BA SANGO YA CONGO KINSHASA

RDC: les Evêques proposent leur appui à Kodjo !

June 28, 2016

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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgax0HYaC15qk-WKXaAK1YPItAw92Vp-zu1QlqP3aGPjIDkyKSFf1lHEKOBPu6-yEbqZBRf6D477RBAx6KfI9wAE7zUKejp2cTTzuG-qFMTJQ9LBPRKW6UokzeJC2xbrDS8wELHQoWrFhA/s1600/Snapshot_359.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgax0HYaC15qk-WKXaAK1YPItAw92Vp-zu1QlqP3aGPjIDkyKSFf1lHEKOBPu6-yEbqZBRf6D477RBAx6KfI9wAE7zUKejp2cTTzuG-qFMTJQ9LBPRKW6UokzeJC2xbrDS8wELHQoWrFhA/s400/Snapshot_359.jpeg" width="400" /></a>*La 53ème Assemblée plénière de la Conférence  Episcopale Nationale du Congo (CENCO) s’est tenue à Kinshasa du 20 au 24 juin 2016. Une Assemblée essentiellement dominée par le blocage du processus électoral. Les Evêques ont longuement réfléchi sur les voies et moyens de sortir le pays de l’impasse. Ils en sont arrivés à conclure que chaque institution du pays, à savoir,  le Gouvernement, le Parlement et,  particulièrement,  la CENI doit assumer correctement ses responsabilités. Les Evêques lancent un appel au Dialogue politique, dans le respect absolu de la Constitution, pour éviter que le pays ne s’enfonce davantage dans une profonde crise multiforme. Au regard du Dialogue qui tarde à se concrétiser, les Evêques proposent leur sollicitude pastorale, en appui au facilitateur nommé, pour favoriser le rapprochement entre acteurs politiques congolais et obtenir ainsi la tenue de ce dialogue attendu.     <br />
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Toutes les couches sociales de la population sont appelées à s’impliquer dans la recherche de la paix et de l’équilibre au sein du pays. Les prélats catholiques, eux-mêmes, ont un rôle actif à jouer. A ce sujet, justement, les Evêques recommandent la relance du processus électoral dans un climat apaisé et dans le respect de la Constitution, unique train susceptible de conduire le peuple à la cohésion nationale et à la reconstruction du pays. Au passage, ils administrent une bonne leçon de tolérance aux autorités de la RDC qui doivent cultiver le sens de responsabilité républicaine et  patriotique en vue d’accepter l’alternance au pouvoir comme fondement d’une vie  démocratique.<br />
<br />
Pour s’y prendre et faire avancer les choses, la CENCO a annoncé une série d’intenses prières dans toutes les paroisses disséminées sur toute l’étendue du territoire national. L’objectif est d’obtenir un processus électoral apaisé. Les Evêques vont également lancer une vaste campagne d’éducation civique et électorale de la population congolaise. Cette campagne consiste à susciter la réflexion des citoyennes et citoyens sur leur engagement actif, non-violent, responsable et généreux, pour améliorer la situation du pays et le développer.<br />
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Ils n’ont pas manqué de stigmatiser la détérioration de la situation socio-économique et sécuritaire des populations.<br />
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Des mesures adéquates doivent être prises pour améliorer le vécu quotidien des Congolais. <br />
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La Pros.<br />
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<br />
Conférence épiscopale nationale du Congo<br />
<br />
Présidence<br />
<br />
BP.3258 –Kinshasa/Gombe<br />
<br />
Tél. : 00243998248699<br />
<br />
Fax : +33172703031.<br />
<br />
E-mail : CENCORDC@gmail.com<br />
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République Démocratique du Congo<br />
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‘’Le Veilleur avertit  son peuple ‘’ (Cf. Ezéchiel 3,16)<br />
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APPEL A LA RESPONSABILITE DES ACTEURS POLITIQUES POUR LA SAUVEGARDE DE LA NATION<br />
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Message de la 53ème Assemblée Plénière des Evêques de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO)<br />
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Préambule<br />
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Réunis en Assemblée plénière ordinaire à Kinshasa, du 20 au 24 juin 2016, Nous, Cardinal, Archevêques et Evêques membres de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO), avons saisi cette occasion pour réfléchir sur la situation critique que traverse notre pays, suite au blocage du processus électoral. Cette situation inquiétante qui risque de plonger le pays dans le chaos, interpelle tous les congolais et congolaises, et engage en premier lieu, la responsabilité des acteurs politiques. Solidaires du destin de notre peuple et préoccupés par la tournure des événements, nous avons, dans la prière, tournés nos regards vers le Seigneur, maître des temps et de l’histoire, pour lui confier notre pays. Mus par cette foi en Dieu, nous adressons cette exhortation à tous les fils et filles de la RD Congo pour un sursaut patriotique en vue de sauver la Nation en danger !<br />
Nous rendons grâce au Seigneur pour tous les pas déjà franchis par notre pays dans le processus de la démocratisation qui doit se consolider et se poursuivre. En tant que pasteurs, notre rôle n’est pas de promouvoir une quelconque idéologie ni de parrainer politiquement des individus ou des groupes pour l’accès ou le maintien au pouvoir. Notre rôle est d’accompagner les acteurs politiques, de toutes tendances, à s’acquitter consciencieusement de leur mission d’être au service du bien commun.<br />
