BA SANGO YA CONGO KINSHASA

Organisation d’un dialogue congolais en vue d’arrêter un nouveau calendrier électoral

November 10, 2015

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibzbM2QIxksbEnv-nUxhQr7iTt6x5HIZUqIsOk4-u0Xqf-O2AdKCrv-txIKYs4QmLc96GtjzqvebPuzSX_csJm_htaBqkWOsXFLzKaccb6QEBeiU8yl4kctLZuj0mujh02lQvhaissGTU2/s1600/kkj+jjhuioik.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibzbM2QIxksbEnv-nUxhQr7iTt6x5HIZUqIsOk4-u0Xqf-O2AdKCrv-txIKYs4QmLc96GtjzqvebPuzSX_csJm_htaBqkWOsXFLzKaccb6QEBeiU8yl4kctLZuj0mujh02lQvhaissGTU2/s400/kkj+jjhuioik.jpg" width="400" /></a></div>Le Président de la République, Joseph Kabila a annoncé aux deux présidents des deux chambres du parlement la tenue d’un dialogue congolais, dans un délai « très court » pour arrêter un calendrier électoral qui satisfasse à toutes les obligations nationales.<br />
<br />
Le rapporteur du Sénat, Flore Musendu Flungu, l’annoncé lundi à la presse à l’issue d’une séance plénière tenue à huis clos au palais du peuple. <br />
<br />
Selon Flore MUSENDU, l’année prochaine étant une année électorale, et pour avoir des élections apaisées il y a un besoin de mettre tous les animateurs politiques du pays autour d’une même table, de manière à arrêter de façon « inclusive » un calendrier qui satisfasse tout le monde et toutes les obligations.<br />
<br />
Le chef de l’Etat avait reçu le weekend MM. Léon Kengo Wa Dondo et Aubin Minaku, présidents respectifs du Sénat et de l’Assemblée nationale pour ce faire, a-t-on rappelé.<br />
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la Nation Politique Organisation d’un dialogue congolais en vue d’arrêter un nouveau calendrier électoral

Le Président de la République, Joseph Kabila a annoncé aux deux présidents des deux chambres du parlement la tenue d’un dialogue congolais, ...

Assemblée nationale : Aubin Minaku reçoit les émissaires de l’OIF

November 10, 2015

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhW7ewG4quecMReXe140OVJJTQdfjWV6RZfVkAXqu5F_x7PqJRdpBg5NuxLUHgWR9ymy1PBgCwG5uxj5smaiGy_ynB4Wzq6Yqb7xHKxg5qR3agkxIz-HwGZODtvFx2VIswInRiFOH8x-U0E/s1600/Snapshot_1213.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhW7ewG4quecMReXe140OVJJTQdfjWV6RZfVkAXqu5F_x7PqJRdpBg5NuxLUHgWR9ymy1PBgCwG5uxj5smaiGy_ynB4Wzq6Yqb7xHKxg5qR3agkxIz-HwGZODtvFx2VIswInRiFOH8x-U0E/s400/Snapshot_1213.jpeg" width="400" /></a></div>A l’Assemblée nationale, quatre points étaient inscrits à l’ordre du jour de la plénière d’hier, lundi 9 novembre. En priorité, la plénière a entériné  la désignation  de deux membres du Bureau  de la CENI notamment, Corneille Nangaa comme Président de la CENI et Norbert Basengezi en qualité de Vice-président. Le premier remplace l’Abbé Apollinaire Malumalu, le second vient combler le vide laissé par André Mpungwe que son parti le PPRD a contraint à la démission. Deuxièmement, les Députés ont procédé au vote  en seconde délibération  de la loi organique  portant organisation  et fonctionnement de la Caisse nationale de Péréquation. Ils ont ensuite examiné le rapport  de la Commission mixte PAJ et Relations Extérieures sur le projet de loi  autorisant  l’adhésion  de la République Démocratique du Congo  au Protocole additionnel à  la Convention pour la répression de la capture  illicite  d’aéronefs  signée à Beijing, le 10 septembre  2010.  Il importe de signaler que les débats ont été  interrompus par une motion de l’Honorable Lokondo. Il a fait remarquer que la RDC devait commencer par adhérer à ladite Convention. La RDC, en effet, n’a ni  négocié, ni  signé  le document  de base. Apres cette intervention pertinente de Lokondo, le Président de l’Assemblée nationale a suspendu le vote pour le reporter à plus tard.<br />
<br />
Le vote  en seconde  délibération de loi organique  sur la Caisse de Péréquation est aussi renvoyé pour la prochaine plénière.<br />
<br />
Par ailleurs, Aubin Minaku s’est entretenu avant la plénière avec l’Envoyé spécial  de la Secrétaire  Générale de la Francophonie dans la Région des Grands Lacs, Pascal Couchepin. Dans leurs entretiens, ils ont abordé des questions liées aux élections. Pour l’OIF, la RDC a l’obligation  de tenir des élections apaisées, crédibles et transparentes. L’Envoyé de  Mme Michel Jean  a salué la volonté  politique du Gouvernement congolais  d’organiser un   dialogue national sur des questions électorales.<br />
<br />
Pascal Couchepin est à la tête d’une délégation  composée du général malien  Sangara,  Délégué général aux Elections du Mali  et Président du Réseau  francophone  des compétences électorales (RECEF),  et de plusieurs responsables et experts de l’OIF.  <br />
<br />
Philomène Mwaluke <br />
<br />
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Politique Assemblée nationale : Aubin Minaku reçoit les émissaires de l’OIF

