Dans une interview accordée notamment à ACTUALITE.CD avant le départ d’une délégation de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), l’Abbé Donatien Nshole a confirmé que les travaux du Dialogue devraient s’arrêter ce vendredi 30 décembre.
Entretien.
C’est depuis lundi qu’on travaille à la CENCO. Le travail principal consiste à la vérification des intégrations des amendements par les représentants des parties prenantes. Aujourd’hui, il est prévu (l’entretien s’est déroulé avant le changement de programme, Ndrl.) une séance de travail entre huit personnes signataires de l’accord du 18 octobre et huit autres personnes non-signataires de l’accord l’Union africaine. Le travail consistera à réviser l’ensemble des textes et dans l’entre-temps les négociations sont en cours pour l’un ou l’autre point dont la solution n’est pas à trouver dans les discussions en plénière ou en commission. Donc généralement autour de la Primature. Je crois savoir au niveau de la plénière il était démontré qu’il ne faudra pas qu’on aille dans les engagements qui vont énerver la Constitution, je crois savoir que c’est un point qui a été classé sauf erreur de ma part, ce qui est possible. De toutes les façons, tout cela sera révisé aujourd’hui.
Tshisekedi sera président du haut-conseil de la transition ?
C’est une proposition qui n’a pas été contestée. Je crois que les évêques en ont parlé à qui de droit. Je crois comprendre que pour le cas de Kyungu, il reste libre, il peut siéger sauf qu’on lui a levé l’immunité pour des raisons que le procureur général aurait estimées suffisantes. Pour le cas de Diongo je crois que l’affaire est en justice. Je n’ai pas assez d’éléments pour me prononcer là-dessus. Mais c’est dommage que cela arrive en ce moment-ci. Ce n’est pas de nature à décrisper la situation.
S’il n’y a pas d’accord ce 31, le Rassemblement va appeler les gens dans la rue ?
Ils sont libres de faire ce qu’ils veulent. Pourvu que ce soit dans le respect de la Constitution. L’article 64 de la Constitution prévoit des manifestations. C’est à eux de gérer ça de façon responsable. Mais la CENCO tient à ce qu’on ait un accord demain. Demain qu’il pleuve ou qu’il neige les évêques vont mettre un point final à ce stade de bons offices. Une chose est de lever l’immunité et une autre chose est de le traduire en justice. Il n’y aura pas un autre report de la part des évêques. Ce n’est pas les évêques qui dictent. Les évêques ont favorisé les écoutes des uns et des autres tout en rappelant que les préoccupations de la population doivent demeurer au centre et que tout doit tenir compte du respect du cadre constitutionnel. En dehors de cela, les évêques ne peuvent rien faire. Même Jésus dans la bible avait dit aux apôtres si on ne vous écoute pas, secouez la poussière de la terre. Donc je crois qu’à un moment donné il faut arrêter. Notre plan A c’est de signer le document.

Et votre plan B ?
Vous allez le constater.
Un évêque à la Primature ?
Il ne sera pas question de cela.
Un entretien réalisé par Pascal Mulegwa à suivre intégralement ici.
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