*Le Ministre congolais de l’Epsp, Maker Mwangu Famba, a présenté, le jeudi 5 juin 2014 au Sénat, l’économie du Projet de loi portant Statut particulier du personnel des Etablissements publics de l’Enseignement national. L’une des innovations essentielles, a-t-il souligné, porte sur la reconnaissance d’un Statut particulier au Personnel des Etablissements publics d’Enseignement National dans la vision de la revalorisation de la fonction enseignante. Le Ministre Maker était accompagné de son homologue des Affaires sociales, Nawej Mundele.




Maker Mwangu a soutenu que le présent projet est élaboré pour répondre à une exigence qui tient compte aux particularités de la fonction enseignante dans toutes ses dimensions au niveau des établissements publics de l’Enseignement Maternel, Primaire, Secondaire et Professionnel, de l’Enseignement Supérieur et Universitaire ou de l’Education non Formelle. Il a fait savoir que ce projet de loi apporte des innovations qui traduisent la vision de considérer l’éducation comme un levier essentiel de la croissance, de la reconstruction et du développement de la RDC.
Pour lui, les réformes déclenchées permettront à accélérer la marche vers l’atteinte des Objectifs de l’Education pour Tous et du Millénaire pour le développement, et ce, à environ 600 jours de la date butoir.
La résolution de la question enseignante a une incidence positive sur les progrès socio-économiques d’une nation. C’est pour cette raison que toutes les nations du monde, s’est exprimé le ministre, cherchent à accorder un Statut particulier à l’enseignant, à sa carrière et à sa condition sociale. En adoptant ce texte, explique Maker Mwangu, le Sénat permettra au Gouvernement de disposer un cadre référentiel important pour la gestion du Personnel œuvrant au sein des Etablissements publics de l’Enseignement. Parlant du coût que cela apporte, le ministre de l’Epsp a dit que toutes ces réformes ont un coût mais qu’il faut s’en passer car les enjeux de l’heure mettent l’éducation et la question enseignante au premier plan pour relever le défi du développement durable.
Il a situé le projet de loi qu’il a présenté aux sénateurs par rapport à la Loi-cadre n°14/004 du 11 février 2014 de l’Enseignement national et aux impératifs des engagements de la RD. Congo dans le cadre des initiatives internationales de l’Education pour Tous. Dans son exposé, il a précisé les domaines auxquels le projet se rapporte et a présenté les parties qui le composent dans la structuration.
Quatorze sénateurs sont intervenus après la présentation de ce  projet de loi. Ils ont tous approuvé la revalorisation du corps enseignant. Pour eux, le niveau de l’enseignement est trop bas. Certains ont parlé de sous qualification des enseignants et des enseignés.
Mais, les sénateurs ont également émis quelques inquiétudes par rapport à la rémunération du corps professoral et de l’enseignant base de la sous qualification. Ils désapprouvent notamment, une disposition qui autorise le Ministre de fixer la catégorisation des professeurs.
Ils ont interrogé le ministre sur l’absence d’un barème  salarial. Ils l’ont questionné sur l’absence des infrastructures scolaires et académiques. Par exemple, l’université de Kinshasa a la capacité d’accueillir 3.500 étudiants. Présentement, selon eux, il y a près de 25.000 étudiants. Ce projet de loi compte 755 articles subdivisés en trois parties. Les particularités abordées touchent des domaines variées de la fonction enseignante notamment, les cadres organiques, le recrutement, la carrière, les prestations, les congés, la cotation et l’avancement, la promotion, la rémunération, les avantages sociaux et autres primes pour fonctions spéciales, le régime de discipline et l’éméritat et l’Honorariat.
Maker Mwangu se présentera à nouveau devant les sénateurs le lundi 9 juin prochain pour répondre à toutes ces questions.
Peter Tshibangu
Le direct
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