Africell, l’un des cinq opérateurs des télécommunications et le dernier né de tous, compte plus de cinq millions d’abonnés à ce jour, en seulement deux ans d’existence. Ce qui fait de ce réseau le plus grand parc d’abonnés dans la capitale congolaise et dans la province du Bas-Congo. Loin de s’arrêter en si bon chemin, la saga se poursuit à Lubumbashi, chef-lieu du Katanga, à Kolwezi, à Kasumbalesa et, cette fois-ci, à Likasi, avant d’envahir deux nouvelles provinces de la RDC.


Une philosophie toute particulière chez Africell. Depuis son lancement, ce réseau du peuple a pris l’option d’être l’opérateur mobile le moins cher en RDC. C’est ce qui lui vaut l’hostilité des autres opérateurs qui sont même allés, concurrence déloyale oblige, en dehors des exigences de la loi, jusqu’à lui priver l’interconnexion. Se basant sur le respect de la loi, Africell a mené le combat avec le Régulateur obligé, au terme de la loi en matière de télécommunications, de protéger et le nouveau-né et le droit des consommateurs. Mais, le régulateur semble s’être montré, curieusement, hostile à accompagner Africell pour des raisons qu’il semble être seul à connaître.

Sans s’avouer vaincu, Africell s’est lancé dans une bataille juridique armée par les lois du pays, le cahier des charges et la conviction que celui qui est en droit va prévaloir. C’est le cas, entre autres, du Décret-loi du 20 mars 1961 dit Loi-prix qui dispose que les prix sont fixés librement par ceux qui les offrent. A cela, il faut ajouter le fait que les cahiers de charges de tous les opérateurs indiquent clairement que les prix sont fixés librement par le concessionnaire. Statuant sur cette affaire, la haute autorité judiciaire de la RDC a, dans son verdict rendu sous RL 036 du 04 mars 2014, expliqué que le prix plancher était illégal. En effet, la Cour Suprême avait prononcé l’illégalité de cette collusion de prix des opérateurs contre le consommateur. Mais, curieusement une fois de plus, le régulateur et les autres opérateurs n’ont pas bronché.
Enfin de compte, le grand patron de l’Union Internationale des Télécommunications, Docteur Amadoun TOURE, en visite officielle en RDC, s’est invité au débat. Sans y aller par quatre chemins et au regard des lois, il s’est prononcé clairement devant un parterre d’opérateurs des télécommunications, y compris le patron de l’ARPTC, le ministre de Postes, télécommunications, nouvelles technologies de l’information et de la communication, en tranchant que l’ARPTC ne devait pas fixer les prix en lieu et place des opérateurs et que l’interconnexion était obligatoire pour tous. L’UIT est, à titre de rappel, l’organisme responsable de déterminer les normes dans le secteur de télécommunications à l’échelle planétaire.
Car, faut-il le rappeler, dans cette bataille, c’est le consommateur congolais qui s’est fait roi et ultime juge. Voilà pourquoi, le nombre d’abonnés Africell a carrément explosé faisant de ce réseau, de plein droit, celui du peuple. Le choix du consommateur repose, en fait, sur le fait que cet opérateur a démontré que l’on peut offrir un service de qualité à des prix abordables et surtout une tarification simple dans la jungle des forfaits et promesses qui frisent l’arnaque des autres opérateurs. Là où les abonnés des autres réseaux ne se retiennent plus pour exprimer leur ras-le-bol face aux SMS non sollicités et non crédibles pour leur vendre tel ou tel forfait dans le but de masquer la vérité qu’on paye 13 unités la minute pour appeler son voisin à Kinshasa. Pourtant, avec Africell, c’est facile : on appelle la Chine ou les USA à 3,5 unités la minute !
Face au refus d’interconnexion et aux nombreux avantages qu’offre le « réseau du peuple », le consommateur congolais a massivement choisi Africell et déclare ne plus avoir besoin d’interconnexion. C’est là que des sources dignes de foi indiquent qu’Africell lancera son service data avant la fin de l’année et offrira le service 3G le plus fiable et le moins cher comme pour mettre un terme au forfait internet à 50 dollars pour qu’on se réveille le lendemain pour trouver la balance à zéro, sans crédit.
C’est de la sorte qu’on entend dire, dans les milieux de plus de cinq millions d’abonnés : « on n’a pas besoin de votre interconnexion ». M. M.

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