On est toujours mieux chez soi que chez autrui. Cinquante (50) Congolais ont été expulsés le lundi 2013 en Zambie. Ce désagrément résulte souvent de l’entêtement de ces derniers à ne pas se conformer aux règles et lois du pays d’accueil. Et pourtant, à titre préventif, le chef de poste de la Direction Générale de Migration (DGM) Kasumbalesa, Hilaire Longeli, avait déjà conseillé à tous ces Congolais qui désirent se rendre en Zambie de se conformer aux lois de ce pays pour éviter de tel traitement. Ils ont fait le sourd d’oreilles et la conséquence est affreuse. La plupart d’entre eux séjournent actuellement à Kasumbalesa, rapporte le chef de cette cité du Katanga frontalière de la Zambie.
Une vingtaine parmi ces expulsés vivent dans des familles d’accueil, tandis que d’autres passent la nuit à la Paroisse Saint-Jacques de Galilée.

Cette situation n’a pas laissé indifférent le chargé de rétablissement de la Croix-Rouge de Kasumbalesa. Ce dernier a déploré les conditions dans lesquelles vivent ces Congolais qui manqueraient de quoi se couvrir. La plupart des enfants vivant dans ce milieu souffriraient de la diarrhée, laisse entendre le chargé de la Croix-Rouge.

Auparavant, plus précisément au mois d’avril dernier, la police de migration zambienne avait arrêté trente-deux commerçants congolais en séjour irrégulier dans la localité de Mining Stone en Zambie, frontalière de Kasumbalesa.

De ce qui précède, il est à souligner qu’une telle avalanche doit servir des leçons à tous ceux qui veulent vivre à l’étranger. Lorsqu’ils se conforment aux lois du pays d’accueil, ils seront respectés et vivront en paix sans connaitre ce qui est arrivé à ces compatriotes à la recherche de mieux être en dehors de leur propre territoire.

Eugène Khonde
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