Nous remercions tous ceux qui ont pris l’initiative de nous partager leurs préoccupations et leurs attentes, ainsi que ceux qui ont répondu à notre invitation pour échanger sur la crise que traverse notre pays. Cela témoigne du capital de confiance placé en l’Eglise catholique, et en même temps nous interpelle comme pasteurs<br />
Visage de la crise<br />
<br />
La crise actuelle ne résulte-t-elle pas du blocage du processus électoral ? En effet, alors que les échéances électorales prévues par la Constitution sont imminentes, on constate un retard accablant dans l’organisation des scrutins. Le peuple congolais s’interroge ; ce retard serait-il dû à un déficit de bonne gouvernance, à un cas de force majeure, ou à un manque de volonté politique délibéré ? Le dialogue, voie royale pour résoudre les problèmes, semble  lui aussi être dans l’impasse. Depuis son  annonce par le Président de la Républiques et la nomination du facilitateur, les acteurs politiques congolais peinent  à s’accorder  pour baliser de manière consensuelle le chemin d’un processus électoral crédible et apaisé.<br />
En outre, la réduction sensible de l’espace  démocratique, la multiplication inquiétante  de violations des droits  humains, les massacres ignobles et l’insécurité croissante dans la région Est du pays, la dépréciation de la monnaie nationale face aux devises étrangères, le redoublement des partis politiques, ne sont pas de nature à apaiser les esprits. En même temps, la souffrance de la population ne fait qu’empirer. Le peuple se voit sacrifié sur l’autel des intérêts des politiciens.<br />
Pistes de solutions<br />
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Que devons-nous faire pour sortir de la crise actuelle ? En tant que pasteurs d’âmes, nous  n’avons pas  la prétention  d’apporter une solution technique et politique au problème. Cependant, réconfortés dans notre  ministère pastoral à être des veilleurs, « des hommes  d’espérance pour notre peuple » et à apporter notre  contribution pour l’avenir  heureux de notre nation, nous voulons rappeler à notre Peuple et à nos Gouvernants des exigences  fondamentales qui doivent  être honorées, afin de parvenir à une sortie de crise susceptible de relancer le processus  électoral dans un climat apaisé.<br />
1° Respecter la Constitution<br />
<br />
Il nous faut impérativement revenir au respect de la Constitution, socle  de notre Nation qui, dans ses  articles verrouillés, a coulé les options fondamentales concernant notamment le nombre et la durée des mandats du Président de la  République. Tirant les leçons des expériences politiques malheureuses de la première et de la Deuxième République, ces options fondamentales préservent la cohésion nationale et donnent à notre pays toutes les  chances de se construire sur des  bases solides. Elles s’imposent à tous. Aussi, appelons-nous nos dirigeants au sens de la  responsabilité républicaine et  patriotique en vue d’accepter l’alternance au pouvoir comme fondement d’une vie  démocratique. Vouloir  agir autrement, c’est non seulement aggraver la crise actuelle mais plus encore marcher  contre la volonté du Peuple, souverain primaire qui a fait son choix : ce serait  une haute trahison à la Nation (Cf. Art.220).<br />
2° Aller au dialogue<br />
<br />
A l’heure actuelle, le dialogue politique des forces  vives de la Nation dans le respect des fondamentaux de la Constitution, choix du Peuple, s’avère incontournable pour éviter  le chaos. Aussi, exhortons-nous les acteurs politiques à mettre  fin aux manœuvres dilatoires et à se mettre  autour d’une table avec le Facilitateur nommé pour se parler en face, en vue de dégager un consensus pour l’organisation des élections  libres, démocratiques et transparentes dans le respect de la Constitution. La responsabilité des acteurs politiques de  toutes tendances est engagée. Ils  en répondront devant  l’histoire, si, à cause de leurs intérêts partisans, ils sacrifient la paix de la Nation.<br />
3° Répondre au cri de détresse du Peuple<br />
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La crise  qui déchire  les politiques a des répercussions néfastes sur le vécu quotidien des citoyens congolais. La situation socio-économique et sécuritaire des populations  se dégrade et personne ne semble considérer sa détresse comme une priorité. Les besoins sociaux de base, notamment la santé, l’éducation, l’eau, l’électricité ne sont pas assurés convenablement. Les salaires, déjà modiques, ne sont plus réguliers. Pendant que des conflits sociaux agitent la fonction publique, le budget national est revu à la baisse. Le peuple lance un cri de détresse à ses Gouvernants. Nous n’ignorons pas les répercussions, pour notre  pays, de la crise actuelle due à la chute des cours de matières premières. Mais la crise actuelle ne pourra être résolue si l’on reste sourd au cri de détresse du Peuple.<br />
4° Garantir le respect des droits humains<br />
<br />
La situation  actuelle est exacerbée par la montée des violations des libertés et le mépris des droits  humains les plus élémentaires, les arrestations arbitraires et les jugements hâtifs ainsi que la réduction de l’espace médiatique. De telles pratiques compromettent  la démocratisation effective de notre pays. Il est temps de promouvoir les valeurs démocratiques dans la gestion de l’Etat et de restaurer un Etat de droit en République démocratique du Congo. C’est une exigence de la paix sociale et de la confiance  mutuelle indispensables pour un dialogue sincère.<br />
