La guerre déclenchée par la FEC ou, mieux, son Président, contre le Gouvernement est en train de prendre d’autres proportions.



 L’AFDC, parti cher à Modeste Bahati Lukwebo, est montée au créneau, pour fustiger le discours incendiaire tenu contre les performances économiques du Gouvernement Matata par Albert Yuma,  le Président de la FEC. Lequel cache, d’après l’AFDC, des intrigues politiques contre le Gouvernement.  Placide Tshisumpa Tshia Katumba, Président a.i de cette formation politique, estime que la perspective de la formation du Gouvernement de cohésion nationale ne doit pas servir d’occasion, pour ouvrir des alvéoles du barillet des    règlements   des  comptes  ou de stratégies de positionnement politique. Parti politique partisan du travail bien fait et des résultats probants et défenseur du peuple, l’AFDC n’attendait pas de la part de la FEC un discours plein d’incorrections, de rumeurs et des mensonges politiques, mais plutôt , des résultats de ses propres réalisations sur le plan social, économique et sécuritaire. Concrètement, l’AFDC attendait de la FEC un bilan annuel notamment, sur le nombre d’emplois créés par les entreprises en 2013, le niveau d’investissements réalisés, etc. Au lieu de démontrer, preuve à l’appui, les réalisations, c’était plutôt l’occasion, soutient-on à l’AFDC, pour l’auteur de la ‘‘dérive’’ de mettre sur la place publique son agenda politique caché, en présentant malicieusement à l’opinion,  des faits qui ne cadrent pas avec son activité du jour et qu’il a habillés  en ‘‘mot de circonstance de Monsieur Yuma MULIMBI, Président National de la FEC à l’occasion de la Cérémonie de présentation des vœux aux opérateurs économiques et à la nation, en date du 30 janvier 2014’’. Aussi, l’AFDC a-t-il eu du mal à reconnaître l’homme et son discours, lui qui a toujours démontré qu’il était intègre et sincère dans son comportement.  Pour le parti de Bahati Modeste, ces ‘‘donneurs des leçons’’ à la tête de la FEC feignent de vanter le Chef de l’Etat,  tout en l’exposant au même moment dans plusieurs phrases de ce discours, ignorant que le programme du présent Gouvernement émane du Chef de l’Etat et il est exécuté par l’équipe Matata, sous la supervision du Chef de l’Etat. Partant, l’AFDC souhaite que le Gouvernement prenne ses responsabilités, en application de la loi pour que chaque corporation ne respectant pas ses obligations,  réponde devant la loi.
Placide Tshisumpa Tshia Katumba, Président a.i de l’AFDC a fait cette déclaration politique devant un parterre de journalistes, en présence des cadres du parti, au siège de l’interfédéral de Kinshasa, au croisement des avenues de la Libération et de  la Science,  dans la Commune de Lingwala, ce mercredi 5 février 2014.
‘‘Seul le Président de la FEC prétend avoir analysé la situation socio-économique, politique et sécuritaire de l’heure et avoir constaté que le Gouvernement actuel a multiplié des échecs’’, constate-t-on à l’AFDC. Et pourtant, les divers rapports des partenaires tant bilatéraux que multilatéraux (FMI, Banque mondiale, BAD) ainsi que des agences de notation internationale (Standard & POOR, MOODY’S) attestent de la solide performance économique affichée par la RDC,  voici  maintenant 4 ans. Et, à ce sujet, des rapports existent.
Cette performance, reconnait-on à l’AFDC, ne se traduit pas encore par une amélioration notable des conditions de vie de la population en raison de l’emprise de la situation antérieure néfaste sur le présent. Toutefois, croit-on fermement dans l’entourage de Modeste Bahati, plus la performance s’inscrit sur la durée, plus les effets nocifs du déclin économique de la RDC, au cours des années 1990, vont commencer à disparaître progressivement. Et ça, ‘‘M. le Président de la FEC, Président du Conseil d’Administration de la Gécamines et Administrateur de la Banque Centrale du Congo le sait’’, soutient  le Président ad intérim de l’AFDC.
