La situation politique en RDC sera de nouveau au centre du Conseil européen des affaires étrangères le 15 Mai prochain. Une réunion au cours de laquelle l’Union européenne envisage de prendre des nouvelles mesures contre les responsables de la crise dans le pays.

« Une deuxième série de sanctions ciblées par l’Union européenne (interdiction de voyager et gel des avoirs ) doit être appliqué contre les principaux acteurs politiques et de sécurité, plus proches du cercle intime du président Joseph Kabila, responsables d’abus contre les droits de l’homme et de la répression violente des voix dissidentes et de l’entrave au processus démocratique, afin d’accroître la pression sur les fonctionnaires de la RDC pour trouver un solution à la crise politique et sécuritaire aux quelles fait face ce pays », a déclaré mercredi dans un document publié dans la presse le Réseau européen pour l’Afrique centrale (EURAC).

L’EURAC accuse en effet le gouvernement congolais d’avoir mis en place une stratégie d’affaiblissement et de division de l’opposition et de tout faire pour contrôler le processus politique. Une stratégie qui « s’est concrétisée le 7 avril avec la nomination de Bruno Tshibala en tant que nouveau Premier ministre et le 27 avril avec la signature de l’Arrangement particulier de l’Accord de 31 décembre [sans le Rassemblement] », déplore l’EURAC qui craint que ce développement permette, de facto, à Joseph Kabila de s’accrocher au pouvoir « car les élections ne sont pas encore prévues pour décembre 2017 ».

La position hostile de l’Union européenne contre le régime de Joseph Kabila n’est pas nouvelle. Au lendemain de la nomination de Bruno Tshibala au poste de Premier ministre, l’UE avait critiqué une nomination « contraire » à l’esprit de l’accord de la Saint Sylvestre.
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