11. En rappelant ces exigences, nous sommes convaincus que notre avenir commun n’est pas voué à la fatalité de la violence,  ni de l’affrontement meurtrier. L’espérance chrétienne est un antidote à toute fatalité. Elle nous apprend que Dieu est à l’œuvre dans notre monde meurtri. Elle apprend aussi que dans ce monde, des hommes et des femmes de bonne volonté sont à l’œuvre pour entreprendre des actions convergentes de justice et de paix. Nous lançons un appel pressant  à l’endroit des acteurs politiques congolais ainsi que de ceux de la société civile, à se mettre du côté de ces hommes et femmes de bonne volonté pour privilégier l’intérêt supérieur de la Nation  et s’engager résolument à trouver une issue  heureuse à la crise actuelle.<br />
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Recommandations<br />
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12. Forts de cet appel, nous recommandons :<br />
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Au Gouvernement de la République<br />
de garantir  le respect de l’éthique et des règles  démocratiques dans la gestion de l’Etat ;<br />
d’assurer aux parties  prenantes au processus électoral un environnement serein et harmonieux ; <br />
De redoubler d’effort dans la mobilisation des  ressources matérielles et   financières afin de garantir la tenue, dans les délais constitutionnels des élections ;<br />
De mettre fin à toute répression et actes d’intimidation contre ceux qui expriment une opinion contraire ou différente.<br />
*Aux acteurs politiques congolais<br />
<br />
De cesser de se servir du peuple  pour l’inciter à la haine et à la violence, au tribalisme et au  rejet  des  compatriotes  considérés comme non originaire ;<br />
De débattre publiquement et sérieusement des priorités  et  des valeurs  sur lesquelles  ils entendent bâtir l’avenir de notre pays ;<br />
De dépersonnaliser le débat sur la constitution et de rechercher de manière consensuelle le chemin  d’un  processus  électoral crédible et apaisé ;<br />
De refuser les positions extrémistes dans leur discours  comme  dans leur comportement et faire des concessions nécessaires en vue de donner une chance à un dialogue national sincère et prometteur d’un avenir meilleur pour tout le peuple.<br />
*A LA CENI<br />
<br />
d’entreprendre sans délai  la préparation   des prochains  scrutins  en  privilégiant  les opérations techniquement  et  financièrement  les  plus  appropriées  pour  que  nous  puisions  respecter  les normes de la constitution ;<br />
de  jouer  en toute indépendance son rôle d’institution d’accompagnement de la démocratie  en  évitant  d’être  à la solde  d’une  quelconque tendance politique.<br />
*A la communauté internationale<br />
<br />
d’intensifier ses engagement en appuyant avec des moyens financiers et logistiques conséquents le processus électoral en République Démocratique du Congo;<br />
d’appuyer davantage la facilitation nommée par l’union africaine et d’autres initiatives susceptibles de favoriser  dans un bref délai la tenue du dialogue entre congolais;<br />
d’accompagner  les organisations de la société civile dans leur combat pour le respect des droits humains et dans la formation civique des populations.<br />
*A la jeunesse<br />
<br />
de ne pas se laisser instrumentaliser, ni manipuler par les acteurs politiques quelque tendance que se soit ;<br />
de refuser toute forme de violence.<br />
*Au peuple congolais<br />
<br />
de se mettre debout et de faire preuve de vigilance et de maturité pour s’opposer par tous les moyens légaux et pacifique à toute tentative de mettre  à  mal l’alternance au pouvoir;<br />
de participer activement à la campagne d’éducation civique et électorale.<br />
Conclusion<br />
<br />
13. Pour notre part, nous organiserons des moments de prière pour un processus électoral  apaisé dans tous les diocèses de notre pays et veillerons à sauvegarder la liberté et la neutralité de l’Eglise contre toute  forme de récupération. En outre,  fidèles à notre mission, nous entendons prendre des initiatives pour susciter une plus grande conscience citoyenne afin d’obtenir, dans le respect de la constitution, un consensus politique pour des élections libres et démocratiques en République démocratique du Congo.<br />
<br />
14. A ce  sujet, nous avons lancé la campagne d’Education civique et Electorale qui  consiste à susciter la réflexion des citoyennes et citoyens sur leur engagement actif, non-violent, responsable et généreux, pour  améliorer la situation du pays et le développer. Cette campagne devra contribuer  à former la conscience du peuple pour qu’il contribue à édifier un Etat de droit et qu’il s’implique dans le processus politique en cours avec une conscience chrétienne bien avisée.<br />
<br />
15. au regard  du dialogue qui tarde à se concrétise, nous proposons notre sollicitude pastorale,  en appui  au  Facilitateur nommé, pour  favoriser le rapprochement  entre  acteurs politiques congolais et obtenir ainsi la tenue de ce dialogue attendu.<br />
<br />
16. Nous confions la réussite du processus électoral et l’avenir de notre pays à l’intercession de la Viège marie, mère de Dieu, reine de la paix. Nous prions pour que Dieu prenne en grâce notre peuple et bénisse notre beau pays!

