Martin Kobler condamne avec fermeté l’attaque des Mayi Mayi Cheka contre le village de Pinga



Le Chef de la MONUSCO, Martin Kobler, a fermement condamné l’attaque menée par les Mayi Mayi Cheka contre le village de Pinga, situé à environ 80 kilomètres au Nord-est de Walikale, dans la province du Nord-Kivu, le soir du lundi 13 janvier 2014.

Les Forces armées congolaises (FARDC) ont répliqué et chassé ce groupe armé du village de Pinga, après 30 minutes d’échanges de tirs. Selon le dernier bilan établi par la MONUSCO, quatre soldats des FARDC ont été tués et trois civils blessés au cours des combats.

« Je présente mes condoléances aux familles des victimes et au peuple congolais. Ce dernier incident prouve à suffisance qu’il ne peut avoir aucune cohabitation, ni négociation avec les groupes armés. La MONUSCO fera usage de toute sa force pour consolider les récents acquis militaires », a affirmé Martin Kobler.

A peu près 1 000 civils ont trouvé refuge auprès de la base de la MONUSCO à Pinga, pendant l’attaque.

Signalons que le Conseil de sécurité a examiné hier matin à New York la situation en République démocratique du Congo (RDC). Les quinze ont d’abord entendu l’exposé de Martin Kobler, le Représentant spécial des Nations Unies et patron de l’opération de maintien de la paix onusienne, la MONUSCO.

Le Représentant spécial, après avoir insisté sur les acquis de 2013, notamment la signature de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, la création de la Brigade d’intervention rapide et le renforcement de la cohésion internationale, a posé les jalons de l’action de la MONUSCO en 2014.

Pour Martin Kobler, il faut concrétiser les espoirs forgés par l’Accord-cadre de paix, sécurité et de coopération conclu fin janvier 2013 à Addis-Abeba. Il faut aussi rappeler que l’ONU est en RDC pour agir et non pour réagir. Aussi, seule une action concertée avec l’Armée congolaise permettra de venir à bout des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et des Forces démocratiques armées ougandaises (ADF).

Il importe aussi de poursuivre la démobilisation, le désarmement et la réintégration (DDR) des anciens combattants, de réformer l’armée et la police nationales, et d’instaurer des îlots de stabilité pour, à terme, rétablir l’autorité de l’État. Cela passe par le développement économique et une coopération régionale intégrée le tout sur fond de reconfiguration de la MONUSCO.

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