A l’Assemblée nationale, quatre points étaient inscrits à l’ordre du jour de la plénière d’hier, lundi 9 novembre. En priorité, la plénière ...

CENI : Corneille NANGAA et Norbert BASENGEZI aux commandes !

November 10, 2015

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEie8rXkelQG5sKyKi3RamuoI0K8DBSzb573OJdqZ31jjJ7vMNcUpkX9R8duB0K67bzn49MXGaz0yD9fbeE21m0dudU8O5s1U7HivJgjCYDhCZ6L4KmDaGv2WxgbUdYb8VCEIMzqKpOezE53/s1600/ceniiiiiiiiiiiiiii.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEie8rXkelQG5sKyKi3RamuoI0K8DBSzb573OJdqZ31jjJ7vMNcUpkX9R8duB0K67bzn49MXGaz0yD9fbeE21m0dudU8O5s1U7HivJgjCYDhCZ6L4KmDaGv2WxgbUdYb8VCEIMzqKpOezE53/s400/ceniiiiiiiiiiiiiii.jpeg" width="400" /></a></div>C’est au cours de la séance plénière de ce lundi   9 novembre 2015 à l’Assemblée Nationale que les nouveaux Président et Vice-président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) ont été présentés. Aussitôt après,  leurs candidatures ont été  entérinées par la majorité des élus du peuple, tous réunis au Palais du Peuple. Les deux personnalités sont proposées en remplacement de M.  l’Abbé Apollinaire MUHOLONGU MALUMALU et de M.  André MPUNGWE SONGO, tous deux démissionnaires.<br />
<br />
Le cérémonie d’entérinement a débuté à 14h30 par le mot du Président de l’Assemblée Nationale, l’Honorable Aubin Minaku,  pour circonscrire ce point à l’ordre du jour,  en indiquant qu’en raison de la démission de sieurs Abbé Apollinaire Malumalu et André Mpungwe Songo, les entités concernées, à savoir,  les confessions religieuses ( Société Civile) et la Majorité Présidentielle (Forces politiques), ont pourvu à leur remplacement,  en portant leur choix respectivement sur Corneille NANGAA YOBELUO et  Norbert BASENGEZI KATINTIMA. Cet entérinement est conforme à l’article 12 de la loi organique de la CENI, a indiqué le Président de  l’Assemblée Nationale,  avant de donner la parole au Rapporteur de l’Assemblée Nationale,  pour présenter les heureux promus. Puis, c’était la lecture des Curriculum Vitae des deux candidats par le Rapporteur de l’Assemblée Nationale,  avant la présentation officielle à la Plénière,  de ces  deux hauts dirigeants de la centrale électorale congolaise. Ce cérémonial a été bouclé par la lecture de la résolution de l’Assemblée Nationale entérinant les deux nouveaux membres de la CENI.<br />
<br />
Ainsi,  à l’issue du vote majoritaire, Aubin MINAKU a indiqué qu’à la date de ce jour, l’Assemblée Nationale a entériné M.  Corneille NANGAA YOBELUO et Norbert BASENGEZI KATINTIMA en qualité de Président et Vice-Président de la CENI. Il a aussi remercié les différentes parties qui ont permis l’accomplissement de cet acte de façon prompte par  l’Assemblée Nationale,  avant de féliciter les heureux promus. C’est par des acclamations frénétiques, signe de l’acceptation par l’Assistance que la cérémonie a pris fin.<br />
<br />
Chantal Ngoyi Tshite jette le tablier<br />
<br />
Le Président de l’Assemblée Nationale a, avant de lever  la séance, annoncé avoir reçu dans son bureau, la lettre de démission de la Questeur de la CENI.<br />
<br />
Le nouveau président de la CENI, M.  Corneille NANGAA YOBELUO a, devant la presse, « remercié les confessions religieuses,  pour avoir porté leur choix sur sa modeste personne et aux Partis Politiques, la désignation du Vice-président. Nous attendons la suite de la procédure pour,  enfin, dévoiler notre feuille de route ».<br />
<br />
Les nouveaux membres de la CENI reçus par leurs collègues<br />
<br />
Les membres de l’Assemblée Plénière de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) ainsi que les membres du cabinet unique de la CENI et les cadres du Secrétariat Exécutif National ont offert aux deux heureux promus,  un moment de familiarité à l’hôtel Béatrice de Kinshasa.<br />
<br />
Deux moments forts caractérisés par quelques mots de salutation prononcés successivement par le Rapporteur de la CENI, le Vice-président et le président nouvellement désignés.<br />
<br />
<br />
<br />
