La remise- reprise entre le tout nouveau Commissaire Générale de la Police Nationale Congolaise d’avec son prédécesseur s’est effectuée à une vitesse éclaire. Nommé lundi 17 juillet, la prise de fonction du Général-Major Amuli Bahigwa s’est effectuée hier, mardi 18 juillet 2017. Aux environs de 16 heures, heure locale, l’ancien Commissaire Général Charles Bisengimana a remis à son successeur le flambeau du commandement. Ce mercredi 19 juillet, sauf imprévu, dans la matinée, le Vice-Premier Ministre, Ministre en charge de l’Intérieur et Sécurité devra le présenter à un échantillon représentatif de l’ensemble des corps de la Police Nationale du Congo-Kinshasa.

Au sortir de la passation du pouvoir, Bisengimana et Amuli Bahigwa se sont confiés à la presse locale et internationale. Premier à prendre la parole, le tout nouveau patron de la Police a promis de rester dans la dynamique déjà impulsée par son prédécesseur. « Nous avons échangé avec le Commissaire sortant. Je m’étais déjà imprégné des dossiers. Evidemment, il y a beaucoup à faire. Je connaissais déjà la Police parce qu’on était en contact. Nous serons dans la continuité », a-t-il dit. Jusque-là chef d’Etat-major adjoint en charge des Opérations des FARDC, donc militaire de formation, sa venue à la tête de la Police alimente bien de suspicion dans une période politique agitée où certains caciques du régime prônent la mise en application de la loi martiale. Ainsi, les journalistes ont-ils eu à demander au Général-Major Amuli quelles sont les missions qui lui sont assignées ? Il a martelé que ses missions sont rien de plus que celles reconnues à la Police par les lois du pays dont la Constitution. «La mission principale sera de sécuriser la population. Nous avons la mission de remonter le niveau de la police. Il faut commencer par la formation. Les gens doivent avoir confiance en la police. Police et population doivent travailler la main dans la main », va-t-il préciser.

Bisengimana dit s’en aller la tête haute
«Je suis animé d’un sentiment de satisfaction totale pour un travail bien fait. J’ai servi avec loyauté la RDC en offrant à la population la sécurité. J’ai entrepris des réformes qui ont permis de rayonner à travers la région. Nous avons créé des unités de la Police de protection de l’enfant et de lutte contre les violences faites à la femme. La RDC était qualifiée de capitale mondiale du viol. Aujourd’hui, notre pays est un cas d’école qui est enseigné à travers l’Afrique», a-t-il dit à la presse. C’est depuis 2013 qu’il était Commissaire Général.
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