* Au soir de 2014, envoyer des signaux forts n’est plus un choix,
mais une obligation existentielle pour le Raïs.
Les Congolais entament décembre 2014 et sur le plan politique, deux événements majeurs attendent le président Joseph Kabila : son adresse sur l’état de la Nation devant les deux chambres du Parlement réunies en Congrès. 

Et l’autre grand rendez-vous, c’est son message de fin d’année. Et 2015, c’est déjà demain. Comment alors aborder cette année de répétition générale ? Au Raïs de fixer le cap et d’indiquer la voie à emprunter par Nation.

Pour cette année 2014, ces deux exercices ne relèveront pas que de la routine. Au contraire, le président est attendu par la ville et le monde sur des engagements majeurs, à savoir les balises pour la dernière ligne droite du quinquennat et de la législature en cours. Et ce quinquennat justement a ceci de particulier, qu’il est constitutionnellement le dernier pour le Raïs. Et donc il pose le problème de l’après 2016. Voilà donc le président à l’heure de choix. Cela est d’autant plus vrai qu’à l’intérieur comme à l’extérieur, c’est de lui qu’on attend des signaux.
A l’intérieur d’abord l’après le quasi flop de l’après Concertations, le Raïs ne saurait plus faire l’économie d’une ultime initiative. En termes clairs, le Gouvernement dit de Cohésion nationale ayant perdu de son effet d’annonce du fait de la très longue attente. Le curseur devrait être placé ailleurs que sur cette arlésienne qui a cessé de séduire.
Il y a une année, les Concertations nationales passaient pour ce big event qui viendrait recomposer le paysage politique rd-congolais et redonner un nouvel élan. Aujourd’hui, il en faudra plus pour dégager l’horizon. Car le Gouvernement, estampillé de Cohésion nationale, est désormais un non événement. Et seule, une initiative forte peut conjurer ce flottement ambiant.
Tout Etat souverain qu’il soit, la RDC ne saurait ignorer les positions et autres postures des majors de ce monde en rapport avec « le respect des constitutions en Afrique ». Même s’il est vrai que la logique de ces puissances occidentales n’est pas uniquement mue par les intérêts des Africains et les principes de bonne gouvernance. Sinon, ces puissances administreraient les mêmes leçons de morale et exerceraient les mêmes pressions sur les Etats d’autres parties du monde.
Même si comparaison n’est pas raison, on ne peut pas non plus ignorer le précédent burkinabè. Ce tableau général devrait amener le président à prendre des initiatives lors de ses deux prestations en vue.
A l’heure où nous en sommes, ce n’est plus une question d’option, c’est une question de responsabilité. Et en politique plus qu’ailleurs, le compte à rebours a un sens. 2015 ne sera pas une année ordinaire. Les enjeux de cette année se préparent maintenant.
En un mot comme en cent, l’on voit donc tout l’enjeu que représentent les deux dernières adresses magistrales du Raïs en cette fin 2014. A savoir, son discours sur l’état de la Nation devant les deux chambres du Parlement réunies en Congrès et son message de fin d’année. Joseph Kabila prendra date avec l’histoire via ces deux allocutions attendues. Car, peu de jours après, on entrera dans 2015 et il faut fixer le cap aux Rd Congolais.
Et jusqu’à nouvel ordre, le capitaine du bateau se nomme Joseph Kabila. Et par ces temps de flottement ambiant, c’est à lui à indiquer la voie à emprunter.
En cette fin 2014, montrer le chemin n’est plus un choix. Mais une obligation existentielle. Tant pour le chef de l’Etat lui-même que pour son pays, la RD Congo. Et 2015, c’est déjà demain.Didier KEBONGO








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