Le Rapporteur Jean-Pierre KALAMBA MULUMBA N’GALULA a, au nom de ses collègues présents  et empêchés, salué la désignation de  nouvelles autorités institutionnelles. Priant ses collègues de se lever pour la cause, Jean-Pierre KALAMBA a salué l’avènement des fils et parents de la maison. Frénétiquement acclamés, il a été demandé aux deux membres de livrer aux collègues,  collaborateurs et partenaires présents, un mot d’amitié et de salutation. Le nouveau Vice-président,  Norbert BASENGEZI KANTITIMA,  a reconnu l’encadrement reçu de la part de l’Abbé Apollinaire MALUMALU, compagnons de lutte avec lequel ils ont géré les premières élections démocratiques en République Démocratiques du Congo. Norbert BASENGEZI s’est dit ouvert à toutes les suggestions possibles,  avant de communiquer à tous,  ses coordonnées téléphoniques personnelles.<br />
<br />
<br />
<br />
Corneille NANGAA annonce les couleurs : la continuité…<br />
<br />
Le nouveau Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), M.  Corneille NANGAA YOBELUO a,  de prime abord,  rendu grâce à l’Eternel DIEU TOUT-PUISSANT,  pour cette grâce d’élévation de sa personne. Il a, ensuite,  rendu un vibrant hommage à M.  l’Abbé Apollinaire Malumalu, premier président de l’institution de gestion des élections en RDC et dernier président de la CENI,  jusqu’il y a quelques semaines,  avant qu’il ne rende, évidemment,  le tablier. Corneille NANGAA YOBELUO a dit,  en substance : « Nous rendons d’abord grâce à Dieu et avant de donner mon mot de salutation, je voudrais rendre un vibrant hommage à un homme, à Monsieur l’Abbé Apollinaire Muholongu Malumalu, à qui je souhaite prompt rétablissement. Nos prières montent au ciel et nous attendons qu’il soit des nôtres dans les prochains jours et que nous aurons le temps de marcher sous ses conseils dans les jours qui viennent. Ceci dit, je voudrais vous dire que j’ai conscience de la responsabilité qui est la mienne en ce moment. Mieux, de la responsabilité qui est celle de l’institution en ce moment pour la conduite du processus électoral en République Démocratique du Congo. C’est,  ici,  l’occasion de remercier très sincèrement tous les Chefs et responsables des confessions religieuses qui ont accepté de porter leur confiance en ma modeste personne. Bien attendu, je remercie les Partis Politiques qui ont aussi pourvu au poste vacant qui était celui du Vice-président. Je remercie aussi les agents et cadres de la CENI qui,  depuis le premier jour,  n’ont cessé de manifester leur soutien à ce processus. Je note parfaitement que le soutien du Secrétaire Exécutif National qui, malgré ses multiples charges, a poursuivi les travaux avec nous, a été d’un grand apport. Nous allons poursuivre avec cette aventure des élections. Et nous allons donc compter sur l’appui des uns et des autres dans la mesure où les attentes sont énormes et nous ferons de sorte que le pays qui est dans un tournant important,  aille de l’avant ».<br />
<br />
Le personnel de la CENI félicite le choix porté sur un fils et un cadre maison<br />
<br />
C’est par surprise que le personnel de la Commission Electorale Nationale Indépendante a voulu présenter à son tour,  son expression de joie vis-à-vis de l’heureux président désigné à la tête de la CENI. Après avoir longtemps attendu l’évènement relatif à l’entérinement du nouveau président et du nouveau Vice-président de la CENI, les agents et cadres du Secrétariat Exécutif National, ceux-là même qui étaient sous sa gestion dans ses anciennes prérogatives de Secrétaire Exécutif National Adjoint. Branches d’arbres et rameaux à la main, plusieurs avaient préparé des banderoles de soutien à Corneille NANGAA afin de lui témoigner leur collaboration.<br />
<br />
Dans son speech de circonstance, le président désigné de la Commission Electorale Nationale Indépendante a remercié  ses collègues et collaborateurs pour la  patience, l’amour, l’engagement et le dévouement au travail des élections. Il les a exhortés à ne jamais désespérer et à toujours avoir confiance au destin. Il a,  enfin,  stimulé au travail bien fait afin de produire des résultats qui feront en sorte que les élections deviennent une fête et non un drame.<br />
<br />
Source : CENI (Le titre est de La Prospérité)<br />
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Politique CENI : Corneille NANGAA et Norbert BASENGEZI aux commandes !

