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Paix, stabilité…post-électorales en RDC. Présidentielle : Dr Jacques Mokako propose un statut particulier pour le Meilleur des perdants !

September 12, 2016

<br />
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<br />
*Les délégués au Dialogue ont mis en place une commission pour élaborer les mesures de confiance mutuelle Majorité- Opposition.  Pour Jacques Mokako, Député National et, Docteur de son état,   quelles que soient les promesses que les adversaires politiques peuvent se donner, la crise post-électorale ne peut réellement être endiguée que si et seulement si  le ‘’Meilleur’’  des perdants à l’élection présidentielle est rassuré par un statut particulier. Depuis 2015, Jacques Mokako a déjà élaboré une proposition de loi sur le statut du challenger qu’il a déposée au Bureau de l’Assemblée Nationale.  Puisque l’examen de  cette proposition  de loi  modifiant et complétant   la Loi sur le Statut de l’Opposition Politique,   a été  longtemps  retardé,    en raison, semble-t-il,  de l’abondance de la matière, l’élu de Bumba, ce  politicien vertébré issu  des terres bénies de   l’ex-Equateur,  espère que cette fois-ci,   les Députés Nationaux, toutes tendances confondues, saisiront la balle au bond, pour  s’y pencher, dès le début de  la session ordinaire, le  15 septembre 2016. <br />
<br />
Aux dernières nouvelles, il a été donné à La Prospérité d’apprendre que ladite proposition de loi est déjà  programmée pour le débat en plénière à la prochaine session parlementaire qui débute le 15 septembre 2016. Depuis plusieurs mois, le Député Jacques Mokako plaide, en effet,  pour une courtoisie électorale présidentielle. Ce qu’il propose, au fait, c’est l’amendement de la loi du 4 décembre 2007 portant Statut de l’Opposition politique. Jacques Mokako, pour ce qui le concerne, est persuadé qu’il ne faut pas envisager les crises post-électorales seulement en termes d’anciens Présidents de la République qui refuseraient de céder à l’alternance. Mais, à son avis, les mêmes crises   peuvent provenir du côté des  perdants  qui, eux,  refuseraient  de reconnaître l’échec. D’après ce Député national, originaire de la grande province de l’Equateur, pour que l’après élections présidentielles ne soit pas fatalement une période de troubles, le comportement post-électoral des candidats perdants est déterminant. « Puisqu’on ne peut pas demander de la sagesse aux perdants comme un don, il faut créer des conditions pour que les perdants ne rentrent pas dans l’anonymat le plus total,  après avoir sillonné tout le pays et, surtout, après  avoir mobilisé autour d’eux,  de nombreuses populations », écrit-il,  dans son exposé des  motifs.<br />
<br />
La nouveauté qu’il apporte, dans cet exercice, à la fois, pédagogique et parlementaire,   réside dans le fait que la loi actuelle  portant Statut de l’Opposition politique rencontre, depuis sa promulgation,  des difficultés dans sa mise en pratique. Car,  le profil du candidat Chef de file ou Porte-parole n’y est pas bien défini. En l’absence de critères objectifs, tout le monde s’estime, par conséquent,  capable d’occuper le poste. D’où, la vacance non pourvue jusqu’à ce jour.  Et, pour éviter ces titillements inutiles, Jacques Mokako tranche, enfin, ce débat. Il propose que le Chef de file de l’Opposition soit uniquement le Challenger ou le  Meilleur des  perdants  à la présidentielle.<br />
<br />
La Pros.<br />
<br />
<br />
<br />
République démocratique du Congo<br />
<br />
Assemblée Nationale<br />
<br />
Proposition de Loi modifiant et complétant la Loi n°07/008 du 24 décembre 2007 portant statut de l’opposition<br />
<br />
Par le Dr. Jacques Mokako<br />
<br />
Député national<br />
<br />
Palais du peuple<br />
<br />
Kinshasa Lingwala 2015<br />
<br />
<br />
<br />
EXPOSE DES MOTIFS<br />
L’article 8 de la constitution prévoit : « l’opposition politique est reconnue en République Démocratique du Congo. Les droits liés à son existence, à ses activités et à sa lutte pour la conquête démocratique du pouvoir sont sacrés. Ils ne peuvent subir de limites que celles imposées à tous les partis et activités politiques par la présente Constitution et la loi. Une loi organique détermine le statut de l’opposition politique».<br />