Politique RDC: les Evêques proposent leur appui à Kodjo !

*La 53ème Assemblée plénière de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) s’est tenue à Kinshasa du 20 au 24 juin 2016. Une Ass...

Alternance au sommet de l’Etat. 30 juin: Clément Kanku attend un discours rassurant de Kabila !

June 28, 2016

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<br />
Le MR pense que le discours du 30 juin offre au Président de la République l’occasion d’entrer dans l’histoire du pays. «Nous le lui avons dit en face, et nous réitérons encore cet appel en lui demandant de se prononcer clairement sur son avenir politique. Qu’il apaise l’opinion aussi bien nationale qu’internationale», insiste l’Honorable Kanku.<br />
<br />
Ce Député de l’opposition en a profité, pour interpeller  la Majorité présidentielle par rapport à sa position de vouloir se maintenir au pouvoir par la force ou par la ruse, en allant parfois recourir à la Cour constitutionnelle ou en proposant un référendum.<br />
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Observant le climat d’incertitude déjà installée en RDC, Clément kanku estime que celui-ci est à la base du ralentissement de l’économie car, des investisseurs hésitent à venir au Congo, les esprits sont surchauffés et tout le monde s’accroche à la fameuse date du 19 décembre, espérant à la remise-reprise, qui ne peut arriver que si l’élection présidentielle se tenait trois mois avant cette date.<br />
<br />
Il a insisté en disant qu’à travers ce discours historique qui plantera le décor vers une alternance démocratique, Kabila doit se désolidariser de sa famille politique qui, comme ceux qui étaient avec Mobutu, aux derniers jours, l’avaient entraîné à commettre les mêmes bêtises et conduit le pays dans le chaos. Mobutu parti, constate-t-il, la plupart de ces caciques sont revenus et continuent à travailler aujourd’hui aux côtés de Joseph Kabila.<br />
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Conclave de Genval, un complot contre la MP?<br />
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Contrairement à ce qui se dit concernant le Conclave de Genval, Clément Kanku a fait savoir qu’ils ont été invités par le Président de l’UDPS, Etienne Tshisekedi. <br />
<br />
« Les opposants ont mis de côté leurs ambitions, ils ont fait preuve de beaucoup de sagesses et sacrifices au profit de l’intérêt général», a-t-il souligné.<br />
<br />
La diabolisation autour du Conclave de Genval, n’est autre que la machination de la Majorité présidentielle, qui, selon Clément Kanku, se sent coincé à l’interne comme à l’extérieur. Elle invente des subterfuges dans le but de déstabiliser l’Opposition politique congolaise.<br />
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«Demander la libération des prisonniers politiques et d’opinions, le retour des exilés politiques en RDC, faire les revendications qui cadrent avec les attentes du peuple et rappeler qu’au 19 décembre le mandat du Chef de l’Etat prendra fin…, est-ce un complot? C’est insensé de voir les gens traiter le conclave de Genval de complot», a-t-il argué d’un ton sévère. « L’Opposition a surmonté un défi majeur, celui d’offrir au peuple congolais l’image d’une Opposition unie. Elle a brisé toutes les barrières qui empêchaient à ce que l’Opposition congolaise aille de l’avant, se mette autour d’une même table et parle d’une même voix. L’Opposition a  déjoué tous les pronostics qui disaient qu’elle ne pouvait jamais se ranger derrière une seule personne. Elle a surmonté ses difficultés et contraintes pour ne privilégier que l’intérêt général».<br />
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Un leadership clair pour l’Opposition<br />
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A en croire Clément Kanku, ce Conclave a permis à l’Opposition politique congolaise d’obtenir en 48 heures, ce qu’elle n’a pas pu avoir pendant plus de 8 ans. Il s’est justifié en disant que cette rencontre a aidé la RDC à avoir aujourd’hui une Opposition structurée, organisée, avec un leadership clair.<br />
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Parlant particulièrement de son Parti politique, le Mouvement pour le Renouveau, il a avoué que le souhait du MR, qui a longtemps milité pour l’unité de l’Opposition, était celui de voir l’Opposition parler d’un même langage et avoir un leadership commun.<br />
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Il a donc profité de l’occasion pour féliciter et remercier Etienne Tshisekedi pour l’initiative tant louable qui a été un cadre serein de concertation et d’affirmation.<br />
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Il a poursuivi en précisant que, parmi les enjeux de l’Opposition politique congolaise, il y a eu également la question liée à la tenue du dialogue ou pas. L’Opposition réunie à Genval est revenue sur cette préoccupation. Ensemble, les opposants ont rassemblé les idées des uns et des autres dans le souci de trouver des stratégies communes.<br />
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Pour ce qui est de la réticence manifestée par une frange de l’Opposition qui s’est absentée au Conclave, Clément Kanku a lancé un appel pathétique, en leur demandant de fédérer les énergies afin de chercher  à obtenir l’alternance démocratique telle que prévue dans la Constitution, c’est-à-dire, en décembre prochain.