C’est au cours de la séance plénière de ce lundi 9 novembre 2015 à l’Assemblée Nationale que les nouveaux Président et Vice-président de l...

RDC : Kabila confirme le dialogue !

November 10, 2015

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgp9skQpswx9cT2FQR0p6pZayQ-MIvqcjcWPCEmuhJeN5JeE-LYdrxwqyWZ2V11j-y7voqpYJcR2Zan1sx5fItQhPTYTPGK3sHWIk2CcycTqWR_YfDTe2gXELskJJZBJYt7g4tiY04esA7s/s1600/Snapshot_1525.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgp9skQpswx9cT2FQR0p6pZayQ-MIvqcjcWPCEmuhJeN5JeE-LYdrxwqyWZ2V11j-y7voqpYJcR2Zan1sx5fItQhPTYTPGK3sHWIk2CcycTqWR_YfDTe2gXELskJJZBJYt7g4tiY04esA7s/s400/Snapshot_1525.jpeg" width="400" /></a></div>*Le Président Joseph Kabila a reçu hier, lundi 9 novembre, les Ambassadeurs accrédités à Kinshasa pour leur parler de l’imminence du dialogue. Un jour plus tôt, c’est-à-dire, dimanche 8 novembre, il avait saisi, par écrit, les deux Chambres du Parlement pour les informer de la tenue du dialogue politique qu’il envisagerait  convoquer,  au plus tard,  le 15 novembre 2015, si l’on en croit certaines indiscrétions. Dans la journée d’hier lundi, au Sénat comme à l’Assemblée nationale, les Sénateurs et Députés se sont enfermés, loin des caméras, à l’abri de l’œil insolite, pour examiner le contenu de la lettre. Quelles sont les thématiques du dialogue ? Qui sont invités ? Pour combien de temps ? Quelle est la finalité poursuivie ? Et, enfin, qui va en assurer la présidence des débats ? Décryptage. <br />
<br />
Une Commission préparatoire du dialogue, déjà constituée, travaillerait discrètement au Pullman  Grand Hôtel. Les conditions d’organisation des élections sont le principal sujet soumis aux discussions. Il y aura trois thèmes : les élections, le financement des élections et la sécurisation des élections. A fortiori, il ne devrait pas y avoir de grains de sable susceptibles d’agripper la machine. Mais, tout dépend du contenu que chaque partie au dialogue entend donner à chaque thématique. S’agissant de  scrutins à organiser, la Majorité Présidentielle, par la voix de son Secrétaire général Aubin Minaku, continue à privilégier les élections locales. Quitte à retarder les élections nationales. Ce n’est pourtant pas ce que Kabila a confié aux Ambassadeurs. Il leur a dit que le dialogue déboucherait sur des élections apaisées. Cela suppose que les dialogueurs parviendront à dégager un consensus autour d’un calendrier électoral réaliste. Deux tendances s’affrontent. D’un côté, la Majorité Présidentielle, qui n’a plus que faire du ‘‘fixisme des dates’’, ne fait plus la moindre allusion aux délais constitutionnels. Tandis que les opposants, eux, ne jurent que par le respect absolu de la Constitution. Dans ces conditions, les discussions seront très animées. C’est,  ici,  qu’interviendra la question des moyens.  Une fois de plus, comme en février dernier, un calendrier électoral sera élaboré et rendu public après l’adoption du Budget de l’Etat. Les 11 scrutins programmés dans le calendrier du 12 février 2015 nécessitaient 1,2 milliards de dollars américains. Or, en 2016, le Budget de l’Etat a été revu à la baisse. De 9 milliards en 2015, le Budget 2016  recule et se situerait autour de 8 milliards Usd.<br />
