C’est un véritable pavé dans la marre que vient de jeter le président de la Fédération congolaise de football association (Fecofa), M. Constant Omari Selemani, sur le déplacement à la sauvette des léopards locaux vers la République Sud-africaine, le dimanche 29 décembre 2013. Devant se retrouver en Afrique du Sud dans le cadre des préparatifs de la 3ème édition du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) qui va s’ouvrir le 14 janvier 2014, les léopards football ont eu du mal à quitter Kinshasa. Pour cause ? Le manque de décaissement des moyens serait à la base de ce blocage. Et, une fois de plus, le gouvernement est pointé du doigt accusateur par les joueurs et autres dirigeants des Léopards. Visiblement sidéré par cette situation, le Président de la Fecofa a qualifié «d’anormal » ce retard du gouvernement. Selon lui, le voyage de l’équipe nationale depuis le dimanche 29 décembre dernier a été soutenu par des cambistes patriotes. La contribution versée par ces congolais de bonne foi s’élève à hauteur de 65 mille dollars américains. Avec des mots clairs dépourvus de tout détour, Constant Omari pointe le doigt accusateur le gouvernement de la République pour justifier ce retard dans le déplacement de onze national. «Trop, c’est trop, depuis le mois de mai, je me suis tu. Quand je tiens ce langage franc, clair et précis c’est parce que j’estime que c’est trop», a-t-il vociféré, sur un plateau de télévision, le même dimanche dans la soirée. L’homme s’est plaint des conditions peu descentes du déplacement de cette équipe. «Si cette équipe n’était pas partie, vous nous auriez traités d’irresponsables parce qu’on n’avait pas imaginé tel ou tel autre mécanisme pour faire voyager l’équipe», a-t-il déclaré. Avant d’ajouter qu’il sait que les membres du gouvernement sont en vacances mais devant l’urgence qui s’impose, l’Exécutif central devait faire le nécessaire pour que les léopards se déplacent dans des conditions beaucoup plus descentes. A l’en croire, il n’y a qu’un groupe de congolais qui font un effort pour que le drapeau de la RDC flotte en Afrique du Sud. Pour lui, quand un partenaire ne veut pas à ce que les choses marchent comme prévu, il faut que l’opinion sache la réalité de ce qui se passe. Dido Nsapu Le direct