Les élèves finalistes des humanités des écoles conventionnées catholiques en RDC abordent, ce vendredi 23 mars, le traditionnel jury de leur Coordination. Au menu, l’épreuve de dissertation, en prélude à l’Examen d’Etat 2018. Les bleu et blanc du réseau catholique affûtent de la plus belle manière leurs armes en vue d’affronter, avec la meilleure posture possible, l’épreuve de l’Examen d’Etat qui aura lieu dans pratiquement trois mois. Le professeur Patrick Asumani du Collège Frère Alingba explique l’opportunité et la valeur ajoutée de cette épreuve, exclusivement réservée aux élèves des écoles conventionnées catholiques. « Dans sa conception, c’était question d’évaluer le niveau des élèves qui étudient dans des écoles catholiques, comparativement à ceux qui étudient dans des écoles officielles. C’est- à-dire les catholiques avaient l’intention de voir exactement le niveau des élèves qui étudient dans leurs écoles. » QUID DE LA PRESEANCE DE L’EXAMEN D’ETAT ? Patrick Asumani fait également état de la préséance qu’à l’Examen d’Etat sur ce jury, suite à un fait psychologique dans le chef des élèves. « C’est en fait, psychologique ! Les élèves se sont rendus compte qu’ils ne font pratiquement rien avec ce diplôme-là. Donc ici, le diplôme d’Etat a plus de valeur que celui du jury catholique, qui n’est conçu que dans le besoin de l’évaluation. Ce qui fait qu’actuellement, certains élèves le négligent », affirme Patrick Asumani. « Mais, ce diplôme a son sens dans le réseau catholique. D’ailleurs, j’ai appris qu’à l’étranger il y a certains pays qui tiennent compte de ce diplôme. Mais ici sur place, en tout cas, les élèves s’accrochent plus à l’Examen d’Etat où ils ont un diplôme officiel, qui leur permet d’accéder aux études universitaires dans le pays », a-t- il précisé. Ce professeur de philosophie de la Congrégation des Frères des Ecoles Chrétiennes encourage les élèves à prendre au sérieux ce jury réputé très relevé. « Je ne peux qu’encourager les élèves du réseau catholique pour l’importance qu’ils accordent à ce diplôme, résultant d’une évaluation sérieuse. Car, aujourd’hui certains inspecteurs se permettent n’importe quoi et certains élèves entrent dans des salles d’examen avec des téléphones. Raison pour laquelle je crois que les élèves pourraient faire confiance à ce jury. » a-t-il conclu. Après la dissertation entamée aujourd’hui, cette épreuve va se poursuivre avec les fameux quatre jours du lundi 14 au vendredi 18 mai, le jeudi 17 mai étant un jour férié.
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top