Politique Alternance au sommet de l’Etat. 30 juin: Clément Kanku attend un discours rassurant de Kabila !

A quelques jours de la commémoration de l’accession de la République Démocratique du Congo à la souveraineté nationale et internationale, ...

Epidémie de la fièvre Jaune en RDC : Félix Kabange annonce la campagne de vaccination de masse au 20 juillet

June 28, 2016

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Toutes ces dates, dépendent du jour de l’arrivée du vaccin, dont la campagne durera 10 à 14 jours.<br />
<br />
‘’Il y a une évidence, la fièvre jaune est à Kinshasa, et, elle tue ! Mais, on peut l’éviter à l’aide du vaccin, puisqu’il sauve et protège’’, a indiqué le Ministre.<br />
<br />
Pour cela, il lance un appel à l’implication de tout le monde notamment, les partenaires, ONG ainsi que les medias, entendu que la population doit en être suffisamment informée. A ceux s’ajoutent les opérateurs économiques qu’il va rencontrer entre le 1er et le 2 juillet. Il rassure tout de même que, depuis la semaine passée, le niveau de surveillance a été rehaussé.<br />
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A en croire Felix Kabange, Ministre de la Santé, une dose de plus ne tue pas, raison pour laquelle, il recommande à toute la population, y compris ceux qui l’ont reçu il y a quelques années, de se faire vacciner. L’exception est ainsi faite aux enfants de moins de neuf mois ainsi que ceux qui l’ont reçu au cours de la campagne de mai dernier. Seulement, est-il que cette vaccination recouvre une immunité de douze mois. Pendant ce temps, le Ministère va s’atteler à continuer d’observer la surveillance, et de s’y mettre pour un autre exercice du genre, avec une validité de toute la vie cette fois. Car, les scientifiques ont démontré que le vaccin contre la fièvre Jaune correspond à une immunité de dix ans, mais en réalité sa validité est de toute la vie. Par contre, le vaccin de campagne de masse vaut douze mois.<br />
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En attendant, le Ministre demande à la population de ne pas paniquer, mais de pratiquer plutôt des mesures préventives, c’est-à-dire, dormir sous moustiquaire imprégnée d’insecticide, assainir l’environnement pour éviter la reproduction des moustiques qui provoquent la fièvre jaune. Et si jamais un cas suspect s’observe, d’autant plus que c’est pratiquement les mêmes signes que le Paludisme, il conseille de se rendre au Centre de Santé le plus proche. C’est seulement lorsqu’on découvre le cas de compatibilité, que le patient peut être dirigé vers l’un des hôpitaux communiqués, entre autres, l’Hôpital Général et celui de Kinkole.<br />
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A l’en croire, la fièvre jaune n’est pas contaminable comme le virus Ebola, mais apparaît après la piqure par le moustique ‘’Aedes’’ d’un sujet contaminé  par une autre personne saine. ‘’Il n’y a pas de médicament jusqu’à lors, c’est une pathologie virale ! La solution finale réside dans la prévention, surtout à travers la vaccination’’, insiste-t-il. Il rappelle tout de même que ce n’est pas une nouveauté en RDC. Seulement, est-il qu’on se trouve devant une situation d’implantation, puisque la situation s’est répandue de Luanda vers certaines provinces de la RDC.<br />
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Au sujet de la fermeture des frontières, il précise que cela ne se fera pas. Raison pour laquelle, il prie aux congolais qui veulent traverser vers l’Angola de se faire vacciner.<br />
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Il faut signaler que toutes ces précision sont consécutives à sa mission effectuée à Genève, Capitale de Suisse pour le Conseil d’Administration de GAVI et au cours duquel il a profité de présenter la situation de la RDC et de l’Angola où sévit l’épidémie de Fièvre Jaune. Cela, en vue de faire pression sur les quatre industries de par le monde, qui fabriquent ce vaccin. C’est ce qui a provoqué la convocation d’une réunion extraordinaire de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), au cours de laquelle la RDC, spécialement, a promis de faire un effort par rapport aux  mesures d’assainissement, sans être toutefois capable d’arrêter la maladie. Après avoir constitué une équipe technique, les calculs ont relevé que le pays a besoin de plus de 11 millions de vaccins. ‘’J’ai rassuré aux Autorités de l’OMS que, si nous avons fait face à Ebola, nous pouvons éradiquer également la fièvre jaune de la RDC’’, a-t-il rassuré.

