« Il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert… », dit avec raison la Bible. La vague des monstruosités politiques à effets multisectoriels qui déferlent actuellement sur la RDC, malmenant ses habitants, a son initiateur : Moïse Katumbi. Le confrère Pierre Boisselet de Jeune Afrique, dans son article « Raphaël Katebe Katoto, monsieur Frère » écrivait déjà : « Comme Moïse après lui, Katebe Katoto a dirigé le grand club de foot de Lubumbashi, à l’époque nommé Tout-Puissant Englebert. Ensemble, ils ont remporté plusieurs titres continentaux. Reste un trophée, jusqu’à présent inaccessible : la présidence de la République.

Il y verrait bien son jeune frère et fera tout pour l’y aider. Et, pour cela, il faut d’abord obtenir le départ de Joseph Kabila. » Dans son envolée pour occuper la tête du pays, l’ex-Gouverneur du Katanga n’a pas lésiné sur les moyens et a sollicité les services des citoyens du plus grand pays prédateur du monde, à savoir les USA.



Dans son article publié le 23 août courant et intitulé « Cette ONG américaine qui roule pour Katumbi », Jeune Afrique fournit de précieuses révélations qui permettent de comprendre l’attitude politique de Katumbi.





M.Katumbi s’est approprié le prétexte des impérialistes



Pour arriver Moïse Katumbi s’est approprié le prétexte américain basé sur la démocratie, le respect de la Constitution et l’alternance. Dans toutes les accusations des géopoliticiens et des théoriciens du complot, ces thématiques reviennent. Les fils au juif Soriano veulent le pouvoir suprême en RDC et ont sollicité les services des USA qui ont le même projet sur la RDC consistant à faire partir Joseph Kabila du pouvoir. Dans toutes les sorties médiatiques de Katumbi, ces thèmes reviennent. Il vise en réalité à réaliser un objectif familial et personnel. L’opinion se souviendra que « Certains polémistes qualifient également de néocolonialisme l'attitude actuelle qui consiste à s'ingérer dans les affaires politiques d'un pays du tiers-monde au nom de la paix, démocratie, droits de l'homme... » comme le dévoile la théorie du néocolonialisme. A en croire l’article : « Derrière son nom consensuel à vocation panafricaine, l’ONG américaine United for Africa’s Democratic Future (« unis pour l’avenir démocratique de l’Afrique ») se concentre en réalité sur la RD Congo et préconise le départ du président Joseph Kabila à la fin de son dernier mandat constitutionnel, en décembre. De même qu’avec les pseudos mouvements citoyens Lucha et Filimbi qui sont les clones de leurs ainés ouest-africains « ‘Y’ en a marre » et « Balai citoyen ». Pour le cas d’espèce, l’ONG s’est donné un nom à apparence trompe-l’œil à vocation africaine alors qu’elle ne concentre que sur la RDC visant le départ de Joseph Kabila. On croit comprendre pourquoi dans la conception des stratégies, Moïse Katumbi a sorti l’allégorie de faux penalties récupérant toutes les prétentions et accusations fausses des opposants contre les victoires électorales de Joseph Kabila en 2006 et en 2011.





Un travail bien préparé et programmé



A s’en tenir à l’article de Jeune Afrique, « Comme l’a révélé le Groupe d’étude sur le Congo dans son dernier rapport, le 5 août, cette ONG a été créée en 2015 par l’opposant congolais Moïse Katumbi, probablement avec l’aide d’Akin Gump, le cabinet de lobbying américain que ce dernier emploie depuis des années. Le directeur exécutif de l’ONG, Rick Gittleman, est un ancien d’Akin Gump ; il est aussi passé par l’entreprise suisse Glencore et l’américaine Freeport-McMoRan, les deux principaux acteurs miniers du Katanga à l’époque où Katumbi en était le gouverneur. ».En dévoilant que Katumbi emploie depuis des années le cabinet de lobbying américain depuis des années, l’on comprend aisément que Katumbi préparait son coup depuis des années. A la tête de la province de Katanga, il a renforcé ses liens avec les sociétés Glencore et Freeport-McMoRan parce qu’il allait avoir besoin d’eux dans l’avenir. L’on croit comprendre que si Katumbi venait à passer Chef de l’Etat congolais, ces sociétés vont rafler des contrats miniers léonins si bien qu’en vertu de la corporatocratie, Katumbi et ces sociétés vont s’enrichir sur la pauvreté du peuple congolais. La corporatocratie est, d’après nos sources, la connivence à travers laquelle « les dirigeants du tiers monde accordent des concessions et des monopoles aux sociétés étrangères en échange de la consolidation de leur pouvoir personnel et de pots-de-vin. Dans la plupart des cas, une grande partie de l'argent prêté à ces pays moins développés, PMD, est retournée aux sociétés étrangères privilégiées. Ainsi donc, ces prêts étrangers seraient donc, en fait, des subventions aux sociétés qui sont liées d’amitié avec les dirigeants de l’État emprunteur. ».





