L’UDCO ne se laissera pas faire face aux machinations de certains leaders ‘‘politiques Katangais’’ en mal de positionnement qui, dans une affaire montée de toutes pièces, veulent remettre en cause la loyauté éprouvée de son Président vis-à-vis de Joseph Kabila. Le parti cher à Banza Mukalay promet de déballer les commanditaires de ce coup fourré. Un point de presse prévu hier, au siège du parti, a été reporté, probablement pour ce mardi. Pour un cadre de l’UDCO que La Prospérité a rencontré au siège du parti, c’est le Chef de l’Etat, Joseph Kabila, lui-même et ses services qui sont plus outillés pour juger de la loyauté de ses partisans. Le Raïs n’a donc pas besoin de chimères de ceux qui veulent troubler la quiétude au sein de sa famille politique, pour apprécier tel ou tel autre collaborateur. D’ailleurs, révèle notre interlocuteur, « fort de sa fidélité, l’Autorité Morale de la MP a fait honneur au Président de l’UDCO, M. Banza Mukalay Baudouin, en le désignant comme l’un des membres du Bureau Politique qui n’est autre que l’organe de concessions, d’orientations et de décisions de cette famille politique ». C’est un poste qui, pense-t-on, à l’UDCO, suscite des jaloux. Car, il s’agit là du pré-carré, du reste, difficilement accessible et qui requiert, au préalable, loyauté et fidélité à la vision du Chef de l’Etat.
Le direct
Baudouin Banza Mukalay et sa formation politique, l’UDCO, ne sont pas du genre à se laisser traîner dans la boue. C’est manifestement des jusqu’au-boutistes quand il s’agit de défendre l’honneur et la dignité.
Accusé de préparer un coup politique contre le Chef de l’Etat à l’horizon 2016, avec une bonne brochette de leaders tant de la province du Katanga que d’autres provinces du Pays, l’actuel Ministre de la Culture et des Sports tient, mordicus, à tirer cette affaire au clair.
Des professionnels des médias étaient nombreux, ce lundi 23 décembre 2013, au siège de l’UDCO, pour prendre part à un point de presse que le directoire politique de cette formation politique de la majorité présidentielle avait préparé. Ceci, à l’idée de fixer l’opinion sur cette affaire boutiquée, pour le déstabiliser en ce moment de tractations politiques.
Pour des raisons qui n’ont pas été élucidées, ce rendez-vous avec la presse a été décommandé ou, mieux reporté, probablement pour ce mardi 24 décembre 2013.
Approché, un cadre de l’UDCO qui, pourtant, ne voulait pas trop s’étendre, réservant la primeur du ‘‘grand déballage’’ au directoire du parti, est, néanmoins, revenu sur ce que lui-même a qualifié de ‘‘fixation 2016’’. Il a rappelé, à l’occasion, que les congolais, toutes tendances confondues et réunis en Concertations nationales, avaient adopté une feuille de route qui indique clairement le chronogramme de cette échéance. Lequel, a-t-il poursuivi, passe notamment par le recensement général, suivi des élections locales et municipales. Puis, les élections provinciales, sénatoriales et des Gouverneurs de provinces et, enfin, des législatives nationales et la présidentielle. Et de déduire que ceux qui ont monté cette affaire se recruteraient parmi les absents de cette grand-messe nationale. Raison pour laquelle ils ignorent complètement la voie royale tracée à l’horizon 2016.
Parlant de Jean-Claude Masangu, le brillant Gouverneur de la Banque Centrale du Congo, ce cadre de l’UDCO est totalement surpris de constater que certaines taupes de la MP tentent de remettre en cause la loyauté et la fidélité de cet expert qui a accompagné le Chef de l’Etat et le Gouvernement dans le processus alambiqué de la stabilisation du cadre macroéconomique, de l’annulation de la dette et de la valorisation de la monnaie nationale.
‘‘Sous d’autres cieux, des personnalités comme Masangu sont des patrimoines nationaux et donc, bibliothèques vivantes. Il n’y a qu’en RDC où même la dignité du Chef de l’Etat est impunément bafouée. C’est un sacrilège !’’, s’est-il exclamé.
Revenant sur son Président, Baudouin Banza Mukalay, ce cadre de l’UDCO que celui-ci a créé et dirigé avec des amis ‘‘Terre d’Avenir’’, un Groupe parlementaire très actif et qui continue à faire ses preuves à la Chambre basse du Parlement.
Pour Banza, qui connait le jeu et les joueurs, les hommes et les enjeux, il ne laissera personne mettre en doute tant sa loyauté que sa fidélité au Président Joseph Kabila Kabange. La suite s’annonce explosive.