Joseph Kabila a reçu les 15 membres du Conseil de Sécurité le matin de ce 12 novembre 2016. Lambert Mende, Ministre de la Communication et des médias, a livré en exclusivité à ACTUALITE.CD le contenu de la discussion et surtout la position défendue par le Président de la République.

De quoi était-il question dans ces échanges ?

Les discussions ont tourné autour de la situation générale au pays. Comment la RDC compte résoudre ses défis actuellement. Le président a eu un échange très constructif avec les 15 membres du conseil de sécurité qui souhaitaient entendre son analyse de la situation. Le président a rappelé l’historique qui part de 1960. En présence d’une force onusienne que le premier chef du gouvernement démocratiquement élu a été enlevé de cette ville et amené à Elisabethville. Il a été tué. Il y avait une mission des Nations Unies. Et aujourd’hui, 56 ans après, il y a une autre situation de crise qui nécessite que les Nations unies soient là. Il y a donc un problème. Le président a souhaité que cette 13e visite soit la dernière. Il a pris tout son temps pour faire un diagnostic clair. Il a dit qu’il est un homme qui n’a jamais violé un engagement. Il souhaiterait que les membres du Conseil de sécurité puissent avoir l’esprit ouvert. Qu’ils puissent s’abstenir de prendre des positions avant d’écouter toutes les parties étant donné que la situation congolaise est très complexe (…). A partir de New York seulement, on ne peut pas avoir une idée précise. Il a dit qu’à partir de lundi il entend mettre en œuvre les dispositions de l’accord politique du 18 octobre. Cet accord n’est pas un commencement, mais une base de départ dans la construction de la solution aux problèmes que connaissent nos institutions. Il souhaite que tout le monde se joigne à cette solution.

N’y-avait-il pas des divergences sur plusieurs questions dont celles d’un dialogue plus inclusif et de la date des élections ?

Les membres du Conseil de sécurité ont posé des questions sur la date. Le Président a démontré que les questions des dates deviennent futiles. Lui, il ne peut pas répondre à la place de la CENI. Il s’est étonné que cette question ne soit pas posée à la CENI, mais plutôt à lui. Le problème, c’est est-ce que les conditions sont réunies pour avoir des élections démocratiques et apaisées ? C’est ce qui est sa préoccupation. Il a démontré que les résolutions du Dialogue politique sont les meilleures.

Interview réalisée par Stanys Bujakera Tshiamala à retrouver intégralement ici.

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