*‘‘…N’accédez pas à la demande formulée dans la lettre N/Réf…..2014, signée conjointement par le Ministre des Médias, Chargé des Relations avec le Parlement et de l’Initiation à la Nouvelle citoyenneté ainsi que par le Ministre des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication’’.



 Telle est l’instruction donnée par M. Gustave Beya Siku, Dircab du Chef de l’Etat, au Président du Collège de l’ARPTC au sujet de la suspension de l’autorisation accordée à StarTimes. L’ARPTC, à en croire M. le Dircab, serait  malvenue de prendre une quelconque   décision de suspension à l’endroit de la société StarTimes, ‘‘tant il est vrai  que celle-ci n’est titulaire d’aucun droit lui octroyé par elle’’. Encore que, selon Gustave Beya, l’avis consultatif de la CSJ ne présente, en l’occurrence, aucun intérêt par rapport au statut de l’ARPTC. Pour sa part, le Ministre Kin-kiey Mulumba des PT&NTIC, dans un communiqué officiel rendu public dans la soirée, soutient que les dispositions pertinentes de la loi-cadre n°013/2002 du 16 octobre 2002, précisément l’article 6 point e, érige son Ministère, dans ses attributions, en gendarme devant assurer la surveillance et la police du secteur. Il rappelle  qu’à l’issue de plusieurs réunions présidées à l’Hôtel du Gouvernement par le Premier Ministre, Matata Ponyo,  il a été décidé la suspension de toutes les activités de StarTimes,  en attendant la décision de la Cour  Suprême de Justice sur ce dossier. Kin-kiey rappelle, en outre, que  dans cette affaire,  la forme corrompt le fond. De même, souligne-t-il, le climat des affaires appelle le respect des lois de la République et de l’autorité de l’Etat.              
Le feuilleton StarTimes est manifestement loin de connaître son épilogue. Pas plus tard qu’hier, mercredi 10 septembre 2014, il vient de connaître un nouveau rebondissement. La nouvelle  vient, cette fois-ci, du Cabinet du Président de la République. Sans détours, M. Gustave Beya Siku, ci-devant Directeur de Cabinet du Président de la République, enjoint au Président du Collège de l’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications, ARPTC, de ne pas accéder  à la démarche du   Ministre  des PT&NTIC et de son collègue   des Médias, chargé des Relations avec le Parlement et de l’Initiation à la Nouvelle Citoyenneté,  lui demandant de suspendre momentanément l’autorisation accordée à StarTimes. Pour le Dircab du Chef de l’Etat  qui dit avoir   pris soin de lire et examiner des pièces pertinentes lui transmises par le n°1 de l’ARPTC, l’avis consultatif de la Cour Suprême de Justice ne présente, en l’occurrence, aucun intérêt par rapport au statut de l’ARPTC.
Nonobstant la correspondance du Dircab du Président de la République dont le contenu a fait l’objet d’une large diffusion sur les antennes de la radiotélévision d’Etat, le Ministre des PT&NTIC y est y revenu, dans la soirée, dans un communiqué officiel. Kin-Kiey Mulumba soupçonnerait la firme StarTimes d’être engluée dans un scandale financier en RD-Congo. Cette firme, souligne le Communiqué du Ministère des PT&NTIC, prétend faire de la télévision numérique terrestre (TNT) alors que  le Congo-Kinshasa n’a pas encore migré vers la TNT. Pour preuve, révèle-t-il, la coordination des Experts de la TNT instituée par décret du Premier Ministre n’est pas installée. En sus, elle prétend faire de la télédistribution,  sans déclarer le nombre de son parc d’abonnés pour se soustraire aux redevances dues à l’Etat.
Le Patron des PT&NTIC déplore qu’une partie de la population congolaise ait été abusée par cet opérateur. Et, là encore, conclut-il, le Ministère des PT&NTIC veillera à ce que la loi soit respectée dans toute sa rigueur.
Lisez, ci-dessous, en fac-similés, la lettre du Dircab du Chef de l’Etat adressée à l’ARPTC  et le Communiqué du Ministère des PT&NTIC sur StarTimes.  

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