<br />
En exécution de cette disposition, la loi n°07/008 du 24/12/2007 portant statut de l’opposition politique a été promulguée. La présente proposition vise à modifier la loi précitée. Elle vise la recherche d’un climat politique apaisé après l’élection présidentielle, période souvent troublée par les contestations du challenger, le meilleur élu parmi les candidats perdants.<br />
<br />
En effet, par deux fois depuis 2006, les élections présidentielles ont comporté un grave risque de recul démocratique et de fragilisation des institutions, par l’ampleur de contestation des résultats à la fin du processus. Les contestations électorales de 2011 ont été d’une telle gravité qu’elles ont donné lieu au renouvellement de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) en cours de mandat. Le renouvellement facile de son comité directeur n’aura permis que d’atténuer un mal pourtant profond.<br />
<br />
La récurrence de la contestation postélectorale de l’élection présidentielle exige du parlement et des parlementaires congolais une production législative consciente et responsable, qui cimente à jamais le système politique congolais. Une disposition législative nationale appropriée devrait se charger d’apporter remède à ce mal de contestation postélectorale et stabiliser en la crédibilisant, l’élection présidentielle, l’institution président de la République étant l’arbitre des institutions et garant de la nation.<br />
<br />
Il ne faut pas envisager les crises postélectorales seulement en termes d’anciens présidents qui se refuseraient de céder à l’alternance, mais aussi en celui des perdants aux élections qui refuseraient de reconnaitre  leur échec.<br />
<br />
Pour que l’après élections présidentielles ne soit pas fatalement une période de troubles, le comportement postélectoral des candidats perdants est déterminant. Puisqu’on ne doit pas demander de la sagesse aux perdants comme un don, il faut créer des conditions pour que les perdants ne rentrent pas dans l’anonymat le plus total après avoir sillonné tout le pays et avoir mobilisé autour d’eux se nombreuses populations.<br />
<br />
Si le premier de perdants le «meilleur des perdants accepte sa défaite, il enlève à ceux qui viennent en ordre utile derrière lui tout argument sur la contestation électorale. Si ce «meilleur perdants» a par contre l’impression que le ciel est tombé sur lui définitivement, il considérera sa défaite comme une humiliation, une honte qu’il faut laver par tous les moyens.<br />
<br />
Le «meilleur des perdants» aura aussi réuni autour de lui près de la moitié du corps électoral – notre élection s’est gagnant sur une maigre marge- cela étant, le nombre de ceux qui entrent dans la contestation ouverte et passive, est important. Cela peut donc influer négativement sur l’action du gouvernement et tendre en permanence la situation.<br />
<br />
En mettant dans la loi portant statut de l’opposition politique, un statut spécial pour le « meilleur des perdants », ceux qui se reconnaissent en lui se sentiront concernés par le pouvoir en place parce que leur candidat, bien qu’ayant perdu, y participe d’une manière ou d’une autre, en tant que chef de fil constitutionnel de l’opposition, bénéficiant de considération et des avantages qui lui seront reconnus.<br />
<br />
Il est vrai qu’à ce jour, il existe dans  la loi portant statut de l’opposition des attributions du porte-parole de l’opposition, mais qui rencontre des difficultés dans sa mise en pratique, car le profil du candidat n’ayant pas été bien défini : un champ trop vaste a été laissé aux ambitions ; tout le monde s’estimant capable  d’occuper ce poste. Il a été même proposé que ce poste soit occupé de façon alternative.<br />
<br />
Par ailleurs, un porte parole de l’opposition n’est pas fatalement le Chef de file de l’opposition. Il peut même naître un conflit entre le vrai chef de l’opposition et celui qui sera désigné comme porte-parole. C’est la raison pour laquelle ce poste n’a jamais fonctionné.<br />
<br />
L’accession au poste de porte-parole ne devrait pas se faire selon le choix des opposants. Il peut en effet, arriver que l’on ait ainsi à ce poste un homme auquel beaucoup de congolais proches de l’opposition ne se reconnaissent pas.<br />
<br />
