Les délégués de la Majorité Présidentielle –MP- au dialogue jugent correct le schéma défendu et mis en exécution par la CENI pour décanter le processus électoral. L’Opposition, sous la modération d’Alexis Thambwe Mwamba, a affirmé toute sa désapprobation et martelé sur le respect de la constitution. Hier, mercredi 7 septembre 2016, le débat général ouvert s’est terminé sans décision. Les discussions devront se poursuivre ce jeudi 8 septembre 2016. Et après vont continuer dans des commissions thématiques. Ces derniers, à terme, proposeront des recommandations à l’assemblée plénière du dialogue. Corneille Nangaa sera de nouveau à la barre aujourd’hui. D’autres personnalités seront aussi entendues. Notamment, des experts électoraux, le Gouvernement etc.

La problématique de la séquence des élections et des mesures de confiance figure de même à l’ordre du jour de ce jeudi. ‘’Nous allons écouter l’OIF et d’autres agences. Nous allons entendre encore Nangaa, le ministre du budget et celui des finances, les officiers militaires sur des questions sécuritaires. Les élections en cette année sont totalement impossibles, selon mon entendement et celui de beaucoup. Les exposés techniques l’ont prouvé ‘’, a révélé le Co-Modérateur Alexis Thambwe Mwamba. Hier, des poignantes divergences de vues sont apparues entre les composantes au dialogue sur la voie à emprunter pour organiser des bonnes élections.

Les réactions croisées

Au sortir des travaux, quelques figures emblématiques des composantes se sont exprimées. « La MP a soutenu le point de vue de la CENI. On n’a pas conclu. Les travaux continueront en commission pour des propositions. Mais, il faut noter qu’il y a trois défis. Le premier est d’ordre légal. Il s’agit du respect de la constitution. Le second est politique. Et, le dernier est technique. Toutefois, le respect de la constitution aux yeux de l’Opposition prime sur tout ‘’, a annoncé Jean-Lucien Bussa, le porte-parole de la composante de l’Opposition présente au dialogue. « La MP a rappelé que l’autorité habilitée à organiser les élections, c’est la CENI. L’opposition a dit qu’elle s’en tient au respect de la constitution. On a rappelé qu’au-delà du 19 décembre 2016, on a encore 120 jours pour organiser les élections toujours dans le même délai constitutionnel. Nous allons attendre aussi l’OIF et le NDI. Personne n’est venue ici pour violer la constitution. Nous recherchons le consensus, qui doit se constater par un accord politique. Pour aller aux élections avec ce fichier critiqué par tous, il faut un accord politique. Ce n’était pas facile aujourd’hui. Nous avons estimé que le débat continu demain », a soutenu, pour sa part, Vital Kamerhe, Co-modérateur pour le compte de l’Opposition. ‘’Chaque composante s’est exprimée sur l’exposé de la CENI d’hier notamment sur les trois options présentées par Corneille Nangaa à savoir organiser les élections soit avec le fichier électoral actuel en cours moyennant un nettoyage soit avec un fichier partiellement revu ou encore un fichier totalement refait ‘’, confie pour sa part, She Okitundu, porte-parole de la Majorité Présidentielle. ‘’ La tendance va vers la troisième option, encore que ce ne soit pas encore le cas. Après débat, nous nous sommes dit qu’il faut épuiser l’ordre du jour : après l’évaluation du fichier électoral, on abordera à partir de demain la séquence des élections, ensuite les mesures de confiance, le calendrier électoral, la sécurisation des élections et le budget. Le gouvernement sera entendu sur la question de la sécurisation et du budget ainsi que la CENI. Nous allons ensuite nous repartir en commissions thématiques pour faire des propositions concrètes qui seront adoptées en plénières », poursuit-il.
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