Situé à proximité de Mbakana, à 140 Km de Kinshasa, au célèbre Plateau de Bateke, IBI Village a vibré dans l’ambiance de la 5ème édition des Journées Portes Vertes, qui se sont tenues, du 4 au 6 juillet 2014, sous l’impulsion du Groupe d’Initiatives pour l’Agroforesterie en Afrique, GI Agro, avec la participation des plusieurs partenaires dont la BRALIMA-RDC.
Une saison effervescente caractérisée par différentes activités qui ont donné quintessence aux journées, tant du point de vue didactique que de loisirs. Les Portes Vertes d’IBI VILLAGE ont accueilli près de 4500 visiteurs venus vivre la démonstration d’une campagne congolaise moderne, dynamique et respectueuse de l’environnement. Cette édition 2014 avait pour objectif de planter un maximum d’arbres afin de donner un coup de pouce à la planète en augmentant la capacité du puits de carbone : «BE IBI – ETRE IBI Villageois».
La particularité de cette année a été affichée avec présence de la Bralima qui s’est impliquée activement pour la réussite du festival. Le Brasseur le plus vert de la RDC s’est associée, pendant 3 jours, au GI Agro, pour lutter contre la déforestation et sensibiliser la population congolaise sur le rôle capitale des arbres dans la réduction des émissions des gaz à effet de serre.
Pour joindre l’utile à l’agréable, la Bralima a érigé un stand sur place pour exposer sa politique environnementale et son résultat à impact visible sur le terrain. Dans ce stand, les visiteurs ont palpé les réalités sur la production du riz local cultivé au pays avec le soutien du Projet Riz grâce à la Fondation Bralima. Ce riz local, il convient de le souligner, est utilisé pour la fabrication des boissons.
Outre l’exposition agricole, la première firme brassicole de la RDC a organisé une conférence qui lui a permis de présenter sa politique engagée et ses actions pour la préservation de l’environnement et la promotion du développement durable.
Gratien KITAMBALA a, à l’occasion, parlé sur la politique verte de la Brasserie, traduite sur un vaste programme dénommé Brewing A Better Future, ‘‘BABF’’. En effet, le responsable de communication de la Bralima a énuméré les 5 axes majeurs de ce programme qui vise, singulièrement, l’amélioration continue de l’impact environnemental de son activité et de ses marques et la prise en compte des communautés locales. Pour lui, L’énergie, l’eau, l’agriculture, la chaîne d’approvisionnement et la consommation responsable sont cinq des sept points clés d’intervention du programme’’.
Brasseur vert
Gratien KITAMBALA a insisté sur le fait que le concept ‘‘Brasseur d’un avenir meilleur’’ est une démarche de développement durable de la Bralima. Car, il tient compte de l’écologie et du développement socio-économique du pays.
Etant une entreprise citoyenne qui aspire au bien-être de la population, la Bralima est très préoccupée par le problème du réchauffement climatique et la lutte contre la déforestation.
A cette occasion des journées Portes Vertes, la géante de l’industrie brassicole a procédé au reboisement d’arbres à la station IBI Village. Ce geste vient de confirmer l’engagement et la contribution de la Bralima dans la protection de l’homme et la préservation de l’environnement.
C’est Mme Yvonne Tshilemb qui a reboisé le site en plantant, de manière symbolique, une jeune plante d’Acacia, dans la pépinière de la Bralima. Très heureuse, la Directrice des Ressources Humaines de la Brasserie a fait savoir qu’avec son programme BABF, l’entreprise ne ménage aucun effort pour préserver l’environnement et bâtir un avenir meilleur. ‘‘La Bralima ne produit pas tout simplement des boissons de qualités supérieures, mais elle investit également dans le développement durable’’, a-t-elle déclaré.
Pour Mme Tshilemb, cet acte s’inscrit dans le cadre de la vision globale de HEINEKEN dans le programme BABF et son impact environnemental au niveau de la Bralima pour le bien-être de la communauté dans laquelle le brasseur opère depuis 1923. Puisque la protection de la planète concerne tout le monde, la Brasserie s’est investie pour soutenir le projet et collaborer avec IBI Village afin, qu’ensemble, ils puissent faire le reboisement des arbres. ‘‘Ma joie est immense. Je ne dois qu’être fière d’appartenir à la Bralima et aussi à HEINEKEN. Ici, nous ne sommes pas qu’employés mais aussi comme des personnes qui puissent contribuer à la sauvegarde du développement sur notre planète’’, a conclu la DRH.