En insérant le statut du « meilleur des perdants » dans la loi n°07/008 du 4/12/2007 portant statut de l’opposition politique on réglera mieux le problème que l’arbitraire du choix des opposants. On tiendra compte du choix des électeurs. Le « meilleur des perdants », qui est d’office chef de file de l’opposition, sera choisi selon les suffrages qu’il a obtenus aux urnes. Personnes ne pourra lui contester cette qualité.<br />
<br />
Par conséquent, on n’aura pas besoin de manœuvres diverses pour désigner celui qui doit jouer le rôle du chef de file de l’opposition et donc, l’interlocuteur attitré du gouvernement en place. Cela suppose que la loi devra mettre à sa disposition toutes facilités pour exercer sa fonction, et lui à son tour prendra l’engagement d’appeler à l’apaisement et au calme ses nombreux électeurs.<br />
<br />
Telle est l’économie de la présente proposition de loi.<br />
<br />
<br />
<br />
LOI<br />
<br />
<br />
<br />
L’Assemblée Nationale et le Sénat ont adopté,<br />
<br />
Le Président de la République promulgue la Loi dont la teneur suit :<br />
<br />
Article 1er : les articles 3, 17, 20 et 21 de la Loi n°07/008 du 04 décembre 2007 portant statut de l’Opposition politique sont modifiés et complétés comme suit :<br />
<br />
«Article 3<br />
<br />
Les partis politiques, les regroupements politiques et les personnalités politiques dans les Assemblées délibérantes font une déclaration d’appartenance à la Majorité ou à l’Opposition politique, auprès des Bureaux respectifs de l’Assemblée Nationale, du Sénat, de l’Assemblée Provinciale, des Conseils de Ville, municipal, de secteur, de chefferie et du Représentant de leur famille politique»<br />
<br />
«Article 17<br />
<br />
L’organisation et le fonctionnement de l’Opposition politique au niveau nationale sont fixés par un règlement intérieur adopté par les Députés nationaux et les sénateurs, membres de l’Opposition politique.<br />
<br />
«Article 19<br />
<br />
Sans préjudice des dispositions de l’article 2 de la présente loi et sans qu’il ne soit nécessairement parlementaire, le meilleur des perdants de l’élection présidentielle est de droit chef de file et porte-parole de l’Opposition politique.<br />
<br />
Le chef de  file de l’Opposition politique est connu le jour même de la publication des résultats définitifs de l’élection présidentielle par la Cour Constitutionnelle.<br />
<br />
Après la publication des résultats définitifs par la Cour constitutionnelle, le meilleur perdant, devenu chef de file de l’Opposition politique, fait une déclaration officielle d’acceptation des résultats et félicite par la même occasion le vainqueur de l’élection présidentielle. Il lance un appel au calme et annonce son appartenance à l’Opposition républicaine.<br />
<br />
Si le meilleur des perdants refuse de reconnaitre les résultats définitifs de l’élection présidentielle publiés par la Cour constitutionnelle, il perd son droit au statut de Chef de file de l’Opposition politique au profit de celui qui vient en ordre utile du poids de l’élection présidentielle.<br />
<br />
Dans les 24 heures qui suivent la déclaration du Chef de file de l’Opposition politique, le Président de la République, le Président de l’Assemblée Nationale, le Président du Sénat, le Président de la Cour constitutionnelle et le Premier Ministre, chacun en ce qui le concerne, en prend acte ».<br />
<br />
« Article 20<br />
<br />
La déclaration d’acceptation des résultats définitifs publiés par la Cour constitutionnelle par le Chef de file de l’Opposition politique, ainsi que les différentes prises d’actes faites respectivement par le Président de la République, le Président de l’Assemblée Nationale, le Président du Sénat, le Président de la Cour constitutionnelle et le Premier Ministre, sont publiés au Journal Officiel de la République Démocratique du Congo ».<br />
<br />
«Article 21<br />
<br />
Le Chef de file de l’Opposition politique a rang du Premier Ministre au niveau national et du Vice-gouverneur au niveau provincial. Il jouit des avantages y afférents ».<br />
<br />
Article 2<br />
<br />
La présente loi entre en vigueur au jour de sa publication au Journal Officiel de la République Démocratique du Congo.<br />
<br />
Fait à Kinshasa, le ….<br />
<br />
Joseph KABILA KABANGE

