L’OEIL DU PATRIOTE
La réponse de l’APARECO aux éructations d’Eliezer Ntambwe sur l’occupation rwandaise de la RDC
Après l’agression et l’invasion dont elle a été l’objet depuis octobre 1996 de la part des 7 armées régulières des pays africains avec l’appui logistique des pays occidentaux anglo-saxons, la RDC est passée sans conteste sous occupation rwandaise et étrangère de manière effective et visible depuis janvier 2001 après l’assassinat du président Laurent-Désiré Kabila. Vouloir nier cette flagrante réalité que vivent au jour le jour nos compatriotes de l’intérieur du pays confine au cynisme vis-à-vis de la déshumanisation dont est victime la population congolaise. Le «petit télégraphiste» du pouvoir d’occupation rwandaise l’a fait en son âme et conscience, et sa vidéo le laisse voir : https://www.youtube.com/watch?v=GQjZPPwlVr8
En scrutant un tant soit peu l’histoire générale du monde, nous remarquons dans toutes les époques et sous tous les cieux qu’aucune occupation de territoire d’un pays donné ne s’est jamais faite sans qu’il y ait eu au préalable une agression ou un conflit armé. L’occupation d’un pays ou d’une partie de celui-ci résulte toujours de l’agression militaire perpétrée par un autre pays pour des raisons d’ordre politique, économique ou stratégique mais qui, de prime abord, restent inavouées. On évoque toujours, à cette étape du processus, des prétextes qu’on s’efforce de présenter comme des raisons fondamentales de justification de l’agression ou de l’envahissement.
Personne n’a oublié la fameuse fiole remplie de poudre blanche que le Secrétaire d’Etat américain, le général Colin Powell, présenta le 05 février 2003 devant le Conseil de sécurité des Nations unies pour convaincre le monde entier que l’Irak de Saddam Hussein détenait des armes de destruction massive et finalement pour justifier l’envahissement de ce pays par les troupes américaines. Tandis que l’infiltration est un processus long et des fois imperceptible qui peut s’échelonner sur quelques années et voir même sur plusieurs décennies auparavant, sans éveiller l’attention ou susciter la méfiance des populations autochtones du pays à envahir. A travers tout cela, les agresseurs visent à camoufler leur plan et leurs objectifs fixés pour mieux surprendre leurs victimes.
A ce sujet, je renvoie le «petit télégraphiste» du pouvoir d’occupation à l’important dossier d’enquête menée personnellement par monsieur Honoré Ngbanda Nzambo Ko Atumba, Président National de l’APARECO, et paru en février 2015, décrivant avec force et détail le modus operandi des réseaux d’invasion de l’armée rwandaise en RDC ainsi que leur prise de contrôle de notre armée et police nationales, citant nommément avec leurs fonctions ou grades tous les Rwandais qui gangrènent nos institutions tant civiles que militaires.Cfr. http://www.aparecordc.info/dossiers/enquete-sur-le-fonctionnement-du-reseau-dinfiltration. Aucune voix ne s’est levée ni à Kinshasa, ni à Kigali pour contester une seule ligne de ce document d’enquête !
La RDC n’a donc pas échappé à cette constance d’ordre historique. Après l’entrée de l’AFDL à Kinshasa mettant fin à 32 ans d’un régime dictatorial et qui a vu Laurent-Désiré accéder à la magistrature suprême, l’occupation commença à prendre corps avec la nomination du Rwandais James Kabarebe à la fonction de chef d’Etat-Major des FARDC et de Bizima Karahamueto en qualité de ministre des Affaires étrangères. Il en était de même dans les rouages de toutes les autres institutions du pays où s’étaient positionnés les Rwandais. Monsieur Eliezer Ntambwe peut-il vraiment avec le culot qui le caractérise démentir ces propos de L.-D. Kabila qui stigmatisait ce processus vicieux d’infiltration et qui prédisait une longue guerre qui devrait conduire à mettre fin à l’occupation du pays par ceux qui ont pris goût au miel?
Visiblement, pour contenter ses maitres rwandais, le «petit télégraphiste» du pouvoir d’occupation, monsieur Eliezer Ntambwe, affirme dans ses éructations, minimisant ainsi l’ampleur de la domination et de la destruction de notre pays dans tous les domaines, que la RDC n’est pas du tout un pays sous occupation pour la simple raison qu’il ne voit pas, lui, le drapeau rwandais flotter sur le territoire congolais et sur les bâtiments officiels et des institutions de l’Etat.
Ici, il me semble qu’Eliezer Ntambwe confond lamentablement «occupation» et «annexion» ! Il ne sait certainement pas que le drapeau du pays agresseur ne peut être hissé de manière continue et pour une longue période que dans le seul cas où il aura décidé unilatéralement et officiellement d’annexer une partie ou la totalité du pays vaincu.
Bien qu’ayant dominé et occupé toute l’Europe entre 1940 et 1945, l’Allemagne hitlérienne n’avait jamais hissé le drapeau rouge flanqué de la croix gammée noire sur un fond de cercle blanc, symbole du nazisme, pour signifier sa victoire. On a vu par exemple ce drapeau nazi flotter à Bruxelles le 28 mai 1940, jour de la capitulation belge et à Paris sur l’Arc de Triomphe, sur la Tour Eiffel et sur le château de Versailles le 14 juin 1940, date marquant officiellement le début de l’occupation française par l’Allemagne d’Adolf Hitler.
