*Plus de 100 partis politiques sur 451 enregistrés au ministère de l’Intérieur ont signé, le samedi 8 février 2014, le Code de bonne conduite ainsi que le Protocole d’accord instituant le Comité de Liaison entre la CENI et les partis politiques en République Démocratique du Congo. 




Le mariage est ainsi scellé entre cette institution d’appui à la démocratie et les principaux fournisseurs des candidats aux différentes élections. D’après l’Abbé Apollinaire Malumalu, Président de la CENI, les Présidents des partis politiques qui n’ont pas eu l’occasion de signer ces documents, peuvent passer à la Maison des élections tout au long de ce mois de février, pour souscrire, librement, à ces actes d’engagements. Et, comme on pouvait s’y attendre, sous ces tentes géantes du Palais du peuple, des grandes figures de l’opposition étaient à compter au bout des doigts. 

Certains parmi eux avaient déjà dit non à cette double cérémonie de signature. Bien avant cette cérémonie de signature, ces deux instruments d’accompagnement du cycle électoral 2013-2016 ont été examinés et adoptés par la quasi-unanimité des mandataires des partis politiques dûment accrédités à la CENI. 

A ce jour, la CENI parle de 334 partis politiques qui ont déjà procédé à l’accréditation de leurs mandataires sur les 451 existants, soit 74,05 %. Il s’agit de 643 mandataires accrédités sur les 908 attendus soit, 71,2%, dont 226 femmes (35,14%) et 417 hommes (64, 85%.

C’est un pacte de responsabilité signé par les potentiels protagonistes aux élections qui vont bientôt avoir lieu en République Démocratique du Congo. La CENI, principale arbitre de ces empoignades électorales, les veut respectueuses des normes de déontologie de la vie publique. Pour la centrale électorale, si un des éléments clés de l’exercice de la démocratie est la tenue à intervalles périodiques d’élections libres, démocratiques et transparentes, permettant l’expression de la volonté populaire, il est également essentiel que ces élections soient tenues, de sorte que tous les électeurs puissent choisir leurs représentants dans un environnement sain, dans des conditions justes et transparentes qui stimulent une loyale concurrence politique. Pour parvenir à cette concurrence, la CENI a élaboré le Code de bonne conduite qui établit les normes non contraignantes nécessaires, à l’aune desquelles les actes et les acteurs pourront être jugés ou sanctionnés moralement.

Mais, il convient de signaler que le RCD/KML dont les mandataires sont en conflit de compétence ont, par l’intervention du Président de la CENI, signé ce Code de bonne conduite et le Protocole d’accord. En réalité, ce parti politique s’est pointé au Palais du peuple avec deux groupes de mandataires. Les uns représentant l’aile qui a destitué Antipas Mbusa Nyamwisi et d’autres, se réclamant du leader déchu. Devant ce quiproquo, Malumalu a coupé la poire en deux, en accordant la signature à la partie reconnue par le ministère de l’Intérieur. «Nous sommes dans le cadre d’une institution d’appui à la démocratie. Je voudrais attirer l’attention des mandataires parce que je pense que les élections relèvent du domaine de l’ordre. Et, il faut donc nous comporter les uns et les autres en hommes raisonnables et de bonne foi», a-t-il exhorté. Ce, avant d’indiquer que lorsque la CENI communique la décision du ministère de l’Intérieur qui a en charge la gestion du dossier des partis politiques, cette CENI n’entend pas négocier avec les partis politiques sur ces décisions. «Si vous n’êtes pas d’accord avec la décision, il faut aller au ministère de l’Intérieur», a-t-il conseillé.


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