Paix, stabilité…post-électorales en RDC. Présidentielle : Dr Jacques Mokako propose un statut particulier pour le Meilleur des perdants !

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*Les délégués au Dialogue ont mis en place une commission pour élaborer les mesures de confiance mutuelle Majorité- Opposition. Pour Jac...

Empêché d’atterrir à Kalemie. G7 : Charles Mwando Nsimba a frôlé la mort !

September 12, 2016

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<br />
*Les mots, chacun à sa place, utilisés par le G7 sont durs, proportionnels au préjudice subi par son Président en exercice, Charles Mwando Nsimba, Député national de son état, empêché,  pour la deuxième fois consécutive,  d’atterrir dans son fief de Kalemie, chef-lieu de la nouvelle province du Tanganyika. Pierre Lumbi Okongo  qui a animé une conférence de presse dominicale, dans l’après-midi, à Kinshasa, accuse ouvertement le Gouverneur de province.  Il en appelle au bon sens et  à la responsabilité des autorités congolaises, pour garantir les libertés politiques aux Opposants. Il confirme, par ailleurs, que le G7 répondra à l’appel du Rassemblement, pour le rendez-vous du lundi  19 septembre prochain. <br />
<br />
Le G7 refuse d’accepter que  pendant que l’on parle à tue-tête d’inclusivité, des actes d’exclusion se commettent ostentatoirement. Sur ses nerfs, Pierre Lumbi dégaine : « On continue à museler la population, on continue des arrestations arbitraires, on continue à positionner des forces de police à côté des sièges des partis politiques d’opposition, on continue à empêcher des Congolais de revenir chez eux avec des motifs montés de toutes pièces, on persévère à vouloir violer la Constitution ! ».  S’il fallait une des  preuves  de plus au G7 pour montrer à la face du monde entier,  l’absence de volonté du pouvoir,  de décrisper et d’apaiser le climat politique, en RDC, le sort réservé à l’avion qui transportait Charles Mwando Nsimba, 7 membres de sa délégation et 27 autres passagers, en est une parfaite  illustration.<br />
<br />
Au sujet du Dialogue politique, le G7 maintient ses préalables : la libération de tous les prisonniers politiques et d’opinion, l’ouverture des médias proches de l’opposition, l’arrêt définitif des poursuites injustifiées contre Moïse Katumbi, candidat déclaré à la présidentielle.<br />
<br />
Lundi 19 septembre prochain, le G7 sera dans la rue aux côtés des forces politiques et sociales acquises au changement, membres du Rassemblement. Des manifestations pacifiques grandeur-nature sont annoncées devant le siège national de la CENI, à Kinshasa, dans les différents bureaux de représentation au niveau des chefs-lieux des provinces ainsi qu’à travers le monde devant les représentations diplomatiques de la RDC.<br />
<br />
Lundi 19 septembre, le Rassemblement entend  déposer le préavis constitutionnel et exiger de la CENI, la convocation de la présidentielle 2016,  conformément à l’article 73 de la Constitution congolaise.<br />
<br />
La Pros.      <br />
<br />
<br />
<br />
Conférence de presse de ce dimanche 11 septembre 2016 tenue par Monsieur Pierre Lumbi Okongo<br />
<br />
Président en exercice du Groupe de Sept Partis Politiques (G7)<br />
<br />
Mesdames et Messieurs de la presse,<br />
<br />
Vous êtes sans doute au courant que l’avion qui transportait aujourd’hui notre Président, Mwando Nsimba, accompagné d’une délégation de 7 personnes, en plus de 27 autres passagers, de Lubumbashi vers Kalemie, a été détourné sur ordre du Gouverneur, vers BUKAVU où il a atterri à 11h12’.<br />
<br />
Les manœuvres d’atterrissage venaient,  pourtant,  d’être  annoncées quand, 5 minutes plus tard, le pilote annoncera que l’aéroport de Kalemie était fermé.<br />
<br />
Il  a donc été empêché à cet avion d’atterrir sur Kalemie où notre Président était attendu pour une réunion de travail.<br />
<br />
C’est la deuxième fois que Monsieur Mwando Nsimba, Député National, est empêché d’aller à la rencontre des citoyens congolais de sa circonscription, et cela est inacceptable.<br />
<br />
Nous condamnons de la façon la plus ferme ce genre de pratiques, qui n’ont jamais rien arrangé ni pendant l’époque coloniale, ni pendant le règne de Mobutu.<br />
<br />
Nous espérons que la majorité au pouvoir n’est pas en train de transformer notre pays en goulag.<br />
<br />
A l’époque où on parle à tue-tête d’inclusivité, il nous paraît particulièrement grave de constater que  sur terrain, des actes d’exclusion de la part de la Majorité au pouvoir se multiplient au quotidien :<br />
<br />
On continue à museler la population, on continue des arrestations arbitraires,<br />
<br />
On continue à positionner des forces de police à côté des sièges des partis politiques de l’Opposition,<br />
<br />
On continue à empêcher des congolais de revenir chez eux avec des motifs montés de toutes pièces,<br />
<br />
On persévère à vouloir violer la Constitution !<br />
<br />
Ces pratiques ne sont pas de nature à apporter la décrispation et l’apaisement que le G7 et le Rassemblement appellent de tous leurs vœux comme préalables à tout dialogue.<br />
<br />
Ces préalables sont connus : la libération de tous les prisonniers politiques et d’opinion, l’ouverture des médias proches de l’Opposition, l’arrêt définitif des poursuites injustifiées contre Moïse Katumbi, notre candidat à la présidentielle.<br />
<br />
Il faut que la Majorité arrête avec cette politique de la terre brûlée, cette arrogance  qui ne place pas le peuple congolais au centre de ses préoccupations.<br />
<br />
Ce peuple, aux côtés duquel le G7 et le Rassemblement se trouvent, (ce peuple) est prêt pour la grande mobilisation du lundi 19 septembre prochain afin de faire respecter notre Constitution  et ses délais constitutionnels, gage de notre prospérité et de notre unité nationale.<br />
<br />
Mesdames et messieurs de la presse,<br />
<br />
Je profite de cette tribune pour démentir catégoriquement une rumeur qui affirmerait que j’ai récemment rencontré le Chef de l’Etat.<br />
<br />
Monsieur Kabila n’est pas un diable.  Il est une personne avec qui j’ai travaillé pendant  de nombreuses années et que je respecte. S’il me demandait de le rencontrer, je ne m’en cacherai pas et je le ferai.<br />
<br />
J’irai lui rappeler ce que je lui ai déjà dit,  il y a un an : sa grandeur ne sera  renforcée que s’il faisait,  lui-même,  respecter et appliquer la Constitution congolaise sur laquelle il a prêté serment.<br />
<br />
Notre Président Mwando Nsimba, comme beaucoup d’autres, œuvrent,  depuis de nombreuses années,  pour le bien-être de tous les Congolais. Il est temps que les jeunes générations actuellement au pouvoir se ressaisissent, s’éloignent de l’égoïsme  et prennent conscience que c’est à eux de mener cette lutte pour la liberté et la démocratie dans notre pays.<br />
<br />
Il ne faut pas vous tromper, que personne ne se trompe, le peuple congolais ne laissera pas faire un petit groupe d’individus qui pensent être au-dessus de toute la population.<br />
<br />
Que Dieu bénisse notre pays.<br />
<br />
Fait à Kinshasa, le 11 septembre 2016.<br />
<br />
Pour le G7,<br />
<br />
Pierre Lumbi  Okongo,<br />
<br />
Président

