* L’UDPS et l’UNC dressent un bilan d’au moins 58 personnes interpellées, la Police affirme n’avoir arrêté aucun manifestant.
Situation confuse hier lundi 3 novembre devant le siège de la Monusco. Pour le parti de Vital Kamerhe, au moins trois jeunes, dont le président des jeunes du parti seraient arrêtés au cours de ce sit-in à Gombe. Des affirmations que contredit le directeur de l’information de la Police nationale congolaise (PNC). « J’ai eu le commandant sur le terrain : on a renforcé le dispositif pour les empêcher d’aller envahir le siège de la Monusco, mais ils ne sont pas arrêtés », a affirmé à l’AFP le colonel Pierrot Mwanamputu. Cet officier de la PNC a ajouté que les organisateurs de la marche n’avaient pas reçu « l’autorisation officielle » de manifester, et qu’à ce titre le rassemblement devait être dispersé.



L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), et l’Union pour la nation congolaise (UNC), deux majors, avaient annoncé un sit-in hier lundi devant la Mission de l’ONU (Monusco) « pour demander l’ouverture du dialogue national ». Ce dialogue a été recommandé dans l’Accord d’Addis-Abeba, signé en février 2013 par la RDC, ainsi que dix autres pays africains, pour mettre fin à l’instabilité chronique dans l’Est congolais, vieille de deux décennies. 
La police aurait procédé à l’ « arrestation du président des jeunes de l’UNC Tracien Boma Place de la Gare », a indiqué sur son compte Tweeter Lydie Omanga, porte-parole de Vital Kamerhe, chef de l’UNC. Il aurait été arrêté « avec d’autres militants », a-t-elle ajouté.
Un important dispositif policier a été déployé dans la zone où il devait y avoir le sit-in pour dissuader les rassemblements. « La police interpellait tout le monde à pied et arrêtait si besoin. Le dispositif a été impressionnant, tout regroupement est impossible ! Nous avons demandé à nos militants de se déplacer par petits groupes », a déclaré à l’AFP la porte-parole de Vital Kamerhe.
Le chef de l’UNC, a indiqué lui-même à l’AFP qu’il y avait 48 hommes et 10 femmes arrêtés au camp (de police) Lufungula, dont de nombreux militants de l’UDPS et de l’UNC. « Nous ne voulons pas de Burkina Faso immédiatement ici. Il y a moyen d’éviter la casse. Nous voulons le dialogue pour baliser le chemin pour de bonnes élections, adopter un calendrier global et consensuel et une feuille de route globale et consensuelle », a ajouté M. Kamerhe.
En septembre, le secrétaire général de l’UNC, Jean-Bertrand Ewanga, a été condamné à un an de prison ferme pour offense au chef de l’Etat après un rassemblement d’opposition contre toute modification de la Constitution. Rachidi MABANDU
Le direct
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