Le parti Leadership et Gouvernance pour le Développement (LGD) a tiré la sonnette d'alarme ce samedi, annonçant la disparition inexplicable de son président Augustin Matata Ponyo depuis le 21 mai, soit un jour après sa condamnation à 10 ans de travaux forcés dans l'affaire Bukanga-Lonzo.
Les accusations du LGD
Dans un communiqué incendiaire, le parti d'opposition :
Met en cause directement le régime : « Nous tenons le pouvoir pour responsable de cette disparition forcée »
Dénonce un harcèlement familial : Révélation de la confiscation du passeport de sa fille par la DGM (Direction Générale de Migration), l'empêchant de voyager aux USA le 30 mai
Rejette le verdict judiciaire : Qualifie la décision de la Cour constitutionnelle du 20 mai d'« inique et anticonstitutionnelle »
Une affaire aux multiples ramifications
Enjeux politiques :
Matata Ponyo, ancien Premier ministre (2012-2016), est une figure clé de l'opposition
Sa condamnation était perçue comme un test pour l'indépendance judiciaire
Défis sécuritaires :
Localisation inconnue depuis 10 jours malgré son statut de condamné devant purger sa peine
Aucune communication officielle sur son lieu de détention
Droits humains :
La confiscation du passeport de sa fille soulève des questions sur d'éventuelles mesures coercitives familiales
Réactions en cascade
◼ Société civile : Plusieurs organisations demandent des éclaircissements urgents
◼ Communauté internationale : Les ambassades occidentales suivraient le dossier avec attention
◼ Pouvoir en place : Silence radio depuis l'annonce du verdict
Le contexte Bukanga-Lonzo
Rappel des faits :
Projet agro-industriel lancé en 2014 (285 millions USD investis)
Condamnation pour détournement de 200 millions USD
Co-accusés (dont l'ex-gouverneur de la BCC) déjà incarcérés
Prochaines étapes :
Le LGD promet des « actions vigoureuses » si aucune information n'est fournie
Possible saisine des instances internationales des droits de l'homme
« Cette disparition intervient dans un climat politique électrique, à moins d'un an des élections. Nous exigeons la preuve de vie immédiate de Matata », déclare un responsable du LGD sous anonymat.