<br />
Encore des détails à régler<br />
<br />
La grande question qui préoccupe les esprits, c’est celle de savoir si les opposants, ceux là-même qui convoitent le fauteuil présidentiel, répondront présents au dialogue. Rien n’est sûr. La Dynamique de l’Opposition, qui s’est réunie à Fatima,  la semaine dernière, a réitéré son refus d’aller discuter avec le pouvoir sur des questions électorales que la CENI pouvait bien résoudre dans le cadre d’une Commission tripartite (Pouvoir, Opposition et CENI). Le G7, un groupe de 7 partis politiques qui a fait défection de la Majorité Présidentielle, a aussi manifesté son opposition au dialogue proposé par le Président Kabila. Ils soupçonnent le camp du pouvoir de multiplier des subterfuges pour reporter le plus loin possible,  les élections nationales et, plus particulièrement,   la présidentielle. En outre, il se pose encore et toujours le problème de la facilitation. Le Président de la République, aux dires de l’Ambassadeur gabonais, présenté comme doyen du Corps diplomatique en RDC, leur a signifié que le dialogue était une question de souveraineté nationale. En d’autres termes, les diplomates sont priés de rester à l’écart, à défaut de jouer un rôle positif. On se demande alors si l’UDPS, qui a fait de la médiation internationale,  une condition à prendre  ou à  laisser, participerait à un dialogue piloté essentiellement par le pouvoir. Dans les couloirs du Palais du Peuple, certains Députés de la Majorité ne font pas grand cas des abstentionnistes-boycottistes. Ils subiront la loi des participants au dialogue, a-t-on cru entendre. Pourvu que le scénario des Concertations nationales, avec des recommandations jamais appliquées, ne se reproduise plus. Y a-t-il espoir ? Les optimistes disent, unanimement, ‘’oui’’.  Le tout dépend de ce qu’on cherche au dialogue. Il semble que lorsqu’en sort, les participants  ne rentrent jamais, les mains bredouilles. Faut-il, dans ce cas, penser que  la parenthèse de la mise sur pied  d’une équipe gouvernementale  de combat électoral, réadaptée  aux exigences de l’inclusivité et de la représentativité nationale, allusion faite ainsi, à certains vertébrés qui auront été  pêchés à l’aune du dialogue, est  fermée ?<br />
<br />
La Pros.<br />
<br />
<link height="400" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgp9skQpswx9cT2FQR0p6pZayQ-MIvqcjcWPCEmuhJeN5JeE-LYdrxwqyWZ2V11j-y7voqpYJcR2Zan1sx5fItQhPTYTPGK3sHWIk2CcycTqWR_YfDTe2gXELskJJZBJYt7g4tiY04esA7s/s400/Snapshot_1525.jpeg" rel="image_src" width="400"></link><br />

