La situation politique en RDC était au menu des échanges entre les différents partis politiques que composent le Rassemblement, plate forme de l’Opposition dirigée par Félix Tshisekedi, le probable successeur de son père Etienne Tshisekedi décédé le 1er février à Bruxelles, à la tête de l’UDPS. En réunion du 20 au 21 novembre, le Rassemblement a dans un communiqué publié ce mercredi 22 novembre et transmis à CAS-INFO, cette plate forme a identifié le chef de l’Etat Joseph Kabila comme l’unique responsable des crises politique, économique, et sociale qui engloutissent actuellement la RDC. CAS-INFO a fait le résumé de ce document à cinq points.

« La situation politique générale du pays reste caractérisée par une crise politique, sécuritaire, économique et sociale profonde dont la responsabilité incombe à Monsieur Joseph Kabila ». Rapporte le communiqué.

La Ceni a publiée un calendrier non consensuel

Sans doute, la Ceni n’était pas du tout oubliée. Le Rassemblement indique que le calendrier publié par la Ceni est un calendrier non consensuel. Pire, il ne pas une garantie pour la tenue des élections démocratique et crédibles. « Le calendrier électoral publié par la Ceni, le dimanche 5 novembre 2017, n’est pas consensuel. Il viole la constitution de la République et l’Accord politique global et inclusif du 31 décembre 2016. La publication du calendrier électoral n’est ni la condition suffisante ni la garantie de la tenue effective des élections démocratiques crédibles»

Retour à l’accord de la Saint-Sylvestre

Concernant les engagements pris dans l’Accord de la Saint-Sylvestre, le Rassemblement revient sur les mesures de décrispation politique qui à son tour suppose, notamment la libération des détenus politiques et d’opinion. Parmi quelques figures emblématiques, le Rassemblent cite : Jean-Claude Muyambo, Eugène Diomi Ndongala, Franck Diongo, droits de l’homme et les membres des mouvements citoyens. Dans le même registre la plante forme exige la fin des procédures judiciaires contre l’ex gouverneur du Katanga, candidat à l’élection présidentielle, Moïse Katumbi Chapwe, aujourd’hui exilé politique. Le Rassemblement exige son retour « sans condition », en toute sécurité, précise t-il.

Droits individuel et liberté d’expression

En outre, le Rassemblement a martelé sur respect des droits et valeurs reconnues à tous dans une démocratie. Parmi ces valeurs, il y a notamment pour le Rassemblement : « l’accès de tous les courants de pensée aux médias publics et la réouverture des médias privés fermés arbitrairement par le pouvoir », mais aussi le libre exercice des activités politiques par tous les partis politiques à travers toute la république.

Joseph Kabila responsable de l’éclatement de la crise politique, sécuritaire, économique et sociale en RDC

Plus loin, le Rassemblement attribue au chef de l’Etat Joseph Kabila, la responsabilité de la crise qui déchire le pays ce précise le communiqué « en voulant se maintenir longtement au pouvoir ». Face à cela, le Rassemblement appelle Joseph Kabila a quitté le pouvoir au plus tard le 1er janvier de l’année 2018.

« Monsieur Joseph Kabila ne sera plus fondé à demeurer à la tête de l’Etat coongolais ni à l’engager tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, à partir du 1er janvier 2018 ». Une exigence qui pour le Rassemblement est une nécessité pour débloquer le processus électoral et d’organiser les prochaines élections sans Joseph Kabila et moyennant la réforme de la Commission électorale Nationale Indépendante, Ceni.

Manifestations pacifiques conformément à l’article 64 de la constitution

En somme, le Rassemblement a appelé le peuple congolais participé activement à des marches populaires à Kinshasa et dans les grandes villes des provinces. Le Rassemblement annonce également des manifestations pacifiques prévues du 30 au 31 décembre ce conformément à l’article 64 de la constitution.
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