Des noms évocateurs dans l’administration de l’ONG



D’après l’article, « Au conseil consultatif de cette ONG, on trouve notamment Johnnie Carson, l’ex-secrétaire d’État adjoint chargé des Affaires africaines et actuel « M. Afrique » de Hillary Clinton ; Cécile Kyenge, ancienne ministre italienne d’origine congolaise, aujourd’hui députée européenne ; le général James Jones, ex-conseiller à la sécurité nationale de Barack Obama. C’est à la société de ce dernier, Jones International Group, que Katumbi avait fait appel pour embaucher le conseiller en sécurité Darryl Lewis, arrêté en avril à Lubumbashi et accusé de mercenariat avant d’être expulsé. Quelques jours plus tôt, Carson et Jones avaient cosigné une tribune dans le Washington Times intitulée « Kabila doit partir à la fin de son mandat ». L’on comprend dès lors l’acharnement de Cécile Kyenge contre le régime Kabila qui surexploite toutes les occasions pour le crucifier et le diaboliser. L’on comprend ainsi donc l’origine de la partialité avec laquelle l’administration Obama traite le dossier régime congolais. L’on se rappellera, en effet, les propos d’Obama qui disait que l’Afrique avait besoin d’institutions fortes et non d’hommes forts. L’on se demande comment les institutions vont être fortes s’ils n’y a pas d’hommes forts pour les animer. L’on comprend que les services congolais avaient bien fonctionné pour mettre la main sur Darryl Lewis et toute l’intimidation que ses complices essaient d’exercer contre le ministre de Justice congolais. Et s’il y a des problèmes actuellement en RDC en relation avec la fin du mandat de J. Kabila et s’il va y avoir du chaos en RDC après le 19 décembre 2016, la responsabilité incombe à M.Katumbi qui échafaude le plan de l’apocalypse avec ses collaborateurs américains.



Les Congolais vont-ils accepter qu’à cause de la seule ambition d’un homme qui s’est donné en pâture aux impérialistes américains et occidentaux, leur pays connaisse des troubles destructeurs et mortels ? L’accession au pouvoir se fait par la volonté et le choix libre du peuple qui élit ses dirigeants lors des scrutins. Moïse Katumbi respecte-t-il le choix libre du peuple et la démocratie lorsqu’il collabore avec les pires prédateurs hypocrites de la RDC pour son accès au pouvoir ? Le sens même de la démocratie est tordu pour tromper le peuple. Le début des opérations du vote a déjà commencé et le début effectif des travaux du comité préparatoire du dialogue est intervenu le 23 août 2016 si bien que la voie est déjà balisée pour les élections. Pourquoi choisir la voie du chaos alors qu’il est possible d’arriver aux élections via le consensus à trouver dans le dialogue ? Le peuple congolais et l’opinion internationale sont informés. Les Congolais et les Occidentaux sont donc appelés à faire échec à tout plan apocalyptique au Congo qui souffre les douleurs que ressentent les parturientes depuis qu’il a été découvert par les Occidentaux. Aux Congolais de tirer toutes les conséquences de ces révélations pour ne plus évoluer en dupes face à un monsieur qui emploie le populisme et les stratégies à « la fin justifie les moyens » pour servir son égo et les intérêts américains aux dépens de ceux du peuple congolais.



Samy BOSONGO
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