Le « Sit-in », organisé le 29 août dernier devant l’Archevêché à Kinshasa dans le cadre de caucus lancé pour obtenir la libération du journaliste Mike Mukebayi, a fait des victimes.
Désiré-Israël Kazadi, défenseur de la liberté de la presse et directeur de FFJ (Freedon for journalist) et Cédric Wasuama, cameraman à Congoweb Télévision, une chaîne émettant à Kinshasa, capitale de la RD Congo, ont été agressés. Les banderoles aux mentions : « Libérez le journaliste Mukebayi », ou encore « Bringback our journalist Mukebayi », ont été brutalement arrachées et confisquées par une policière, en tenue civile, accompagnée d’une dizaine de policiers.
Le directeur de FFJ se dit fiché comme cerveau moteur des actions de protestation contre la détention de Mike Mukebayi, journaliste et directeur de « RD Congo News ». Entre-temps, Bienvenu Bakumanya, journaliste au journal Le Potentiel, un quotidien paraissant à Kinshasa, est, quant à lui, visé par un mandat d’amener. Il est reconnu comme l’un des concepteurs des initiatives pour la libération de Mukebayi.
M. Kazadi a été pris à partie par des policiers dépêchés sur le site pour réprimer les manifestants dont des journalistes venus de différentes maisons de rédaction de Kinshasa, en signe de solidarité avec Mukebayi. Le mémo destiné à l’archevêque, le Cardinal Monsengwo qu’il avait sur lui a été aussi arraché.
Les proches du Cardinal accusent Mukebayi d’avoir publié un article constitutif d’imputations dommageables dans l’édition n°28 du vendredi 18 juillet 2014, sous le titre : » Monsengwo : Honte et opprobre à un cardinal vendu au régime « . L’article portait la signature de « Congo News ». John Tshingombe, adjoint de Mubekayi est, depuis, entré en clandestinité.
FFJ, structure organisatrice du sit-in avait saisi, par correspondance, les autorités de la ville sur l’activité, avec copie pour information à la hiérarchie de la Police et aux responsables des organisations des Nations Unies en RDC.
Par LKT
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