Santé Epidémie de la fièvre Jaune en RDC : Félix Kabange annonce la campagne de vaccination de masse au 20 juillet

11.600.000 doses de vaccin contre la fièvre jaune. C’est la quantité prévue pour servir Kinshasa, et les provinces du Kwango, Kasaï et le ...

Fin d’un long feuilleton à l’YMCA : Jimmy Matulu élu président national

June 28, 2016

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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1MDbWjEvhQDbNvCez6N7aYDm7LuDNpEFnFbImbGIguSnjlB5ZfRvXBZBwEECpl7wqnS8zGue4hgmC_2eN9VBJq65SK0NeBaJbjDa0k_L3-FJb6D29qigPScNLx8ULtjAw6BykrCWkolg/s1600/Snapshot_356.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1MDbWjEvhQDbNvCez6N7aYDm7LuDNpEFnFbImbGIguSnjlB5ZfRvXBZBwEECpl7wqnS8zGue4hgmC_2eN9VBJq65SK0NeBaJbjDa0k_L3-FJb6D29qigPScNLx8ULtjAw6BykrCWkolg/s400/Snapshot_356.jpeg" width="400" /></a>*Un nouveau vent souffle depuis le samedi 25 juin dernier au sein de l’YMCA, cette grande Asbl internationale, branche du Gouvernement dans l’encadrement des jeunes. Sous le haut patronage du Ministre de la Jeunesse, Sports et Loisirs, Denis Kambayi Cimbumbu, une grande Assemblée Générale Extraordinaire et Elective a été organisée du 24 au 27 juin, dans la concession même de l’YMCA, à Matonge, dans la commune de Kalamu, au cours de laquelle, Jimmy Matulu Mwana a été démocratiquement élu président national de l’YMCA/RDC.<br />
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C’est une Assemblée Générale exceptionnelle et historique marquée par la présence des représentants de l’YMCA de toutes les provinces de la République Démocratique du Congo, ainsi que leurs Chef de Division en charge de la Jeunesse. Elle s’est déroulée en présence des représentants du Gouvernement provincial de Kinshasa et les Secrétaires Généraux de l’Administration publique, en charge de la Jeunesse et de la Justice. A cette occasion, le Secrétaire Général de l’YMCA, Paulin Bageya a prononcé un discours riche dans lequel, il a retracé toutes les péripéties, qui ont concouru à la grande crise que l’YMCA a traversée jusqu’à la tenue des élections. Le vieux sage de l’YMCA a noté que c’est un jour mémorable des élections crédibles, transparentes et acceptables par tous, qui restera gravé dans les annales de l’YMCA. L’artisan de ces élections, Denis Kambayi Cimbumbu, qui a ouvert et clôturé cette Assemblée, a convié les membres de l’YMCA à l’unité : « je considère le nouveau vent qui va désormais souffler au sein de l’YMCA comme l’arche de Noé. Je vous invite donc à l’embarquement à destination du progrès et du succès dans l’encadrement des jeunes ». Jimmy Matulu a été élu avec son équipe forte de 13 membres. Ils ont été officiellement installés hier, lundi 27 juin 2016, par le Ministre Denis Kambayi. En bon père de famille, soucieux de l’avenir des jeunes, Denis Kambayi, au nom du Gouvernement de la République, a remis au nouveau comité élu, plus de 500 chaises plastiques, un groupe électrogène d’une grande capacité, un jeu complet de sonorisation pour décoller dans un premier temps avec les activités de l’encadrement des jeunes. Et dans les prochains jours, a-t-il promis, il enverra un tatami olympique pour la bonne pratique des sports de combats notamment : la lutte et le judo.<br />
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Immédiatement après son installation, Jimmy Matulu s’est livré à la presse, en dévoilant ses priorités. Pour cet ancien président de l’YMCA Kinshasa, il commencera d’abord par réinstaller l’administration de l’YMCA dans toutes les provinces, et aussitôt redynamiser les activités. Ayant accueilli l’appel à l’unité du Ministre Kambayi, Jimmy Matulu a promis de travailler avec tout le monde. L’YMCA est un patrimoine commun dédié à la jeunesse, l’YMCA n’appartient à personne, a-t-il martelé.<br />
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Pour rappel, c’est depuis environ 40 ans qu’un conflit de leadership a élu domicile au sein de l’YMCA. Le conflit a pris des allures inquiétantes, où certains membres considérés comme « fort » voulaient spolier la concession de l’YMCA et s’emparer de plusieurs de ses biens. A en croire les sources dignes de foi, l’objectif était de créer le certificat de décès de cette association vieille de l’époque coloniale, et s’approprier calmement la concession comme bien sans Maître. Ayant été saisi du dossier, Denis Kambayi, en dépit de critiques de la part des gens mal intentionnés, a pesé de tout son poids, pour réussir l’organisation des élections crédibles et transparentes.