Politique RDC : Kabila confirme le dialogue !

*Le Président Joseph Kabila a reçu hier, lundi 9 novembre, les Ambassadeurs accrédités à Kinshasa pour leur parler de l’imminence du dialogu...

Sondage Les Points – Dialogue national : Les partis politiques les plus populaires de la RDC

November 10, 2015

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<br />
<br />
<br />
Le sujet fait l’unanimité au sein de la société civile et pourtant divise l’opposition.<br />
<br />
Ainsi, l’UDPS d’Etienne Tshisekedi a décidé de faire cavalier solitaire en soutenant le dialogue à fond. Cette opinion est également partagée par l’opposition dite républicaine (UFC et MLC/libéral) qui siège au Gouvernement.<br />
<br />
Quant à la «Dynamique de l’opposition» composée notamment de l’UNC de Vital Kamhere, du MLC de Jean-Pierre Bemba, elle s’est toujours opposé à la tenue du dialogue, même si depuis la clôture de sa convention, elle a opté pour une tripartite «Majorité-Opposition-Societé civile», sans vraiment démontrer la différence d’avec le dialogue.<br />
<br />
<br />
<br />
Enfin l’opposition dite du G7 incarnée par les frondeurs de la Majorité, avec le Msr, l’Unafec, l’Unadef, l’Arc,le Pdc,l’Aco, ne donne pas jusque là une position claire sur cette question.<br />
<br />
Une chose paraît inéluctable: le dialogue se tiendra grâce à l’adhésion de la majorité des forces politiques et sociales du pays ainsi -que des partenaires extérieurs de la RDC qui souhaitent une solution concertées aux problèmes et contraintes qui bloquent le processus électoral.<br />
<br />
Comment l’opinion nationale juge ce forum politique et que pense-t-elle des avis des uns et des autres? Dans un domaine purement sociologique, quel est le poids réel des différentes composantes politiques congolaises au moment où la RDC s’apprête à organiser ce énième forum politique?<br />
<br />
En vue d’apporter la réponse à cette série de question, Les Points a organisé un sondage d’opinions, du 05 au 06 novembre 2015, dans la ville de Kinshasa, sur un échantillon de 1000 personnes pour connaître les proportions réelles de chaque protagoniste politique sur le terrain.<br />
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<br />
<br />
Pour les besoins de compréhension des sondés, nous avons schématisé la classe politique en trois principales composantes:<br />
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<br />
1. la MP et Alliés (Pprd et le Palu).<br />
<br />
La Majorité présidentielle, a le contrôle des manettes du Pouvoir et de l’action publique, dispose d’une totale implantation à l’échelle nationale ainsi que d’une capacité de mobilisation inégalée.<br />
<br />
Dans cette composante, le PALU prend la tête de file des partis politiques regroupés aux seins de la majorité avec 32%, il se fait suivre de la CCU de Lambert Mende Omalanga qui, avec le PPRD font respectivement 17%.<br />
<br />
L’ECD de Felix Kabange Numbi arrive à la quatrième marche avec 8% et se fait suivre de l’AFDC de Bahati Lukwebo qui totalise 6%. Avec 3%, le CNC de l’honorable Puis Mwabilu clôture la liste des partis ayant réalisés plus de 1%.<br />
<br />
<br />
<br />
2. L’opposition institutionnelle<br />
<br />
L’opposition républicaine profite largement de son partenariat actuel avec la MP pour se donner des moyens de sa politique et pour étendre ses zones d’influence sur le terrain et dispose d’une capacité relative de mobilisation. Reste à savoir si le cas échéant, elle sera disposée à renvoyer l’ascenseur à son allié.<br />
<br />
Cependant, elle est affaiblie, par sa moindre représentativité dans d’autres institutions où elle doit faire ses preuves.<br />