L’AFDC regrette que les ‘‘donneurs des leçons’’ à la tête de la FEC prétendent maîtriser les notions économiques alors que cette science ne tolère pas l’amateurisme, ni l’intrusion des calculs politiciens.
Le parti cher à Bahati Modeste note que ces ‘‘donneurs des leçons’’ à la tête de la FEC feignent de vanter le chef de l’Etat tout en l’exposant au même moment dans plusieurs phrases de ce discours, ignorant que le programme du présent Gouvernement émane du Chef de l’Etat et il est exécuté par l’équipe Matata, sous la supervision du Chef de l’Etat.
Loin d’être l’avocat du Gouvernement qu’elle soutient, l’AFDC a salué les grandes réalisations sectorielles du Gouvernement Matata. La formation politique chère à Bahati Lukwebo rappelle à l’opinion nationale et internationale que le taux de croissance du PIB est aujourd’hui à 8,5% ; le taux d’inflation est à 1%, le taux de change moyen est situé à 923 FC contre le dollar américain, les réserves de change sont de l’ordre de dollars américain 1.744.68 millions couvrant 9,4 semaines d’importation et le taux directeur de la BCC est passé de 4,0% à fin 2012 à 2.0% à 2013.
L’AFDC est convaincu que les performances sociales, économiques et infrastructurelles jamais réalisées par n’importe quel autre Gouvernement depuis l’accession de la RDC à son indépendance, témoignent des nouvelles perspectives qui se profilent à l’horizon entraînées par la stabilité économique en RDC et poussées entre autres par le souci de ramener ce grand géant au cœur de l’Afrique au rang des pays émergents d’ici 2030.   
Seule une personne, manifestement, malintentionnée, pense-t-on à l’AFDC, peut déclarer que le Gouvernement Matata n’a rien fait sur toute la ligne alors que ces différentes réalisations sont réelles et les premiers bénéficiaires sont les entreprises et leurs propriétaires regroupés en majorité au sein de la FEC. Malheureusement, constate-t-on, certains d’entre d’eux ne jurent que par l’enrichissement privé à travers la
hausse des prix sur le marché et l’importation des produits souvent non déclarés à la douane. Bien plus, ils s’insurgent contre toute initiative du Gouvernement visant à contrôler la structure des prix des principaux biens de première nécessité. Et,  donc pour l’AFDC, n’eût-été cette performance présentée par le Gouvernement actuel, même les partenaires bi et multilatéraux n’allaient plus se précipiter à renouveler leur confiance en la RDC qui rayonne et fait éclater positivement la vision du Chef de l’Etat sur la Révolution de la modernité mise en exergue par le Gouvernement Matata.
Marchandage politique   
L’AFDC regrette de constater que certaines personnalités au sein de la société congolaise sont devenues plus politiciennes qu’opératrices  socio-économiques et moins objectives pour des raisons inavouées. Ce n’est autre chose que le marchandage politique. Ce faisant, l’AFDC estime que si  la FEC a cessé d’être une corporation d’intérêt économique pour devenir un acteur politique, elle doit l’afficher sur le terrain politique, parce qu’au lieu de focaliser l’attention sur les stratégies de développement de l’expansion de ses activités commerciales sur l’étendue de la République, elle commence à jouer le rôle de pompier-pyromane au moment où elle est appelée à créer des richesses et à  contribuer à la croissance économique de la RDC.
De ce qui précède, l’AFDC souhaite que le Gouvernement prenne ses responsabilités, en application de la loi pour que chaque corporation ne respectant pas ses obligations réponde devant la loi.
Bahati Modeste et son Parti soutiennent le Raïs dans sa politique de la modernisation du pays et se félicite de sa confiance en l’action du gouvernement Matata.

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