La magistrature congolaise veut honorer ses meilleurs éléments. Une innovation vient d’être introduite dans le secteur. Elle est signée Flory Kabange Numbi. Des magistrats ayant fait preuve d’excellence dans leur prestation,  seront gratifiés  le 24 octobre 2014. 



 On parle de l’institution  d’une Prime d’excellence dont l’objectif consistera, désormais, à  stimuler les vertus au sein de la magistrature. Comme quoi, les brebis galeuses n’ont plus leur place dans la corporation. La qualité a un prix. Voilà tout. La cérémonie de remise de la Prime d’excellence interviendra,  en marge de la clôture des travaux de la 9èmeAssemblée des Procureurs Africains, prévue  à Kinshasa, du 21 au 24 octobre prochain. Plus de 100 délégués y sont attendus. La 8ème Assemblée des Procureurs Africains avait eu lieu, il y a une année, à Praia, capitale de Cap-Vert.
Une innovation à l’actif de Kabange Numbi
L’institution de la Prime d’excellence, une première au sein de la magistrature congolaise, est à mettre à l’actif du Procureur Général de la République. C’est, d’ailleurs, Flory Kabange Numbi, en personne, qui va remettre la prime aux lauréats. Pour que la sélection soit rigoureuse, il a été demandé aux Gouverneurs de Provinces, aux Gouvernements provinciaux, aux organisations de la Société civile ainsi qu’aux barreaux d’avocats de s’impliquer davantage.
Quels critères ?
Des sources proches du jury, l’on apprend que chaque province judiciaire enverra 3 magistrats présélectionnés.  La ville-province de  Kinshasa, subdivisée, quant à elle,  en deux provinces judiciaires, dépêchera 6 magistrats. Si beaucoup sont appelés, peu seulement seront élus. N’auront droit au chapitre que les magistrats qui, dans la prestation de service public, se sont distingués. Pas dans n’importe quelle matière. La lutte contre la corruption, les violences sexuelles faites aux femmes ainsi que le soutien avec dextérité, zèle   et professionnalisme à l’action publique. A cela, il faudra certainement ajouter les critères de probité morale et intellectuelle, le sens de contact humain. Les magistrats qui se compromettent très souvent, dans leur manière de traiter les dossiers leur confiés, devront se tenir à l’index, loin de ce tri dont les visées dépassent la hauteur de leurs pratiques hideuses.   Surtout que les sélectionneurs ne sont soumis à aucune forme de pression. Ils agiront en toute indépendance d’esprit. Sont exclus d’office, les magistrats du Parquet Général. Ils n’ont pas à s’en plaindre. Car, on ne peut, à la fois, être juge et partie. Ce n’est que justice.

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