<br />
<br />
<br />
Dans cette composante seul l’UFC de Léon Kengo wa Dondo est visible sur le terrain et se fait aussi remarquée par la qualité du travail abattu par ses représentants au sein du Gouvernement de cohésion nationale. Elle s’arroge un total de 77% contre 4% pour son allié, le MLC- Libéral.<br />
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<br />
<br />
3. Opposition non Institutionnelle<br />
<br />
Très divisée et fragile, elle a été classée en trois sous composantes:<br />
<br />
a) UDPS qui joue en solo. Elle est implantée au niveau national, ses millions de combattants totalement dévoués, son expérience politique et le charisme de son leader lui confère sans conteste la capacité de jouer en solo et même de se poser comme acteur incontournable de l’opposition. On voit mal pour le moment une opposition crédible sans l’Udps. Cependant, ce parti connaît actuellement une forte crise dont l’élément déclencheur est la succession d’Etienne Tshisekedi.<br />
<br />
<br />
<br />
Aussi, elle s’en ira au dialogue sans régler le problème de sa représentation au sein de l’Assemblée nationale. La reconnaissance du groupe Badibanga longtemps considéré comme auto-exclu serait une nécessité. Elle arrive à la tête des partis de l’opposition avec 83% et se fait suivre des partis regroupés au sein de la dynamique de l’opposition.<br />
<br />
b) Au sujet de la dynamique de l’opposition, sa position jusqu’auboutiste sur le dialogue risque de la fragiliser et de conduire à un certain isolement. La Dynamique comprend environ une vingtaine de formations politiques mais sa capacité de mobilisation reste faible comme démontré lors de sa dernière sortie publique à N’djili. En plus, sa tendance à toujours s’opposer aux concertations et autres dialogues permettant de reconstruire la paix en RDC ne semble pas rencontrer l’unanimité au sein de l’opinion. Ce groupe est dominé par la plupart des personnalités plus connues que leurs partis politiques.<br />
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A la tête, trône l’UNC de Vital Kamerhe (8%), dont l’écart avec l’UDPS est de 75%.<br />
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c) Par ailleurs, l’opinion doute encore du positionnement du G7 au sein de l’opposition compte tenu de son implication dans la construction de la Majorité Présidentielle. Aussi, le passé politique pas toujours reluisant de la plupart de ses leaders et leur propension à la trahison de leurs alliés au gré des intérêts politiques ne facilitent pas les choses. Difficile donc d’estimer leur assise sur terrain, après la désertion de plusieurs de ses cadres restés à la MP. Le G7 est pris par le syndrome de 1’UNC.<br />
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Toutefois, l’un de leur parti, le MSR est parvenu à s’imposer dans l’opinion parmi les partis populaires dans la ville de Kinshasa, loin de plusieurs partis de la dynamique de l’opposition. Il totalise 2%.<br />
<h3>CongoNouveau</h3><link height="400" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5nKADSPy91_Z1vpKUDGFr7eq3LWGZX4fNrmoE_CTxkag8oL_rBDITGqCmMMLHYJnOS8VvzvsvE1J_-F-zSbw-IBvNBz2SljcA-xaLPx8Ei8nNPbtT6KXVU0_DgH6M2h1KTbI2B1Nq_geK/s400/Snapshot_3.jpeg" rel="image_src" width="400"></link><br />

Politique Sondage Les Points – Dialogue national : Les partis politiques les plus populaires de la RDC

En juin dernier, le Président Joseph Kabila bouclait ses consultations de la classe politique et des forces vives de la nation, en prévision...

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