Une révélation inédite. King Kester Emeneya préparait une rencontre de tous les artistes de la province du Bandundu en vue de créer un cadre fédérateur visant à cimenter la cohésion au niveau de la province.
L’artiste avait dévoilé cette idée lors du jubilé d’argent de l’église du Saint Esprit de l’apôtre Tambu Lukoki organisé au mois de novembre 2013 dans la commune de Ngaba auquel il avait pris part juste avant son voyage pour des soins en Europe.
Jean-Marie Ntantu Mey, promoteur du Forum d’associations des ressortissants du Bandundu ( Frd/Bdd), qui avait échangé avec l’artiste-musicien à l’occasion de ce jubilé, a fait ce témoignage considéré comme une révélation inédite. Pour ce dernier, la mort de ce grand artiste est une véritable perte, non seulement pour le Fard/Bdd ou pour le Conseil national de la culture (CNC) mais aussi pour toute la République démocratique du Congo.
Aîné des artistes musiciens de ce coin de la République, après Tabu Ley et Ndombe Opetum, King Kester Emeneya avait pris l’engagement de mettre sur pied un cadre fédérateur devant regrouper les artistes de la province du Bandundu dans toute leur diversité. Musiciens, comédiens, peintres, architectes, écrivains, chorégraphes, sculpteurs et autres devraient, selon l’idée de Jean Mubiala Emeneya, se mettre ensemble en vue de travailler pour la promotion de la culture de la province.
Selon Jean-Marie Ntantu Mey, le patron de Victoria Eleison avait promis de se mettre à l’œuvre après son retour de l’Europe où il était parti pour des soins de santé. "Cette initiative, Jean Mubiala Emeneya l’a prise dans l’esprit du Far/Bdd qui a toujours prôné l’organisation autonome des uns et des autres pour le bon développement de la province, voire du pays. Outre le fait qu’il était l’aîné des musiciens, Kester avait la qualité de fédérer ses collègues artistes. Déjà, ce jour-là, il m’avait confié qu’il avait des problèmes de santé. C’est pourquoi il était obligé de voyager en Europe pour se faire soigner. Et qu’à son retour, il pouvait se mettre à l’œuvre pour rassembler ses collègues artistes de tous les secteurs", a souligné Ntantu Mey.
Pour le promoteur du Far/Bdd, la responsabilité revient maintenant à Reddy Amisi. "Après Nkwamambu, c’est Reddy Amisi qui doit prendre le relais du travail que devrait faire Kester pour amener les artistes du Bandundu à travailler dans l’entente et la cohésion. Dans cette tâche, il doit être secondé par Werrason", a-t-il indiqué.
PERENNISER LES ŒUVRES D’ EMENEYA
De son vivant, Kester Emeneya était fier de se savoir du Bandundu en général et de Kikwit en particulier, contrairement à d’autres personnes qui renient leurs origines. Selon le promoteur du Far/Bdd, Jean Mubiala a mis en exergue les valeurs culturelles de sa province. "Nous estimons qu’il n’est pas bon de renier ses origines. Bien au contraire, il faut en être fier, car même Jésus-Christ reconnaissait qu’il était de Nazareth. Voilà un autre élément positif de l’illustre disparu", a souligné le promoteur du Far.
Les œuvres de Nkwamambu doivent être pérennisées. C’est du moins en ces termes que le mécène Didi Kinwani a suggéré au promoteur du Far/Bdd. S’accordant sur cette idée, d’autres ont soutenu que la mémoire ou le travail abattu par tous les artistes du Bandundu soit aussi pérennisé. C’est le cas de Tabu Ley, Ndombe Opetum, Mikanza Mobiem, André Luzubu, Doudou Ngafura, etc.
FARD/BDD : CAP SUR LES PROJETS DE DEVELOPPEMENT
13 ans après son existence, le Fard/Bdd s’engage à mener des actions de développement pour la province. C’est du moins ce qui ressort de la réunion d’évaluation organisée au centre Lindonge à laquelle avaient pris part ceux qui, pendant 13 ans, se sont impliqués dans le fonctionnement de cette structure.
Ce sont ces gens qui constituent pratiquement la dynamique des apôtres pour l’entente et l’unité du Bandundu, artisans de la cohésion nationale et provinciale. Il s’agit des hommes et femmes des médias, des religieux, des autorités traditionnelles et des membres du Far.
