Selon l’entourage d’Etienne Tshisekedi en effet, ce dernier devrait prendre son avion – un régulier d’Air France- ce dimanche 02 février dans la soirée, en compagnie de son Directeur de cabinet, Albert Moleka, en route pour les Etats-Unis d’Amérique, via Paris. Dans la capitale française, il devrait récupérer son épouse, Maman Marthe, qui devrait venir de Bruxelles. On signale que cette dernière voyage ce jeudi 30 janvier pour la Belgique. Le couple va ainsi prendre ensemble une correspondance à partir de Paris pour Washington, qu’il compte atteindre le mardi 04 février.
Officiellement invité par l’administration américaine, le président national de l’UDPS devrait y passer environ deux semaines, jusqu’au 11 février, avant de revenir à Kinshasa, via Paris, le 16 février, date marquant le 18me anniversaire des massacres des chrétiens, intervenu sous le régime de Mobutu, au moment où les travaux de la Conférence Nationale Souveraine (CNS) étaient suspendus par le gouvernement du Premier ministre Jean Nguz a Karl-I-Bond.
Selon quelques fuites de l’agenda de Tshisekedi parvenues au journal Le Phare, l’opposant le plus célèbre de la République Démocratique du Congo pourrait rencontrer plusieurs personnalités américaines, dans les cercles des Républicains comme des Démocrates. La série de ces contacts pourrait démarrer aussitôt après son arrivée dans la capitale fédérale américaine.
A la lumière du nouveau regard que la grande Amérique pose sur le Congo Démocratique depuis quelques mois, tant en ce qui concerne la situation politique, militaire qu’économique, le son de cloche du président national de l’UDPS sur toutes ces questions serait fort attendu. Il n’est pas exclu qu’il puisse participer à des conférences-débats sur la démocratie et les conflits armés en Afrique, comme cela arrive souvent en pareilles circonstances. L’invité du peuple américain aura certainement beaucoup à dire au sujet de la guerre qui n’en finit par à l’Est du pays, des violations massives des droits de l’homme dans les zones de conflit comme dans celles supposées pacifiées, de la prise en otage de la démocratie par une seule famille politique, de la dégradation irréversibles des conditions sociales de la majorité des Congolais, de la prédation des richesses nationales par une minorité de jouisseurs, des risques de nouvelles fraudes électorales à l’occasion du futur choix des élus des entités de base (députés provinciaux, maires, gouverneurs, chefs de secteurs, bourgmestres, conseillers communaux).
On pense que le séjour américain d’Etienne Tshisekedi pourrait lui donner l’opportunité d’engager de franches et libres discussions avec ses compatriotes de la diaspora au sujet des événements politiques et militaires ayant dominé la vie nationale au courant de l’année 2013. On laisse entendre qu’il pourrait faire l’état des lieux avec des animateurs de plusieurs fédérations de son parti à l’étranger, notamment celles des USA, du Canada et d’Afrique du Sud. Sur le chemin du retour, il est prévu une escale d’environ quatre jours à Paris, à consacrer aux échanges avec les membres des fédérations de l’UDPS en Europe.
Il est à espérer que le calendrier du numéro un de l’UDPS ne connaîtra pas de perturbation au départ comme au retour de Kinshasa et que l’intéressé pourrait sortir et revenir au pays de ses ancêtres en homme libre.
Kimp
Le direct