Sport Fin d’un long feuilleton à l’YMCA : Jimmy Matulu élu président national

*Un nouveau vent souffle depuis le samedi 25 juin dernier au sein de l’YMCA, cette grande Asbl internationale, branche du Gouvernement da...

Depuis Kalemie : Kabila lance un appel à l’enrôlement au mois de juillet !

June 28, 2016

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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIP0dZuUSZQpdehReN70FqS85_7ykDjFzY6QA8qd4sB0jy3Rt6Dd69XClRrgQRK0ZyPaYfHhIVLGYVSxlq5N3vzfdeKq5r347EWin0tGiXUE8ZplhQL6z4kuaIpUZ_Sh7OC9iuHLGbFzA/s1600/Snapshot_37.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIP0dZuUSZQpdehReN70FqS85_7ykDjFzY6QA8qd4sB0jy3Rt6Dd69XClRrgQRK0ZyPaYfHhIVLGYVSxlq5N3vzfdeKq5r347EWin0tGiXUE8ZplhQL6z4kuaIpUZ_Sh7OC9iuHLGbFzA/s400/Snapshot_37.jpeg" width="400" /></a>*En tournée à Kalemie, dans la nouvelle province de Tanganyika, Joseph Kabila a lancé un appel à l’inscription de tous sur les listes électorales. Il répondait ainsi à une foule nombreuse qui criait à tue-tête ‘‘UDUMU, WUMELA…’’. Pour le Chef de l’Etat, le Congo est un pays de démocratie ; et cette démocratie inclut l’organisation des élections. Nous devons, a-t-il promis, organiser des élections dans ce pays. Il a saisi cette opportunité, pour s’adresser à toute la République à travers la population de Kalemie. ‘‘Bientôt, nous allons poursuivre le processus électoral. Cela veut dire que tout le monde doit se préparer à l’enrôlement des électeurs qui démarre le mois de juillet qui arrive», a-t-il souligné, dans un message précis et concis,  du haut de la tribune Maendeleo  de Kalemie. <br />
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Il n’y aura pas de sang à Kalemie !<br />
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Joseph Kabila a donné un message aux prophètes du chaos. Tous ceux qui disent et continuent de nous rappeler  que s’il n’y a pas d’élections, ils feront couler le sang, s’ils arrivent,  ici,  à Kalemie, posez-leur la question suivante : le sang de qui allez-vous faire couler ? Parce qu’ici à Kalemie, nous avons connu des moments critiques qui ont fait couler beaucoup de sang. On ne peut plus jamais accepter de voir le sang couler à Kalemie. Un message entrecoupé des applaudissements frénétiques de la population. Kalemie est une ville côtière du lac du Tanganyika. Cette entité a connu toutes les guerres,  depuis la traite négrière jusqu’à la rébellion de 1998. La paix retrouvée, grâce à Joseph Kabila, est une denrée précieuse pour la population. Joseph Kabila est resté dans sa logique. Le 14 décembre 2015, dans son discours sur l’état de la Nation devant les deux chambres du parlement réunies en congrès, le Président congolais a rassuré l’ensemble du peuple congolais « qu’il n’y aura ni sang, ni sueur ». Et que « Là où il lui est promis la mort, tout sera mis en œuvre pour protéger la vie. Là où on veut tout détruire », son « engagement, c’est de construire et de développer sans relâche nos villes et nos campagnes».<br />
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A Kalemie, Joseph Kabila est allé payer la dette<br />
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«J’ai des dettes à payer,  ici,  à Kalemie », dit-il,  sous les applaudissements de la population. « Il faut savoir payer les dettes », poursuit-il, en faisant allusion aux promesses de campagne faites lors de son passage à Kalemie. « La première dette, c’est l’obtention de la province du Tanganyika. Nous l’avons déjà. Donc, j’ai payé la première dette». Pour Joseph Kabila, l’obtention de la province avec des institutions et des animateurs ne suffit pas. Le plus grand défi, c’est la reconstruction de cette province. Il s’y investit déjà. Voilà d’autres encours de paiement.<br />
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Des projets de grandes envergures à Kalemie<br />