Responsabilité sociale face à l’environnement
Par ailleurs, «La Responsabilité sociale des entreprises face aux défis de l’environnement» a été le thème abordé par le Professeur Emanuel BIYE MAKALI, lors de la conférence de la Bralima, le 5 juillet à IBI Village.
Expert environnementaliste et responsable de la Régie d’Assainissement des Travaux Publics, il a orienté son intervention vers l’impact des actions que mène la Bralima pour la protection de l’environnement. Ce qui fait que, explique-t-il, l’entreprise a finalement démontré qu’elle tient compte du social de l’environnement où elle opère. Et cela, elle gagnera en plus de son objectif principal.
Pour l’expert, une entreprise qui se lance dans une telle politique va plus gagner, du point de vue de cotation au niveau international où les financements sont assujettis à cet aspect de la protection de l’environnemental.
Par ailleurs, la politique de la Bralima d’investir pour la sauvegarde de la nature a été encouragée par Jean LEJOLY, Coordonnateur du GI Agro. Ce dernier a salué, également, l’acte posé de reboisement du site par la Brasserie, qui relève plusieurs avantages pour l’humanité, en général, et toute la population de la RD-Congo où elle est installée depuis 1923, en particulier. Jean LEJOLY s’est exprimé en ce terme : « Nous sommes très contents que la Bralima nous ait fait confiance pour gérer ce puits carbone, avec ses propres moyens, et qui sera pour elle une garantie de fixation de carbone. Nous avons ici des acacias à la pépinière de la Bralima, qui seront plantés dès la saison de pluie et qui pousseront rapidement. Il y a en vue 100 T de carbone à l’hectare».
Doublé d’une foire, ce festival rural agricole a permis aux partenaires de communiquer leurs activités et leurs visions du développement rural en RD. Congo. Cadre idéal d’un vrai partenariat public –privé- population, les journées Portes Vertes ont aussi été une aubaine pour IBI Village de faire la promotion de la diversité de ses produits et de faire apprécier leur grande qualité. Cet évènement de renommée internationale a regroupé les Autorités de la RDC, les grandes institutions internationales ainsi que différents acteurs influents dans le domaine des écosystèmes et de l’environnement. Pour la première fois cette année, on a noté la participation de la Banque africaine de développement (BAD), associée pour la circonstance au Fonds pour les Forêts du Bassin du Congo (FFBC) ainsi que de la Banque Mondiale. Egalement, des écoles, universités de Kinshasa et tant d’autres invités de marques ont pris part aux tables rondes thématiques (TRT) pendant les Portes Vertes afin de les sensibiliser de manière attrayante sur la problématique de la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Zoom sur IBI Village
Pour ceux qui ne le savent pas, la station d’IBI Village est un endroit très spécial en RDC. Dirigé par deux opérateurs forestiers (GI Agro et Novacel), le site développe deux activités principales, à savoir : l’agroforesterie qui est utilisée pour la production agricole mais aussi pour générer des crédits-carbone et la protection de l’environnement mais avec la valeur ajoutée de contribuer à l’enrichissement social et économique des communautés locales. Environ 2200 hectares, cet espace vert et vaste unique d’agroforesterie a été officiellement mis en œuvre lors de la plantation puits de carbone en juillet 2008.
Il développe un processus dans lequel le bilan des surfaces artificiellement reboisées gagnera sur la dynamique de déforestation. 700 ha d’acacias ont été plantés la première année et une moyenne de 900 ha sera plantée les années suivantes. Les plantes poussent dans la pépinière du site qui a une capacité de 1 million de plantes par année. Plus de 35 espèces sont utilisées, la majorité étant constituée d’acacias, de pins et d’eucalyptus. La surface est divisée en blocs de 100 ha, eux-mêmes subdivisés en champs de plantation de 23 ha chacun. Chaque hectare reçoit entre 900 et 1 111 arbres selon l’espèce utilisé. Pour empêcher les feux de brousse de détruire la plantation, un fossé de 25 m de large entoure les blocs. A l’échéance 2017, Ibi Village livrera un minimum de 1 million de tonnes de CO2. A l’heure actuelle, IBI Village est le seul programme qui livrera des crédits carbone forestiers en RDC. Au total, son Puits de carbone séquestrera 2.4 millions de tonnes de CO2 de façon permanente, c‘est-à-dire, pendant au moins 30 ans.
