Le directeur ai de la Société Nationale d’Electricité (Snel) et chef de centre Martin Tshirimwami a précisé samedi à Kisangani que le délestage que connait ces derniers jours la ville de Kisangani s’explique par les travaux qui s’effectuent au niveau de la centrale hydroélectrique de la Tshopo.
Selon ce dernier, c’est depuis le samedi 07/12/2014 que la Snel a procédé à l’arrêt volontaire du groupe N°2 pour procéder au remplacement du joint au charbon, joint grâce à laquelle les ingénieurs de la Snel pourront étanchéiter les paliers de la turbine pour éviter de noyade en répétition de la machine a-t-il ajouté.
La remise en état de la machine du groupe N°2 a poursuivi Martin Tshirimwami permettra la centrale de fonctionner avec trois machines avec près de 17 mégawatts afin de sortir du déficit actuel de 6 mégawatts car pour le moment a affirmé le directeur ai de la Snel, son entreprise ne dispose que 10 mégawatts pour une ville qui demande 33 mégawatts.
Devant ce déficit criant a-t-il fait savoir, la Snel a procédé à un délestage drastique pour établir l’équilibre entre la production de la centrale qui n’a que 10 mégawatts et la demande de 33 mégawatts.
Martin Tshirimwami a estimé que la construction de la centrale Tshopo N°2 qui pourra générer 20 mégawatts additionnels est une solution durable au délestage dans la ville de Kisangani avant de lancer un appel d’apaisement à la population de la ville de Kisangani en indiquant que mieux vaut souffrir pour quelques jours plutôt que de laisser la machine dans les conditions précaires avec toutes conséquences qui vont avec.
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