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Le peuple du Tanganyika s'est levé pour dire sa foi en la décentralisation, pour dire qu'il  ne voulait plus subir. Pour le moment, il goûte et savourer aux délices de la décentralisation. Malgré les défis immenses du développement de Kalemie, il y a lieu de croire au redécollage de cette province. Le Chef l’Etat a lancé quatre grands projets d’infrastructures pour la modernisation de la ville de Kalemie inauguré le pont jeté sur la rivière LUKUGA.<br />
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Deux grands projets financés par le programme sino-congolais <br />
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Selon Fridolin KASWESHI, ministre des Infrastructures, Travaux publics et Reconstruction, le stade omnisports moderne est d’une capacité d’accueil de quinze mille  places, avec deux vestiaires comprenant chacun : un bureau pour entraîneur, une salle de repos pour joueurs et équipés de deux tables de massage. Il y a aussi des sanitaires contenant deux toilettes à cuves avec lave-main,  chacune, des urinoirs et quatre douches…<br />
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Le coût global final hors taxe des travaux, et hors expropriations éventuelles, est de près de quinze millions de dollars américains, pour une première tranche budgétaire disponible de financement de dix millions de dollars.<br />
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Fridolin KASWESHI a loué la vision du Chef de l’Etat Joseph Kabila en faveur de la jeunesse congolaise, en initiant un « programme de construction de trente-deux stades municipaux modernes à travers tout le pays et dont la phase pilote est une grande réussite, avec trois stades déjà achevés et un quatrième en cours, respectivement,  dans les quatre communes de la Ville-Province de Kinshasa».   <br />
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Quant aux travaux de réhabilitation et  modernisation de la voirie, ils vont porter sur l’avenue Lumumba, artère principale reliant l’aéroport et la colline d’Etat, siège des institutions provinciales, aujourd’hui en état de dégradation très avancé.<br />
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Le financement budgétaire disponible y relatif est dix millions de dollars américains. La réalisation des travaux de ces deux projets est rendue possible grâce au nouveau financement obtenu de la SICOMINES dans le cadre du programme Sino-congolais, concrétisant ainsi la convention de collaboration signée, à l’initiative du Chef de l’Etat Joseph Kabila, entre la République Démocratique du Congo et le Groupement d’Entreprises chinoises, en 2008.<br />
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L’aérogare moderne et une piste modernisée<br />
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Selon le Directeur Général de la Régie des Voies Aériennes, l’aérogare Passagers est dimensionnée pour traiter au minimum six fois,  le trafic des  passagers actuel avec un seuil de saturation estimé à l’Horizon 2050. En ce qui concerne la Piste, les travaux qui seront exécutés amèneront cette dernière de 1750m de longueur et 30m de largeur à 2500m de longueur et 45m de largeur. Un système de balisage lumineux de Piste sera également installé pour l’exploitation de la Piste en temps de visibilité réduite. Ce qui permettra à la plateforme aéroportuaire de Kalemie de recevoir, en toute sécurité et en tout temps, les avions de type Air Bus A320, Air Bus A310, Boeing 727, etc. Quant à l’aérogare Passagers proposée, elle sera  bâtie sur une superficie totale de 2408 m2 et est dimensionnée pour permettre le traitement d’un Airbus A320 avec à minima 150 Passagers en  heure  de pointe à l’arrivée et au départ. La qualité de service rendu sera du niveau C / IATA.   Kalemie est sur les pas de la modernité.

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