Politique Empêché d’atterrir à Kalemie. G7 : Charles Mwando Nsimba a frôlé la mort !

*Les mots, chacun à sa place, utilisés par le G7 sont durs, proportionnels au préjudice subi par son Président en exercice, Charles Mwand...

Calendrier consensuel. Dialogue : vers la priorité aux élections Provinciales !

September 12, 2016

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*Très content et n’ayant rien à se reprocher sur la conduite de sa mission, le Facilitateur Edem Kodjo a rendu public,  un communiqué sur les derniers développements des travaux du Dialogue politique censé ouvrir la voie à des élections apaisées en RDC.<br />
<br />
Le 9 septembre, trois Commissions ont été mises en place. La Commission Election, présidée par le Président du Groupe parlementaire PPRD,  traitera du fichier électoral, de la séquence des élections, du budget ainsi que du financement des élections. Lors du débat général, la Majorité présidentielle a soutenu que le cycle électoral devrait commencer, après la refonte totale du fichier électoral, par les élections locales parce que, selon le Sénateur PPRD She Okitundu, il s’agit d’un arriéré électoral à éponger. Un autre ténor de la mouvance présidentielle a déclaré, par ailleurs, que les provinciales sont plus qu’une urgence dans la mesure où des cautions financières avaient été payées par des candidats Députés provinciaux en 2015. On ajoute que la CENI n’étant pas une banque pour faire des placements, ce serait faire amende honorable que d’organiser,  particulièrement,  les élections provinciales, quelle que soit l’option à lever.  D’ailleurs, soutient-on, les candidats Députés Provinciaux réclament qu’ils soient placés en première ligne, dans cette affaire liée notamment, aux options à lever sur les  séquences électorales.<br />
<br />
De son côté, l’Opposition pro-dialogue, dans sa pluralité, s’est montrée écartelée entre la position de la Majorité et l’option d’organiser,  en priorité,  la présidentielle et les législatives nationales au motif que la présidentielle est la seule élection constitutionnelle la plus importante et qu’elle constitue la raison d’être du Dialogue.<br />
<br />
Pourtant, il devient impossible de respecter les délais constitutionnels, faute de fichier électoral. Le fichier 2011 n’a pas été retenu par la CENI  qui privilégie l’établissement de nouvelles listes électorales. Une opération devant prendre au moins 16 mois.  Dans ses explications, la CENI a noté que le fichier 2011 excluait les jeunes majeurs et qu’il était corrompu et infecté.<br />
<br />
Les délégués au Dialogue ont presque tous partagé les arguments techniques de la CENI. Dans deux jours, on en saura un peu plus lorsque les Commissions auront dévoilé le secret de leurs discussions.<br />
<br />
La Commission Sécurisation s’occupera de la sécurisation du processus électoral et de la sécurité des personnes. La Commission Confiance et Equité examinera les mesures de confiance. On croit savoir qu’il s’agit de la transparence et du code de bonne conduite. Et, de l’instauration d’un comité de suivi, pour la mise en œuvre des résolutions. Dans le lot de garde-fous, il  n’est pas exclu que les angles soient arrondis jusqu’à rechercher comment, dans ce cadre du dialogue, rappeler tout le monde aux bons, pour l’acceptabilité de ses résolutions.

Politique Calendrier consensuel. Dialogue : vers la priorité aux élections Provinciales !

*Très content et n’ayant rien à se reprocher sur la conduite de sa mission, le Facilitateur Edem Kodjo a rendu public, un communiqué sur ...

Dialogue: aujourd\'hui, les commissions tranchent sur les questions à problème !

