*Après sa dithyrambique sortie officielle, il y a peu au GHK, l’Association ‘‘Kabila Désir’’ y est revenue hier, vendredi 10 octobre 2014, pour tenir sa toute première réunion statutaire, au salon Lubumbashi. En marge de cette importante réunion, une chanson de sept minutes interprétée par Tshala Muana a été officiellement présentée au public. 



Cette œuvre coécrite par le Prof. Kin-Kiey, membre du directoire de la MP, et ‘‘la Mamu Nationale’’, a bénéficié également de l’expertise du DG de l’Institut de Musée National, Joseph Ibongo. Sa thématique, à en croire ce dernier, met en valeur trois axes principaux. Notamment, la présentation de l’Association, des réalisations du Président de la République, Joseph Kabila, ainsi que du désir du peuple congolais qui consiste, selon Joseph Ibongo, en la continuité de la mise en œuvre de la révolution de la modernité.

Incontestablement, le Prof. Kin-kiey est plus que déterminé à porter haut l’étendard de son Association, ‘‘Kabila Désir’’. Tenez ! Après sa sortie officielle, outre-Atlantique, précisément à Bruxelles, la Capitale Européenne, cette association est en train d’élargir davantage ses tentacules. Et cela sur plusieurs fronts.

La chanson, cette autre dimension de porte-voix des idées n’est pas en reste. Hier, en effet, l’Autorité Morale du Parti pour l’Action a officiellement lancé la Chanson ‘’Kabila Désir’’. Une œuvre interprétée par la chanteuse Tshala Mwana, sous une coordination bien ficelée de Joseph Ibongo, DG de l’Institut de Musée National.

La cérémonie a commencé par la présentation du Comité de cette association qui est composé de Profs. Kin-kiey Mulumba et Tshibangu Kalala respectivement, Président et Vice-président ; Joseph Bangakya, Secrétaire-rapporteur et Jean-Pierre Kambila.

Pour Kin-kiey, dans une famille, chaque enfant a l’obligation, entre autres, d’aduler et de sacraliser le père. C’est là le sens du devoir des sociétaires de la Majorité Présidentielle qui se sentent dans l’obligation de louer et faire connaître les diverses réalisations du Chef de l’Etat, depuis son avènement à la tête du pays. Des réalisations qui font que, désormais, le Congo est debout, dixit le Chef de l’Etat du haut de la tribune de la 69ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies à New York.

‘’Je vous rassure qu’en politique, depuis 1960 à ces jours, jamais on a eu un Président aussi visionnaire’’, a déclaré KKM. Et d’ajouter que ‘’Kabila est comme le Joker qu’il ne faut pas perdre’’.

C’est donc pour cette raison que Kin-kiey et son comité ont décidé de mettre en place l’Association ‘‘Kabila Désir’’, en vue de communiquer autrement sur les grandes réalisations du Raïs et cela, en direction des congolais tant de l’intérieur que de l’extérieur.

KKM est persuadé que c’est sur base de toutes ces réalisations que plusieurs congolais de la diaspora retournent au pays. D’ailleurs, il en a profité pour annoncer la mise en œuvre, pour bientôt, du programme ‘‘come-back and see’’.

Pour ce qui est de la chanson, Kin-kiey promet un clip qui sera réalisé par la ‘‘Mamu Nationale’’ et vendu dans des maisons de disques.

Conseiller de l’Association ‘‘Kabila Désir’’, Joseph Ibongo note que cette œuvre est un condensé qui donne un syntagme assez fort. C’est tout simplement l’expression majeure de Kabila Désir qui est celle des passionnés de la RDC. Elle est de ce fait constituée des hommes et femmes amoureux des actions du Chef de l’Etat. Il invite, pour ce faire, le peuple à se focaliser sur ce qui est objectif, c'est-à-dire, les actions durables. Des actions à la base de la stabilité, la paix et la sécurité. Une trilogie qui fait la dignité d’une nation.

De ce qui précède, Joseph Ibongo pense que les congolais ont le désir de voir Kabila continuer son œuvre pour éviter une rupture qui les conduirait vers l’incertitude. C’est pourquoi, le désir doit absolument se propager et se transmettre des uns vers d’autres.

Judith Asina

Nouveau-né !

Franchement, la République Démocratique du Congo est à la croisée des chemins. Des tentatives liées à la révision de la constitution, avec toute la vague de tensions suscitées dans l’opinion, le discours, dans certains cercles va dans le sens de changer carrément la Constitution. Celle adoptée par référendum en 2005 se révèle caduque, dépassée, estime-t-on, parce qu’elle est l’œuvre des belligérants. Pareil à la bataille sur le calendrier électoral. Malumalu, président de la centrale électorale, aura eu tord d’avoir publié un calendrier partiel. Les raisons, il les trouve lui-même bien évidentes. Or, à ce jour, il lui est réclamé le calendrier global. La voix est portée par l’opposition politique, la société civile et presque toute la communauté internationale. Puis, c’est le gap de 207 millions de FC constaté dans l’enveloppe allouée à l’opposition dans le budget 2014, qui est venu relancer un autre débat, entre la notion de Porte-parole de l’opposition et celui de chef de file de l’opposition. Deux hommes, deux Députés nationaux, dont l’un de l’opposition et l’autre de la Majorité, deux idées et deux démarches parallèles, mais que l’on voudrait voir converger, sont sur la sellette. Il s’agit des honorables Clément Kanku et du Dr Mokako. Porte-parole ou chef de file de l’opposition ? Si les deux Députés ne le disent pas clairement, il reste soutenable que le premier statut, de porte-parole, est en voie d’être enterré au profit du second. Si l’opposition politique n’a pas de Porte-parole, dit-on à l’opposition, c’est par le fait de deux hommes mis au banc des accusés. Ils sont deux élus, dont l’un au premier degré et l’autre au second degré, Aubin Minaku et Léon Kengo. Ils sont tous deux Présidents de deux chambres du Parlement. Le premier, à la chambre basse, et le second, à la chambre haute. Ils ont été tous deux Co-présidents des Concertations nationales et à ce jour, Co-présidents du Comité de Suivi des recommandations des Concertations nationales. Ils n’ont pas voulu, pour des raisons qui leur sont propres, dit-on, convoquer la plénière devant permettre à l’opposition de se choisir un Porte-parole. Cette notion, qui est en voie d’être enterrée, probablement après que le gouvernement, par le biais d’un de ses ministres, Patrice Kitebi, cité au départ, puis Mukoko Samba qui est dans le viseur de Clément Kanku, à travers une motion de défiance, verra naître sous ses cendres la notion de chef de file de l’opposition. Pour Clément Kanku, puisque la loi existe sur le porte-parole, il est inutile de vouloir adopter une autre qui conférerait au Meilleur perdant aux élections présidentielles le statut de chef de file de l’opposition. Maux vaudrait que celle qui existe déjà soit modifiée. Point, trait. Pourquoi ? C’est simple. Il faut empêcher Minaku et Kengo d’interférer, d’une manière ou d’une autre, dans le processus de désignation du chef de file de l’opposition. L’idée, indique certains analystes, mérite d’être soutenue. Le débat est sur la toile et attend d’être enrichi.

G.L.

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