Des discussions qui, dès le départ, ont failli tourner au vinaigre, se sont, finalement, soldées par un franc succès, à Brazzaville. Les parties prenantes dont les éléments de la Seleka qui présentaient, comme il fallait s’y attendre, des exigences extrémistes, ont plié l’échine devant les vertus de l’arbre à palabre ainsi planté, pour ramener de l’ordre dans la boutique.



 Depuis le départ de Michel Djotodja et l’arrivée de Mme Cathérine Samba Sanza, la situation est restée très corsée, à Bangui. Avec des effets pervers sur des villes et territoires voisins, dans la partie Nord-Est de la RD. Congo. Des nombreux réfugiés, venus sur la pointe des pieds  en RDC  à la suite des affres dues aux affrontements à l’arme lourde et légère, n’attendraient pas moins bien qu’un retour au calme dans leur pays, pour s’y retrouver. La signature, ce jeudi 24 juillet 2014, à Brazzaville, au Congo voisin,  d’un accord de cessation des hostilités et violences est un pas de plus franchi dans  la normalisation du climat politique à Bangui. Des efforts  supplémentaires sont, certes, à conjuguer, pour sceller le pacte de réconciliation entre  frères et sœurs centrafricains. Voilà pourquoi, Denis Sassou N’guesso, Babacar Gaye, Abdoulaye Bathily et Soumeylou Boubèye Maiga,  sous la médiation de laquelle ces laborieuses négociations se sont déroulées, devront encore agir, pour la suite des événements, avec la tenue, déjà annoncée, d’un forum de réconciliation nationale.
Lors du Forum sur la réconciliation nationale inter-centrafricaine,  ce  jeudi à Brazzaville, en République du Congo, les Représentants spéciaux du Secrétaire général des Nations Unies pour la région d'Afrique centrale et en République centrafricaine, Abdoulaye Bathily et le Général Babacar Gaye, présents à Brazzaville,  ont salué  la signature,  par les parties centrafricaines, de l'Accord de cessation des hostilités et des violences.
Cet accord arrive quelques semaines avant le déploiement de la Force de l'ONU en Centrafrique.
Les Représentants de l'ONU se sont également félicités de l'engagement pris par les parties centrafricaines présentes à Brazzaville d'« aborder avec sérénité les questions susceptibles de permettre de trouver des solutions définitives à la crise récurrente » dans leur pays, tel qu'exprimé dans le Code de bonne conduite adopté à l'ouverture du Forum.
Les prochaines étapes du processus lancé à Brazzaville devront être menées en terre centrafricaine. Il s'agit de consultations populaires au niveau local, et d'un Forum de réconciliation et de reconstruction nationale  à Bangui.
« Dans le succès du Forum de Brazzaville », a souligné le Général Gaye, « il faut relever le remarquable engagement du Médiateur, le Président Denis Sassou N'guesso, et l'action inlassable des représentants des Nations Unies et de l'Union Africaine au sein de la Médiation, Abdoulaye Bathily et Soumeylou Boubèye Maiga ».
« Le chemin qui nous reste à parcourir est encore long, mais je suis convaincu que l'état d'esprit qui a prévalu au cours de ce Forum et qui a permis de faire des avancées significatives nous mènera jusqu'au bout de la route», a déclaré M. Bathily, en réitérant l'engagement du Secrétaire Général des Nations Unies, M. Ban Ki-Moon,  à suivre et appuyer ce processus.
LPM


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