September 12, 2016

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<br />
Au dialogue convoqué par Kodjo, l'heure est aux travaux en commissions. Et, le bout du tunnel est en vue. Depuis le vendredi 9 septembre 2016, à la cité de l’Union Africaine, les délégués des différentes composantes ont été dispatchés en trois commissions thématiques. Dans chacun des groupes, il y a une assemblée et deux rapporteurs de la société civile ainsi que deux modérateurs. Un de la majorité présidentielle, l’autre de l’Opposition. Toutes les questions relatives à la crise électorale et politique sont sous examen. Durant tout au moins deux jours, ces commissions doivent produire des recommandations pertinentes à soumettre, sauf imprévu, le mardi 13 septembre prochain, à l’assemblée plénière du dialogue afin que les options soient levées. La fin de ce forum, d’après la feuille de route, c’est pour ce 15 septembre. Mais, d’aucuns présagent une prolongation. <br />
<br />
S’agissant des commissions créées, il y a celle chargée de la problématique des élections, de la sécurité, enfin, celle de mesure de confiance et équité. Les animateurs des commissions et leurs membres sont connus. Emmanuel Shadari, délégué de la Majorité Présidentielle, et Elisée Dimandja de l’Opposition coiffent la très problématique Commission Election. Au sein de cette dernière, différents aspects du processus électoral seront abordés. Assurément, encre et salive vont y couler. Car, la séquence des élections et la question du fichier électoral, entre autres, doivent y être passées au scalpel. Déjà, l’opinion se souviendra combien ces sujets avaient, avant comme durant le débat général au dialogue, suscité des passions dans le chef des politiques.<br />
<br />
La seconde commission dédiée à la sécurité traite de la sécurisation du processus électoral, des personnes et des leurs biens. Là, comme modérateurs il y a le professeur Mashako Mamba de la MP et Me Moise Nyarugabo pour le compte de l’Opposition. La commission ‘’confiance et équité ‘’ s’occupe, elle, de travailler sur les mesures de confiance, de la transparence ainsi que sur le code de bonne conduite. Raymond Tshibanda de la MP et Mokonda Bonza de l’Opposition en sont les modérateurs.<br />
<br />
Outre la partie congolaise, dans les commissions, figure un émissaire du groupe de soutien international à la facilitation menée par Edem Kodjo.<br />
<br />
Entre les lignes<br />
<br />
Les débats s’annoncent houleux. Surtout que les divergences de vues sont assez grandes sur bien des sujets entre l’Opposition et la Majorité, la société civile joue à la force tampon.<br />
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D’après des indiscrétions, les travaux du dialogue pourraient prendre plus de temps. Donc, la date butoir du 15 septembre peut ou pas être respectée. Dans cette voie, c’est au-delà du 19 septembre que ces pourparlers vont prendre fin.<br />
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Cependant, certains délégués prenant part au dialogue se retirent. Et, d’après des dires, d’autres s’apprêtent à le faire avant la prise des décisions qui violeraient la constitution de la République démocratique du Congo au grand dam de leurs consciences. Albert Moleka qui a quitté le navire le week-end dernier ne serait donc que le premier d’une longue liste à venir. Intox ou info ? Rien n’est sûr pour l’instant. Moleka pour sa part, explique que son geste est motivé par la non-exécution correcte de quelques points de la feuille de route du dialogue sortie des travaux du comité préparatoire, à l’Hôtel Béatrice auxquels il a participé. Un autre départ probable annoncé par des sceptiques est celui de l’église catholique, ce qui impliquerait que l’abbé Donatien Shole va cesser de fréquenter la cité de l’Union Africaine. Ce lundi, contre vents-et-marrées, les commissions thématiques poursuivront avec leurs tâches.

$Dialogue: aujourd\'hui, les commissions tranchent sur les questions à problème !$

Politique Dialogue: aujourd\'hui, les commissions tranchent sur les questions à problème !

Au dialogue convoqué par Kodjo, l'heure est aux travaux en commissions. Et, le bout du tunnel est en vue. Depuis le vendredi 9 septem...

Adhésion au Rassemblement. Election présidentielle : Me Lumuna Ndubu soutient la candidature de Moïse Katumbi

