En tournée au Moyen-Orient, la chanteuse américaine originaire de la Barbade, Rihanna, multiplie les provocations. D'abord aux Émirats arabes unis, puis en Israël. Who's next ?

Madonna en 1989, Rihanna en 2013. Pour avoir mimé des ébats avec un Jésus noir et dansé en nuisette au milieu de crucifix en feu, la reine de la pop s'était attirée les foudres du Vatican. Aujourd'hui, c'est la jeune chanteuse américaine née en 1988 à la Barbade qui alimente la controverse. Le 19 octobre dernier, quelques heures avant un concert à Abou Dhabi dans le cadre de sa tournée "Diamonds World Tour", Rihanna s’est rendue à la mosquée Cheikh-Zayed, la plus grande des Émirats arabes unis, pour une séance photo.

Que serait Rihanna sans provocations ?

Vêtue d'un pantalon et d'un capuchon noirs, vernis écarlate sur les ongles et rouge éclatant sur des lèvres pulpeuses, elle pose au milieu de l'esplanade, allongée sur le rebord d'un bassin ou devant un groupe de femmes en tenues traditionnelles. Sacrilège ! Le sang des responsables de la mosquée ne fait qu'un tour : ils procèdent à l'expulsion de la scandaleuse. "La chanteuse a effectué une visite privée, sans se faire connaître et sans coordination préalable avec l'administration", a révélé le site officiel de l'édifice religieux. Publiés sur son compte Instagram "Badgalriri" ("Riri la mauvaise fille"), les clichés déclenchent une polémique sur les réseaux sociaux, dont l'artiste est une utilisatrice assidue. Certains prennent sa défense, soulignant la sobriété des photos ; d'autres les jugent offensantes eu égard au statut sacré de la mosquée.

Mais Rihanna ne fait pas parler d'elle qu'aux Émirats. Lors d'un concert donné le 22 octobre à Tel-Aviv, elle modifie les paroles de l'une de ses chansons pour prononcer le mot "Palestine" - sans mentionner à aucun moment le nom ‘‘d'Israël’’... Certes, mais que serait-elle sans ses provocations ? La jeune femme a souvent défrayé la chronique pour son langage fleuri, ses photos en petite tenue, ses vidéos de défonce à l'alcool ou à l'herbe et certaines de ses chansons au contenu sexuel explicite.

En 2011, rappelle-t-on, son clip « Man Down », dans lequel elle abat un homme d'une balle dans la tête, avait même été censuré aux États-Unis.
JDL
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