*L’opération de traque de sim-box lancée par le Ministre des PT&NTIC, avec l’expertise du Consortium AGILIS-TELECOM, réalise déjà des chiffres records.
De traditionnelles 20 millions de minutes d’appels internationaux entrants déclarées mensuellement par les opérateurs des télécommunications depuis une décennie, on est aujourd’hui passé à plus de 63 millions de minutes, rien que pour le mois de décembre 2013.





 Soit une augmentation de plus de 200%. Comme quoi, l’année en cours s’annonce meilleure. Surtout que la traque et la coupure des sims frauduleuses se font automatiquement, désormais. Conséquence positive, les déclarations des opérateurs sont toutes en hausse. A titre illustratif, en un peu plus d’un an de lutte, Vodacom-RDC est passé de 6 millions de minutes habituellement déclarées à près de 13 millions de minutes le mois. Du jamais vu jadis.

Depuis plus de 10 ans, le gouvernement RD-congolais n’enregistrait que 20 millions de minutes que déclaraient les opérateurs des télécommunications au titre de communications internationales entrantes mensuelles. Or, selon plusieurs études menées par des organisations indépendantes, le volume d’appels internationaux en direction de la RD-Congo était chiffré à plus de 100 millions de minutes par mois. Ce que les opérateurs déclaraient ne représentait à peine que le 1/5 du volume réel. Pour palier à cette fraude, le gouvernement s’était alors décidé d’engager le Consortium Franco-Américain Entreprise Telecom/Agilis International pour construire un GATEWAY virtuel international unique et, installer des logiciels de lutte contre la fraude téléphonique en RD-Congo. Le 23 février 2011, les deux parties ont procédé à la signature d’un contrat les liant, puis, en février 2012, un avenant au contrat. Alerté par l’arrivée de ce gendarme, la plupart d’entreprises des télécommunications ont fait bloc, refusant de coopérer pour l’installation des matériels de contrôle et de lutte contre la fraude. Grâce au soutien du gouvernement et particulièrement à celui du ministre des Postes, télécommunications et Nouvelles technologies de l’information et de la communication, Tryphon Kin-kiey, le Consortium a entamé en février 2013, des réunions avec chaque opérateur télécom en vue d’obtenir en temps réel des CDRS, les switch counters, et installer les ponts radio reliant les entreprises des télécommunications au Consortium. Si difficilement, certains opérateurs ont commencé à coopérer. Mais tous avaient refusé d’installer à leurs frais les ponts radios. Soucieux de commencer sa traque le 01 mars 2013 tel que fixé par le gouvernement, le Consortium a consenti de fournir et d’installer le 25 février 2013, à ses propres frais les ponts radios. C’était sans compter avec la mauvaise volonté des opérateurs télécoms qui ont par la suite cherché une autre échappatoire: la signature à tout prix de l'accord NDA avant toute remise des CDRs au Consortium. Que des crocs en jambes perpétuels. Le 22 mars 2013, le gouvernement de la République hausse le ton vis-à-vis du comportement belliqueux des entreprises des télécommunications. Lors d’une méga-réunion tenue au cabinet du ministre des PT-NTIC, en présence des Messieurs les Ministres de PT-NTIC, Tryphon Kin-kiey et celui des Finances, Patrice Kitebi, ainsi que l'Administrateur Général de l'ANR, le 29 mars 2013 avait été retenue comme date butoir pour la signature des NDA, la réception des CDRs, des switch counters et de leurs manuels respectifs d'utilisation, l'établissement des ponts radio entre chaque opérateur et le siège du Consortium. Difficile combat. Peu importe, aujourd’hui, les résultats sont là! Grâce à son système de géo-localisation, le Consortium a identifié géographiquement et physiquement cinq sites pirates de Sims box, qui ont été par la suite démantèles par les services de sécurité. Leur personnel exploitant et gérant est jusqu’aujourd’hui entre les mains de la justice. Tout calcul fait, ces plateformes gêneraient chaque mois 15 millions de minutes à leur profit, soit plus de la moitié du volume officiellement déclaré par l'ensemble des opérateurs. Aujourd’hui, avec toutes les performances techniques acquises grâce à un investissement sérieux, ce consortium dont les bureaux sont situés dans l’immeuble Cavali center au centre-ville de Kinshasa a une capacité de couper des milliers de cartes sims frauduleuses par jour. Des techniciens nationaux bien formés et ceux venant de l’étranger y travaillent jour et nuit. Les ambitions pour l’avenir promettent beaucoup. D’autres pays d’Afrique ne se sont pas gênés d’affirmer qu’ils prennent pour modèle le système RD-congolais de lutte contre la fraude sur les appels internationaux entrants. Avec beaucoup d’efforts de la part de l’Etat qui doit appliquer la théorie de la puissance publique face aux opérateurs rebelles, le lendemain sera certainement meilleur!

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