September 12, 2016

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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxWIxSoxoPPgO3sKF7NQzcb-4m3dyVR8kq1OS69oj1duj_9jk-jyKApi-RT0F1yx4Swm1Wx8Tjwkt_JXj-Et8RpqpxI-kIhXiksaV7Nf3mQNIC2MUNmo_F5Q2MnvDgbOQUMcrDvZpUXr0/s1600/Snapshot_297.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxWIxSoxoPPgO3sKF7NQzcb-4m3dyVR8kq1OS69oj1duj_9jk-jyKApi-RT0F1yx4Swm1Wx8Tjwkt_JXj-Et8RpqpxI-kIhXiksaV7Nf3mQNIC2MUNmo_F5Q2MnvDgbOQUMcrDvZpUXr0/s400/Snapshot_297.jpeg" width="400" /></a><br />
Il est sorti de sa réserve, Me Lumuna Ndubu. Au nom de la Ligue congolaise des Partis libéraux, Regroupement politique de l’Opposition extraparlementaire, il dit haut et fort, que s’il est quelqu’un  qui peut, dans les prochains challenges électoraux, rassurer le peuple Congolais dès lors qu’il est porté à la magistrature suprême du pays, c’est bien Moïse Katumbi. Dans un communiqué parvenu à votre quotidien hier, dans la soirée, il affirme joindre la voix de son Regroupement à celle du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement pour le respect de la constitution. Il rappelle, en outre, l’héritage de Mzee Laurent Désiré Kabila au peuple congolais  disant : ‘’Ne jamais trahir le Congo’’<br />
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Communiqué de la Ligue congolaise des Partis libéraux regroupement politique de l’Opposition extraparlementaire<br />
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La Ligue congolaise des partis libéraux regroupement politique de l’Opposition extraparlementaire communique à la meilleure attention de l’opinion nationale et internationale ce qui suit :<br />
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Article 1 : La Ligue Congolaise des partis libéraux regroupement politique de l’opposition extraparlementaire soutient à dater de ce jour, la candidature de Monsieur Moïse Katumbi à l’élection présidentielle.<br />
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Article 2 : estime qu’après avoir dirigé l’ex-province du Katanga à la satisfaction de la population locale, du peuple Congolais et de la Communauté internationale, l’ancien  Gouverneur est en mesure de procurer au peuple Congolais le bien-être politique, économique et social  qui lui font défaut depuis l’accession du pays à l’indépendance  le 30 juin 1960 jusqu’à nos jours.<br />
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Article 3 : lance un vibrant appel patriotique à tous les partis et regroupements politiques extra-institutionnels et à toutes les forces vives de la Nation en vue d’appuyer la candidature de l’ancien gouverneur du Katanga Moïse Katumbi à la magistrature suprême de notre pays.<br />
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Article 4 : Joint sa voix à celle du Rassemblement des Forces politiques et sociales acquises au changement, et exige le respect de la Constitution de la République, le Dialogue national politique réellement inclusif tout en rappelant au peuple congolais la devise de Mzee Laurent Désiré Kabila selon laquelle : ‘’Ne jamais trahir le Congo’’.<br />
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Fait à Kinshasa, le 11 septembre 2016<br />
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Pour la LCPL<br />
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Maitre Lumuna Ndubu<br />
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Porte-parole

Politique Adhésion au Rassemblement. Election présidentielle : Me Lumuna Ndubu soutient la candidature de Moïse Katumbi

Il est sorti de sa réserve, Me Lumuna Ndubu. Au nom de la Ligue congolaise des Partis libéraux, Regroupement politique de l’Opposition ext...

Des œuvres qui parlent : Laurent Batumona offre le Centre hospitalier Mokango à la population de Kinkole