De même, on n’a pas vu la bannière étoilée des Etats-Unis d’Amérique flotter pendant toute la durée de l’occupation de l’Irak par ces derniers entre 2003 et 2011. Car l’Irak était bel et bien occupé mais pas annexé. Nous savons bien que le gouvernement américain avait administré dans un premier temps directement, et de manière cavalière, l’Irak entre 2003 et 2004 par la personne du diplomate américain Paul Bremer comme l’Administrateur civil de l’Irak, et ensuite par le Brésilien Sergio Vieira de Mello qui fut choisi comme représentant de l’ONU en Irak dans un second temps, et de manière indirecte mais très présente en gardant un droit de veto sur l’ensemble de décisions à prendre de 2004 à 2011. Le gouvernement provisoire irakien contrôlé par les Américains désigna en juin 2004 monsieur Iyad Allaoui comme premier ministre et monsieur Ghazi Yawer comme président (un simple faire-valoir) en remplacement de Saddam Hussein arrêté mais non encore exécuté.
Ni les Nazis ni les Américains n’avaient jamais crié sur tous les toits qu’ils occupaient toute l’Europe continentale de 1940 à 1945 ou tout l’Irak détruit de fond en comble entre 2003 et 2011. Comme on peut ainsi le voir, à travers l’histoire, les occupants n’ont jamais proclamé urbi et orbi qu’ils occupaient tel ou tel pays ! Il n’y a pas de raison que le Rwanda le fasse dans le cas de la RDC qu’il occupe.
Mais pourquoi dans le cas de la RDC, Eliezer Ntambwe voudrait que l’on vienne lui prouver que notre pays est réellement et effectivement sous occupation ? Les Rwandais autant que les nazis et les Américains ne revendiqueront jamais à haute voix cette occupation contre laquelle les patriotes résistants les combattent inlassablement. Et pourtant, dans le documentaire de Jihan El Tahri «L’Afrique en morceaux» sorti en 2000 https://www.youtube.com/watch?v=QaJu_AiqULU, les agresseurs et les occupants de la RDC, Paul Kagame, Yoweri Museveni et James Kabarebe pour ne pas les citer, exposent eux-mêmes avec arrogance le plan de leur invasion et les astuces qu’ils ont inventées pour camoufler leur implication devant la communauté internationale ! Le journaliste Ntambwe n’a-t-il jamais visionné ce document ? Ces gens ont-ils quitté la RDC aujourd’hui ?
Et parce que monsieur Eliézer Ntambwe cherche les drapeaux étrangers sur notre territoire national, nous lui rappelons que le drapeau rwandais flotte aujourd’hui sur une partie du territoire congolais du Kivu que Paul Kagamé et Hippolyte Kanambe ont annexé après avoir retracé à leur guise notre frontière en faveur du Rwanda et cela, en violation flagrante de la Charte de l’Union Africaine! Aujourd’hui, Paul Kagame vient de construire une usine de traitement de coltan, notre coltan, sur cette partie de notre territoire ! Nous rappelons aussi au «petit télégraphiste» du pouvoir d’occupation qu’un autre drapeau étranger, celui de l’Angola de Sindika Dokolo, flotte sur le territoire congolais de Kahemba annexé de force par Dos Santos depuis le 29 janvier 2007. Il n’y a donc pire aveugle que celui qui refuse de voir !
Une autre sottise débitée par Eliezer Ntambwe est celle de dire que l’occupation de notre pays est une fiction car les troupes des FARDC ne portent pas l’uniforme de l’armée du Rwanda. L’histoire récente pouvait bien enseigner à ce monsieur que les militaires tant irakiens qu’afghans n’ont jamais les uniformes des troupes américaines qui symbolisaient la force de l’occupation des Etats-Unis sur ces 2 pays.
Pour terminer, je voudrais dire à Eliezer Ntambwe que le mot collabo est l’apocope du mot collaborationniste qui signifie par analogie, tout individu qui, par son concours, son soutien et son aide, collabore activement de loin ou de près avec les ennemis étrangers qui occupent son propre pays.
Voilà le camp qu’Eliezer Ntambwe et beaucoup d’autres Congolais ont choisi en leur âme et conscience d’appartenir au détriment de leur propre pays, pays de leurs ancêtres.
Ayant acquis la conscience des politiciens congolais de la Majorité Présidentielle et de ceux de l’opposition par de l’argent ou par l’octroi des postes ministériels et autres ou même par de simples promesses, Hippolyte Kanambe et le Tutsi power sont décidés de confisquer le pouvoir suprême aussi longtemps que possible pour proroger l’occupation rwandaise et miner de plus en plus toutes les articulations institutionnelles du pays.
Les patriotes résistants congolais doivent donc se montrer fermes à l’égard des taupes malines du genre d’Eliezer Ntambwe pour dénoncer le venin de leurs discours alambiqués destinés à brouiller le message de la Résistance pour retarder la libération de la RDC.
Fait à Paris, le 14 novembre 2017
José Yango W’Etshiko
Vice-Président National & Porte-parole de l’APARECO
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