La police nationale congolaise (PNC) dit avoir étouffé les manifestations des mouvements citoyens ce lundi 31 juillet 2017 parce qu’elles n’étaient pas autorisées par l’autorité publique.

Dans une interview ce lundi 31 juillet 2017 à ACTUALITE.CD, le porte-parole de la police Pierrot Mwanamputu reconnaît cependant les interpellations dans différentes provinces, en affirmant que tous les manifestants interpellés ont été relâchés.

Pourquoi la manifestation a-t-elle été réprimée ?

Les manifestations sur la voie publique sont garanties par la Constitution de la République. C’est la même Constitution qui organise les régit. Et le décret-loi numéro 199 de janvier 1999 portant réglementation des manifestations affirme que les organisateurs de manifestation sur les voies publiques doivent se concerter avec les autorités politico-administratives pour se convenir de l’itinéraire à suivre afin que les forces de l’ordre les encadrent jusqu’au point de chute. A ce que je sache, cela n’a pas été le cas et c’est pour ça que les forces de l’ordre ont interpellé tous les manifestants pour leur mise en garde.

Quel est le bilan des arrestations ?

17 à Kinshasa, 11 à Butembo et une quarantaine à Goma. A Bukavu, il y a juste eu des membres de Lucha qui passaient de maison en maison pour appeler les autres à fermer et à le rejoindre afin d’arriver au niveau de la place de l’indépendance, voilà pourquoi il y a eu des gaz lacrymogène. Mais il n’y a pas eu de mort d’hommes.

Mais pourquoi avez-vous aussi interpellé certains journalistes ?

C’est de notre droit de les interpeller pour savoir qui sont-ils. Même en Europe, on interpelle des journalistes après quelques minutes on les relâche. Les journalistes ne sont pas immunisés contre l’interpellation de la police. Nous les avons trouvés parmi les manifestants et il fallait les interpeller. Mais pour le moment la situation est sous contrôle.
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