September 12, 2016

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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEPE-FAvA-eyKOp5lPqI9Y0Y9QGnoPhpzBv-yR80VyLvr1l9H9O6oaui2Mjo4amlbpLZhh65TyGjygEyjCLZKAQAzGtAbMBsq29K38jYky_C-jAY-mZqYPaF4C3IbZGjA7rXsUo4xb0-Q/s1600/Snapshot_409.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEPE-FAvA-eyKOp5lPqI9Y0Y9QGnoPhpzBv-yR80VyLvr1l9H9O6oaui2Mjo4amlbpLZhh65TyGjygEyjCLZKAQAzGtAbMBsq29K38jYky_C-jAY-mZqYPaF4C3IbZGjA7rXsUo4xb0-Q/s400/Snapshot_409.jpeg" width="400" /></a><br />
Après cinq années d’intenses travaux, le Centre hospitalier Mokango, financé par la Fondation Munshy Frida, vient d’être  inauguré par le Ministre provincial de la ville de Kinshasa en charge de la Santé publique. M. Kabwiku. La cité touristique de Kinkole a connu une ambiance particulière le jeudi, 1er septembre 2016. D’un design exceptionnel en son genre, la construction de l’immeuble de trois étages, qui abrite le Centre hospitalier Mokango, a été rendue possible par l’intervention directe du Député national Laurent Batumona, le Président du Mouvement de Solidarité pour le Changement, MSC en sigle. A cette occasion, il a expliqué comment il a équipé le Centre hospitalier Mokango en  matériels médicaux, pimpants neufs, dernière génération, commandés aux Etats-Unis d’Amérique. C’est l’image marquante d’un compatriote qui  dote la localité de Kinkole d'un Centre hospitalier de niveau tertiaire pour assurer les soins de qualité aux Congolais malades. L’impressionnante structure médicale permettra de maitriser le flux des malades qui quittaient très souvent leurs milieux naturels pour des soins dans hôpitaux des communes lointaines de la ville de Kinshasa. Les consultations médicales sont fixées à 6 mille Francs afin de permettre l'accès de toute la population aux soins de qualité. On y trouve tous les services notamment, le laboratoire, la chirurgie, la maternité, l’imagerie, la pédiatrie, la kinésithérapie, la pharmacie et l’hospitalisation, sans oublier les services connexes. Construit avec une architecture futuriste, il ne serait pas faux de dire qu’on a affaire au plus fonctionnel, au plus spacieux, au plus somptueux et au plus beau des gratte-ciel de la Cité de Kinkole. Désormais, la commune de la N’sele a une référence grâce au Député Laurent Batumona et sa Fondation Frida Munshy.  <br />
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Les derniers préparatifs de l’inauguration du Centre hospitalier Mokango ont commencé, ce jeudi là, tôt le matin vers 8 heures. Le Médecin Directeur, l’Administrateur Gestionnaire de l’hôpital, les médecins, les infirmiers et les autres membres du personnel médical avaient déjà pris position de leur poste de travail. C’est à partir de neuf heures, heure de Kinshasa, que les invités venus de tous les coins de la ville et des  quartiers avoisinants comme de Pain Royal, Bibwa, Badara, Terre Jaune, Mikonga et N’sele ont pris place sur le lieu de la cérémonie d’inauguration. Les représentants  des  Entreprises industrielles UPAK, Pain Victoire, Kaleclo et Angel Cosmetic étaient au rendez-vous.<br />
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Parmi les officiels, on a noté, outre la présence du Ministre provincial de la Santé publique, le Bourgmestre de la Commune de la N’sele, des Députés nationaux,  Mgr Kwambamba, évêque auxiliaire  de la Ville de Kinshasa, Représentant personnel du Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, des notables, les membres des Associations et Mutualités, ainsi que des milliers de cadres et militants du Mouvement de Solidarité pour le Changement. La foule a été évaluée à plus ou moins mille personnes.<br />
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La cérémonie proprement dite a commencé à 12 heures 30’.<br />
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Dans son mot de bienvenu, le Bourgmestre de la commune de la Nsele a félicité la réalisation de cet immeuble qui s’inscrit dans le cadre du développement du secteur de la santé au pays.<br />
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Jadis, Kinkole n'offrait pas à la population un cadre adéquat pour une meilleure qualité de soins. Aujourd'hui, les habitants de cette localité sont fiers de disposer d'un Centre hospitalier  moderne, équipé et conforme aux normes internationales. Ainsi, le Bourgmestre a, au nom de la population, remercié le couple Batumona pour le développement de sa municipalité.  Il compte sur le dynamisme des agents de santé pour que les soins soient de meilleure qualité dans ce centre hospitalier nouvellement mis en service.<br />
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Selon le Médecin Chef de zone de santé de la N’sele, la pyramide sanitaire évolue constamment en fonction de la demande des populations. Il déclare, alors, que la Fondation Frida a vu juste pour arriver à offrir à la population cet édifice. Le Médecin Chef de zone a invité, en outre, les agents de santé à améliorer l'accueil des patients et la qualité des soins dans le Centre Hospitalier Mokango.<br />
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La présidente de la Fondation Frida Munshy, l’épouse de Laurent Batumona, a expliqué à l’assistance la nature des services spécialisés que va offrir le Centre hospitalier Mokango. Elle dit avoir répondu à la demande des membres de la Fondation Frida Munshy.<br />
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Le Centre Mokango dispose de 70 lits d’hospitalisation.<br />
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Pour sa part, le Ministre provincial de la Santé publique, M. Kabwiku  a félicité le Gouverneur de la Ville de Kinshasa, André Kimbuta, qu’il représentait à la cérémonie. Il a salué les sacrifices consentis par Mme Laurent Batumona  dans la réalisation de cette œuvre sociale combien louable.  Considérant la distance que parcourait la population de Kinkole vers les hôpitaux du centre-ville de Kinshasa pour recevoir des soins de santé.<br />
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Aussi, a-t-il recommandé aux malades de payer les frais nécessaires pour des soins de qualité. <br />
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Les administrés lui ont demandé qu’une ambulance soit affectée au Centre hospitalier Mokango. La population a également besoin des moustiquaires imprégnées pour  lutter contre la malaria. Message entendu. Quatre ballots de moustiquaires seront  distribués gratuitement par le Centre hospitalier Mokango.<br />
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Mgr Kwambamba a, avant de bénir cet hôpital, exhorté la population et le personnel médical à bien travailler pour l’humanité en soignant la population avec amour. Cet amour  de Jésus-Christ est témoigné ici par l’œuvre du Couple Laurent Batumona.<br />
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En homme souvent effacé et serviable, la présence du Député  Batumona a été très remarquée et applaudie par la population. Toujours humble et prêt à servir  quiconque qui l’approcher. Il  s’est donné corps et âme, non seulement pour la réalisation du Centre hospitalier Mokango,  mais surtout par l’accompagnement depuis la pose de la première pierre, à la construction de la fondation jusqu’à la charpente. Il ne s’est pas arrêté en mi-chemin, il a mis la climatisation dans toutes les chambres VIP et les grandes salles. Le Centre hospitalier Mokango a un restaurant. L’eau coule en continue avec le système de forage ainsi que la fourniture du courant électrique.<br />
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Un cocktail a été servi à gogo et  Mme Bipendu a agrémenté  l’assistance.

Santé Des œuvres qui parlent : Laurent Batumona offre le Centre hospitalier Mokango à la population de Kinkole

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