Ce Puits de carbone forestier remplacera la savane herbeuse par un boisement. Ceci permettra non seulement de piéger le gaz carbonique de l’atmosphère, pendant la croissance des arbres mais aussi de faire disparaître les feux de savane, producteurs de rejets de CO2 et de CH4 dans l’atmosphère. En effet, outre les océans et leur plancton, ce sont bien les puits de carbone forestiers qui permettent une séquestration optimale et naturelle du gaz carbonique ou CO2.
Jordache Diala
Le direct
La particularité de cette année a été affichée avec présence de la Bralima qui s’est impliquée activement pour la réussite du festival. Le Brasseur le plus vert de la RDC s’est associée, pendant 3 jours, au GI Agro, pour lutter contre la déforestation et sensibiliser la population congolaise sur le rôle capitale des arbres dans la réduction des émissions des gaz à effet de serre.
Pour joindre l’utile à l’agréable, la Bralima a érigé un stand sur place pour exposer sa politique environnementale et son résultat à impact visible sur le terrain. Dans ce stand, les visiteurs ont palpé les réalités sur la production du riz local cultivé au pays avec le soutien du Projet Riz grâce à la Fondation Bralima. Ce riz local, il convient de le souligner, est utilisé pour la fabrication des boissons.
Outre l’exposition agricole, la première firme brassicole de la RDC a organisé une conférence qui lui a permis de présenter sa politique engagée et ses actions pour la préservation de l’environnement et la promotion du développement durable.
Gratien KITAMBALA a, à l’occasion, parlé sur la politique verte de la Brasserie, traduite sur un vaste programme dénommé Brewing A Better Future, ‘‘BABF’’. En effet, le responsable de communication de la Bralima a énuméré les 5 axes majeurs de ce programme qui vise, singulièrement, l’amélioration continue de l’impact environnemental de son activité et de ses marques et la prise en compte des communautés locales. Pour lui, L’énergie, l’eau, l’agriculture, la chaîne d’approvisionnement et la consommation responsable sont cinq des sept points clés d’intervention du programme’’.
Brasseur vert
Gratien KITAMBALA a insisté sur le fait que le concept ‘‘Brasseur d’un avenir meilleur’’ est une démarche de développement durable de la Bralima. Car, il tient compte de l’écologie et du développement socio-économique du pays.
Etant une entreprise citoyenne qui aspire au bien-être de la population, la Bralima est très préoccupée par le problème du réchauffement climatique et la lutte contre la déforestation.
A cette occasion des journées Portes Vertes, la géante de l’industrie brassicole a procédé au reboisement d’arbres à la station IBI Village. Ce geste vient de confirmer l’engagement et la contribution de la Bralima dans la protection de l’homme et la préservation de l’environnement.
C’est Mme Yvonne Tshilemb qui a reboisé le site en plantant, de manière symbolique, une jeune plante d’Acacia, dans la pépinière de la Bralima. Très heureuse, la Directrice des Ressources Humaines de la Brasserie a fait savoir qu’avec son programme BABF, l’entreprise ne ménage aucun effort pour préserver l’environnement et bâtir un avenir meilleur. ‘‘La Bralima ne produit pas tout simplement des boissons de qualités supérieures, mais elle investit également dans le développement durable’’, a-t-elle déclaré.
Pour Mme Tshilemb, cet acte s’inscrit dans le cadre de la vision globale de HEINEKEN dans le programme BABF et son impact environnemental au niveau de la Bralima pour le bien-être de la communauté dans laquelle le brasseur opère depuis 1923. Puisque la protection de la planète concerne tout le monde, la Brasserie s’est investie pour soutenir le projet et collaborer avec IBI Village afin, qu’ensemble, ils puissent faire le reboisement des arbres. ‘‘Ma joie est immense. Je ne dois qu’être fière d’appartenir à la Bralima et aussi à HEINEKEN. Ici, nous ne sommes pas qu’employés mais aussi comme des personnes qui puissent contribuer à la sauvegarde du développement sur notre planète’’, a conclu la DRH.
Responsabilité sociale face à l’environnement
Par ailleurs, «La Responsabilité sociale des entreprises face aux défis de l’environnement» a été le thème abordé par le Professeur Emanuel BIYE MAKALI, lors de la conférence de la Bralima, le 5 juillet à IBI Village.
