La tradition a été bel et bien respectée. Les lampions de la 16ème session de formation en journalisme organisée par l’Action pour la promotion de la presse indépendante au Congo (APIC) ont été éteints, le samedi 30 août 2014, dans le prestigieux cadre de l’Hôtel Africana Palace, plus précisément au salon Joyce.



 Plus de 60 lauréats ont été à l’honneur sous la férule du Recteur de l’IFASIC, Jean-Lucien KITIMA et quelques encadreurs de l’APIC dont Nadine Tshilombo, coordonatrice de l’APIC. Après donc trois (3) mois de formation, soit du 5 mai au 5 août 2014, ces lauréats sont, désormais, des ambassadeurs d’une presse indépendante en RDC. En tant que vecteur des valeurs, la presse congolaise a besoin des hommes et femmes bien formés, et maitrisant les règles universelles de l’art, le code d’éthique et de déontologie professionnelle ainsi que les lois qui régissent l’exercice de la liberté de la presse Congolaise, véritable leitmotiv à l’APIC.

D’après le Porte-parole de l’APIC, Pasteur BOANERGS Kaseke, qui a commencé par remercier l’initiateur de l’APIC, en l’occurrence M. Anicet Yomboranyama, ces hommes et femmes sont désormais des journalistes spécialisés et capables de traquer les informations avec un professionnalisme incontestable. Car, dit-il, ils sont encadrés par des formateurs qui sont d’une performance et perspicacité légendaire dans l’enseignement en journalisme au sein de l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la communication (IFASIC). Il s’agit, entre autres, du Professeur Matumueni Makuala, du chef des travaux Didier Mbuyi et du chef des travaux Félix Dilubenzi.

Par ailleurs, ces lauréats ont été appelés à être efficace sur terrain, en défendant contre vents-et-marrées l’honneur de l’APIC. La meilleure façon de le faire est de se documenter, régulièrement, afin de ne pas stagner dans l’amateurisme et dans le style stéréotypé. «Attention ! La tâche n’est pas aisée car, la liberté de la presse et son indépendance dont nous parlons sans cesse ne constituent parfois qu’un enfer pavé de bonnes intentions, étant entendu que là où s’arrête la liberté de la presse commencent d’autres libertés, cela même dans les pays de vieille démocratie. En effet, ceci ne constitue pas un motif de découragement, mais soyons réalistes, en mettant en exergue la guerre hégémonique entre la pluridisciplinarité et l’interdisciplinarité épistémologique de la communication», a insisté le Pasteur BOANERGS Kaseke. Il les a, en outre, appelés à rester subordonnés à la trilogie : maitrise des règles universelles en journalisme, usage du code d’éthique et de déontologie professionnelle, et respect des lois régissant l’exercice de la liberté de la presse quelle que soit la ligne éditoriale d’une entreprise de presse.

Pour Marie Makombo, représentante des lauréats, cette formation en journalisme de qualité a fait d’eux des géants dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information afin de défendre l’honneur et contribuer à la reconstruction de la RDC.

Etant parmi les rares congolais qui défendent les causes justes et parrain de l’APIC, le Recteur Jean-Lucien KITIMA a été l’homme le plus comblé de cette cérémonie qui a marqué, d’une part, la clôture de la 16ème session de formation de l’APIC et, d’autre part, l’ouverture de la 17ème session. Car, indique le Pasteur Boanergs Kaseke, Jean-Lucien Kitima avait cru à l’émergence de cette association  qui a organisé treize sessions de formation en  l’espace de cinq ans. «L’APIC ne serait contestée dans l’agora médiatique car, les résultats témoignent par le professionnalisme de certaines têtes des sessions antérieures sur terrain. Franchement, l’APIC a atteint sa vitesse de croisière, en faisant montre du sérieux dans la collecte, le  traitement et la diffusion de l’information. D’ailleurs, les professeurs de l’APIC sont les meilleurs parmi les excellents dans le domaine de la l’information et de la communication. C’est une très belle école», a laissé entendre le Recteur Jean-Lucien Kitima. A cette occasion, Kitima Kasendwe a venté ces lauréats en les appelant des géopoliticiens parce qu’ils ont la maitrise de l’environnement et détiennent le « quatrième pouvoir», c’est-à-dire, la presse en ayant l’information.

Les Lauréats ont des défis à relever dont le succès, la victoire et la réussite en journalisme indépendante en R.D. Congo.

Ayant investi sans relâche dans la formation de l’humanité, l’APIC, association sans but lucratif, fondée par Anicet Yomboranyama, est désormais consultée par l’UNESCO pour organiser des sessions de formation dans la ville de Kinshasa, à Moanda, à Kimpese au Bas-Congo, à Kenge dans le Bandundu, à Kasumbalesa dans la province du Katanga.

Il convient de signaler que les inscriptions pour la 17ème session de formation en journalisme sont en cours.

En guise de rappel, le recrutement à l’APIC se fait sur base d’une rigoureuse sélection en vue d’un bon résultat attendu auprès des étudiants largués sur terrain après la formation.

Jules Ntambwe
Le direct
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