Les magasins et les principaux marchés de la ville de Kinshasa connaissent depuis la matinée de ce mercredi un engouement de personnes, pour la plupart des parents, y passant pour acheter divers biens, dont des habits pour leurs enfants et des vivres frais en prévision des fêtes de Noël et de nouvel an 2014, a constaté l’ACP. Malgré la conjoncture difficile du moment, ces lieux de négoce sont abondamment fréquentés par diverses catégories de personnes pour notamment satisfaire les enfants, en vue de ne pas rater ces festivités, oubliant même la psychose de certaines situations qui les tourmentent ces derniers temps.
Quelques agents et fonctionnaires de l’Etat, contactés par des journalistes de cet organe de presse, se sont réjouis du fait que, selon eux, la bonne marche de la bancarisation de leurs salaires initiée par le gouvernement leur permet cette fois-ci a été aussi présents dans les achats des emplettes dans le cadre de ces deux fêtes, contrairement à certaines années antérieures où ils furent souvent payés après ces festivités. Le transport en commun, qui était perturbé lundi dans la capitale, à la suite d’une grève de certains conducteurs de taxi-bus communément appelés « 207 », contribue aussi, par sa reprise depuis mardi, au mouvement de déplacements de ces acheteurs.
Des vendeurs d’habits, de vivres frais et d’autres produits, tels que ceux concernant la coiffure des femmes, font, de leur côté, de grandes affaires car, parvenant à écouler des quantités de leurs marchandises. Quant aux agents de service d’ordre public, ils sont plantés dans divers coins de ces lieux commerciaux pour assurer la sécurité des personnes et de leurs achats. Le ministre de l’Economie Nationale, Modeste Bahati, a, pour sa part, fait un tour dans certains de ces lieux où il a pu s’assurer du respect, par des commerçants, des dispositions prises par son ministère en matière de commercialisation de leurs produits. Suite à tout ce qui s’observe, dit-on à Kinshasa, ces deux festivités se déroulent dans une bonne ambiance dans cette ville.
Le direct