Dans un mémorandum remis le samedi 11 octobre 2014 au vice-Premier ministre, ministre du Budget, Daniel Mukoko Samba, en tant que responsable du secteur de l’Economie, Finances et Reconstruction, la représentation des employés de la Sucrière de Kwilu-Ngongo a vivement exprimé sa crainte d’une réduction sensible de ses agents. Elle a déclaré craindre une nouvelle baisse de prix du sucre qui pourrait entraîner, à son tour une réduction de salaires pour ses quelques 1920 agents.

 « L’employeur, a-t-il souligné, pourrait avoir des problèmes pour payer ou pour garder l’effectif des travailleurs », a déclaré KukauFielo, le président de la délégation syndicale de la compagnie sucrière de Kwilu-Ngongo.
            En effet, à l’en croire, la production est toujours croissante à la Sucrière de Kwilu-Ngongo, cependant sur le marché, l’entreprise souffre de manque de d’une concurrence déloyale. Elle doit faire face à la ruée des sucres importés de manière frauduleuse d’Angola, via le marché frontalier de Lufu, en territoire de Songololo, dans la province du Bas-Congo. D’autres sources parlent de l’Asie du Sud-Est. D’où la difficulté pour la Sucrière de réaliser de bonnes ventes de son produit.
            Tirant ainsi leur alarme de détresse  en direction du gouvernement central, les agents  de Kwilu-Ngongo ont prévenu qu’une faillite de la compagnie ne manquerait pas d’avoir un impact sur l’économie de la province et celle du pays. « Raison pour laquelle nous avons voulu voir le vice-Premier ministre, ministre du Budget pour lui parler de cette situation qui, en fait, menace l’économie nationale. On parle de Kwilu-Ngongo mais c’est l’économie de la province et du pays même qui est touchée ».
            Tout en saluant cette démarche « démocratique », le prof Mukoko Samba a encouragé ce syndicat qui a préféré approcher ceux qui peuvent trouver solution à un problème, au lieu d’organiser une manifestation de rue. Le patron du Budget a promis d’en faire part à ses collègues membres du gouvernement, responsables des ministères sectoriels concernés, notamment les ministres de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie.  Il s’est engagé à soumettre le dossier au Premier ministre, chef du gouvernement qui, à son tour le transmettra au président de la République, pour une solution rapide à ce problème urgent.
TshiekeBukasa

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