Sourires aux lèvres, plusieurs dizaines de pensionnés, de veufs (pour la plupart de troisième âge) et orphelins reconnus par l’Institut national de sécurité sociale (INSS) du district de Kikwit, dans la province de Bandundu, reçoivent à tour de rôle, leurs paiements du deuxième trimestre 2014, conformément à la législation et au calendrier y afférents.

 

Selon la cartographie de cette institution, le district de Kikwit est constitué de la ville de Kikwit, elle-même, avec ses quatre communes, des territoires de Feshi, de Bulungu , de Kahemba, de Masimanimba, de Kenge et de Gungu.

Le responsable de l’INSS/district de Kikwit, Faustin Kinier Muliahn affirme que ce paiement qui se déroule dans des sites bien déterminés, selon les lieux de résidence des bénéficiaires, est le fruit de leurs cotisations sociales mensuelles versées pendant qu’ils œuvraient encore dans leurs entreprises respectives durant plusieurs années.

Le lancement de ces opérations a eu lieu, le jeudi 3 juillet 2014, dans la salle polyvalente des frères joséphites de Kinzambi, site du quartier Ndeke-Zulu dans la commune de Nzinda à Kikwit 3 par Faustin Kinier Muliahn, Responsable de l’INSS district de Kikwit devant plusieurs bénéficiaires et invités dans une ambiance de fête.

Kinier s’est évertué, après le lancement, à faire la ronde des quatre communes, à savoir, Lukemi, Kazamba, Nzinda, avant de boucler la boucle, dans la commune de Lukolela où est situé le bureau de l’INSS. Cette tournée a permis au numéro un de l’INSS – Kikwit de vérifier la façon dont les paiements s’effectuent afin de vite intervenir, en cas des difficultés.

Dans son adresse, Kinier Muliahn a invité les retraités à aider leurs amis, fils et filles encore actifs à respecter leurs prestations pour qu’ils puissent, un jour, jouir de droits inhérents à cette catégorie d’hommes. Il faut pour cela que les chefs d’entreprises ou sociétés puissent être à la page avec des cotisations comme l’exigent les méandres de la sécurité sociale.

«Nous rendons hommage à notre hiérarchie du fait qu’actuellement, les rentes allouées ne connaissent plus de retards», a déclaré Kinier, en regrettant le fait que certains employeurs ne retiennent plus de cotisations de leurs ouvriers à la source. «C’est un grand tort à leurs employés, car devenus vieux, et n’étant pas en règle avec l’INSS, ils ne recevront donc pas leurs rentes. Les employeurs donc doivent revenir sur les bons sentiments, en versant régulièrement les cotisations sociales de leurs employés. Il arrive des fois où des employeurs détournent les cotisations de leurs employés», a-t-il ajouté.

Des filières historiques renseignent que l’Institut national de sécurité sociale s’appelait d’abord, «la caisse des pensionnés ». Le changement de la dénomination était intervenu en 1961.

«C’est la sixième fois que je reçois mon argent auprès de l’INSS. Je le reçois souvent après trois mois. Pourtant, mon employeur versait des cotisations à la fin de chaque mois. Je demande donc à l’INSS de nous payer aussi de façon mensuelle», indique Jacques Longongo, un des retraités rencontrés dans la commune de Lukolela.

Macaire Makisi

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