Les actions déjà réalisées ont été épinglées à cette réunion d’évaluation. C’est le cas de la Conférence pour le développement du Bandundu (Codeba) dont la conception revient au Far, des concertations avec la Monuc avec William Swing pour la prolongation de l’enrôlement dans le Bandundu. Pour l’avenir, le Far/Bdd met le cap sur les actions du développement de la province. Aussi, la structure s’est engagée à travailler pour amener les acteurs politiques de la province à travailler dans la synergie au delà de leurs partis politiques. Dorian KISIMBA
Aîné des artistes musiciens de ce coin de la République, après Tabu Ley et Ndombe Opetum, King Kester Emeneya avait pris l’engagement de mettre sur pied un cadre fédérateur devant regrouper les artistes de la province du Bandundu dans toute leur diversité. Musiciens, comédiens, peintres, architectes, écrivains, chorégraphes, sculpteurs et autres devraient, selon l’idée de Jean Mubiala Emeneya, se mettre ensemble en vue de travailler pour la promotion de la culture de la province.
Selon Jean-Marie Ntantu Mey, le patron de Victoria Eleison avait promis de se mettre à l’œuvre après son retour de l’Europe où il était parti pour des soins de santé. "Cette initiative, Jean Mubiala Emeneya l’a prise dans l’esprit du Far/Bdd qui a toujours prôné l’organisation autonome des uns et des autres pour le bon développement de la province, voire du pays. Outre le fait qu’il était l’aîné des musiciens, Kester avait la qualité de fédérer ses collègues artistes. Déjà, ce jour-là, il m’avait confié qu’il avait des problèmes de santé. C’est pourquoi il était obligé de voyager en Europe pour se faire soigner. Et qu’à son retour, il pouvait se mettre à l’œuvre pour rassembler ses collègues artistes de tous les secteurs", a souligné Ntantu Mey.
Pour le promoteur du Far/Bdd, la responsabilité revient maintenant à Reddy Amisi. "Après Nkwamambu, c’est Reddy Amisi qui doit prendre le relais du travail que devrait faire Kester pour amener les artistes du Bandundu à travailler dans l’entente et la cohésion. Dans cette tâche, il doit être secondé par Werrason", a-t-il indiqué.
PERENNISER LES ŒUVRES D’ EMENEYA
De son vivant, Kester Emeneya était fier de se savoir du Bandundu en général et de Kikwit en particulier, contrairement à d’autres personnes qui renient leurs origines. Selon le promoteur du Far/Bdd, Jean Mubiala a mis en exergue les valeurs culturelles de sa province. "Nous estimons qu’il n’est pas bon de renier ses origines. Bien au contraire, il faut en être fier, car même Jésus-Christ reconnaissait qu’il était de Nazareth. Voilà un autre élément positif de l’illustre disparu", a souligné le promoteur du Far.
Les œuvres de Nkwamambu doivent être pérennisées. C’est du moins en ces termes que le mécène Didi Kinwani a suggéré au promoteur du Far/Bdd. S’accordant sur cette idée, d’autres ont soutenu que la mémoire ou le travail abattu par tous les artistes du Bandundu soit aussi pérennisé. C’est le cas de Tabu Ley, Ndombe Opetum, Mikanza Mobiem, André Luzubu, Doudou Ngafura, etc.
FARD/BDD : CAP SUR LES PROJETS DE DEVELOPPEMENT
13 ans après son existence, le Fard/Bdd s’engage à mener des actions de développement pour la province. C’est du moins ce qui ressort de la réunion d’évaluation organisée au centre Lindonge à laquelle avaient pris part ceux qui, pendant 13 ans, se sont impliqués dans le fonctionnement de cette structure.
Ce sont ces gens qui constituent pratiquement la dynamique des apôtres pour l’entente et l’unité du Bandundu, artisans de la cohésion nationale et provinciale. Il s’agit des hommes et femmes des médias, des religieux, des autorités traditionnelles et des membres du Far.
Les actions déjà réalisées ont été épinglées à cette réunion d’évaluation. C’est le cas de la Conférence pour le développement du Bandundu (Codeba) dont la conception revient au Far, des concertations avec la Monuc avec William Swing pour la prolongation de l’enrôlement dans le Bandundu. Pour l’avenir, le Far/Bdd met le cap sur les actions du développement de la province. Aussi, la structure s’est engagée à travailler pour amener les acteurs politiques de la province à travailler dans la synergie au delà de leurs partis politiques. Dorian KISIMBA
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