Dans un communiqué,  4 députés Provinciaux élus des Territoires de Bomongo, Bumba, Kungu et Mbandaka dénoncent les actes de violences dont ils ont été victimes  par les éléments de la PNC  qui, selon eux,  auraient été instrumentalisés par M. Ibambe, le    Président de l’Assemblée provinciale.  Signé par l’Honorable Jean-Faustin Mokoma, Porte-parole du Collectif, ce communiqué  souligne que cela s’est passé 15 jours avant, soit le 10 novembre 2014. Dans sa  démarche voulue républicaine, le Collectif exige  que soient interpellés le Président de l’Assemblée provinciale, les commanditaires ainsi que les  complices de ces actes de barbarie dont ils ont été victimes.  Ci-dessous,  le communiqué.

Députés Provinciaux de l’Equateur en reprise de mandat

c/° Assemblée Provinciale de l’Equateur à Mbandaka

Kinshasa, le 24 novembre 2014

Communiqué de Presse

Le Collectif des Députés devant réintégrer l’Assemblée Provinciale de l ’Equateur rappelle la conscience collective congolaise, qu’il y a 15 jours que quatre (4) Députés provinciaux élus des Territoires de : BOMONGO, BUMBA, KUNGU et MBANDAKA, ont été molestés (passés à tabac) par des éléments de la Police Nationale Congolaise sous le commandement du Colonel MANDE, sur ordre de l’Honorable IBAMBE, Président de l’Assemblée provinciale de l’Equateur jusqu’à leur infliger des traitements humiliants, dégradants, inhumains et scandaleux en violation des Droits de l’Homme, au motif de non-exécution de l’arrêt  de principe n°189/TSR. Const. de la Cour Suprême de Justice faisant office de la Cour Constitutionnelle rendu, le 18 novembre 2013.

Le Collectif accuse et condamne le « silence coupable » du Gouvernement congolais et de toutes les Institutions de la République, à savoir :

La Justice : au nom du principe sacro-saint de la séparation du pouvoir judiciaire qui devrait se saisir d’office pour flagrance afin que les coupables soient jugés et condamnés sévèrement, conformément à la loi. Le refus d’exécution d’un arrêt  constitue une violation grave des lois de la République et un acte érigé en infraction d’abstention coupable. Ne dit-on pas que la justice garantit et assure la liberté individuelle de tous les citoyens et tous sommes égaux devant la loi ?
L’Assemblée Nationale : Temple de la démocratie où devrait être débattues et analysées les causes et les conséquences de ces actes de barbaries et de sauvageries meurtrières du Président de l’Assemblée provinciale de l’Equateur afin de tirer des conclusions évitant tous cas d’école et ses effets d’entraînement politique dans l’avenir du pays. Mais, surtout dans le but de protéger la fonction noble d’un élu du peuple, pour le respect du souverain primaire.
Le Collectif dénonce «toute incitation à la haine orchestrée par une poignée des Députés Provinciaux de l’Equateur dans le but d’asseoir leur leadership au mépris du principe démocratique, de tolérance mutuelle et au risque de déclenchement des tensions sociales devant conduire aux luttes tribales.

Le Collectif exige que l’Honorable IBAMBE, Président de l’Assemblée provinciale de l’Equateur, soit-il et ses commanditaires ainsi que ses complices soient arrêtés, jugés et condamnés, conformément à la loi pour des actes criminels posés mais surtout pour avoir violé la Constitution et les lois de la RDC afin d’éviter l’impunité.

Pour le Collectif des Députés devant réintégrer

L’Assemblée Provinciale de l’Equateur,

Honorable Jean Faustin MOKOMA

Porte-parole  
Le direct


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