Expert environnementaliste et responsable de la Régie d’Assainissement des Travaux Publics, il a orienté son intervention vers l’impact des actions que mène la Bralima pour la protection de l’environnement. Ce qui fait que, explique-t-il, l’entreprise a finalement démontré qu’elle tient compte du social de l’environnement où elle opère. Et cela, elle gagnera en plus de son objectif principal.
Pour l’expert, une entreprise qui se lance dans une telle politique va plus gagner, du point de vue de cotation au niveau international où les financements sont assujettis à cet aspect de la protection de l’environnemental.
Par ailleurs, la politique de la Bralima d’investir pour la sauvegarde de la nature a été encouragée par Jean LEJOLY, Coordonnateur du GI Agro. Ce dernier a salué, également, l’acte posé de reboisement du site par la Brasserie, qui relève plusieurs avantages pour l’humanité, en général, et toute la population de la RD-Congo où elle est installée depuis 1923, en particulier. Jean LEJOLY s’est exprimé en ce terme : « Nous sommes très contents que la Bralima nous ait fait confiance pour gérer ce puits carbone, avec ses propres moyens, et qui sera pour elle une garantie de fixation de carbone. Nous avons ici des acacias à la pépinière de la Bralima, qui seront plantés dès la saison de pluie et qui pousseront rapidement. Il y a en vue 100 T de carbone à l’hectare».
Doublé d’une foire, ce festival rural agricole a permis aux partenaires de communiquer leurs activités et leurs visions du développement rural en RD. Congo. Cadre idéal d’un vrai partenariat public –privé- population, les journées Portes Vertes ont aussi été une aubaine pour IBI Village de faire la promotion de la diversité de ses produits et de faire apprécier leur grande qualité. Cet évènement de renommée internationale a regroupé les Autorités de la RDC, les grandes institutions internationales ainsi que différents acteurs influents dans le domaine des écosystèmes et de l’environnement. Pour la première fois cette année, on a noté la participation de la Banque africaine de développement (BAD), associée pour la circonstance au Fonds pour les Forêts du Bassin du Congo (FFBC) ainsi que de la Banque Mondiale. Egalement, des écoles, universités de Kinshasa et tant d’autres invités de marques ont pris part aux tables rondes thématiques (TRT) pendant les Portes Vertes afin de les sensibiliser de manière attrayante sur la problématique de la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Zoom sur IBI Village
Pour ceux qui ne le savent pas, la station d’IBI Village est un endroit très spécial en RDC. Dirigé par deux opérateurs forestiers (GI Agro et Novacel), le site développe deux activités principales, à savoir : l’agroforesterie qui est utilisée pour la production agricole mais aussi pour générer des crédits-carbone et la protection de l’environnement mais avec la valeur ajoutée de contribuer à l’enrichissement social et économique des communautés locales. Environ 2200 hectares, cet espace vert et vaste unique d’agroforesterie a été officiellement mis en œuvre lors de la plantation puits de carbone en juillet 2008.
Il développe un processus dans lequel le bilan des surfaces artificiellement reboisées gagnera sur la dynamique de déforestation. 700 ha d’acacias ont été plantés la première année et une moyenne de 900 ha sera plantée les années suivantes. Les plantes poussent dans la pépinière du site qui a une capacité de 1 million de plantes par année. Plus de 35 espèces sont utilisées, la majorité étant constituée d’acacias, de pins et d’eucalyptus. La surface est divisée en blocs de 100 ha, eux-mêmes subdivisés en champs de plantation de 23 ha chacun. Chaque hectare reçoit entre 900 et 1 111 arbres selon l’espèce utilisé. Pour empêcher les feux de brousse de détruire la plantation, un fossé de 25 m de large entoure les blocs. A l’échéance 2017, Ibi Village livrera un minimum de 1 million de tonnes de CO2. A l’heure actuelle, IBI Village est le seul programme qui livrera des crédits carbone forestiers en RDC. Au total, son Puits de carbone séquestrera 2.4 millions de tonnes de CO2 de façon permanente, c‘est-à-dire, pendant au moins 30 ans.
Ce Puits de carbone forestier remplacera la savane herbeuse par un boisement. Ceci permettra non seulement de piéger le gaz carbonique de l’atmosphère, pendant la croissance des arbres mais aussi de faire disparaître les feux de savane, producteurs de rejets de CO2 et de CH4 dans l’atmosphère. En effet, outre les océans et leur plancton, ce sont bien les puits de carbone forestiers qui permettent une séquestration optimale et naturelle du gaz carbonique ou CO2.
Jordache Diala