27 personnes sont mortes, dont 23 à Kinshasa, parmi lesquels deux policiers, et 4 à Goma, dans le Nord-Kivu, lors des troubles qui se sont produits les 19 et 20 janvier 2015 à travers le pays, a annoncé, jeudi, au cours d’un point de presse, le ministre de la Communication et des médias, Lambert Mende Omalanga.

Les identités vérifiables des victimes seront portées à la connaissance du public par les autorités judiciaires qui conduisent une enquête officielle sur ces événements avant l’organisation des obsèques, assure le ministre qui a précisé que près d’un demi-millier de personnes avaient été interpellées par la police au cours de ces événements, indiquant que 130 d’entre eux, dont des étudiants et des adolescents mineurs d’âge ont été remis en liberté, tandis que 12 malades ont été transférés à l’hôpital et 49 mineurs mis à la disposition du juge des enfants.

« Les auteurs intellectuels de ces événements seront tous appelés à répondre de leurs actes. Ceux qui ont cassé vont payer. Le gouvernement appliquera rigoureusement la loi pour arrêter avec l’impunité », a martelé le porte-parole du gouvernement qui a saisi l’opportunité pour plaider en faveur des cours et tribunaux que d’aucuns chercheraient à fragiliser. « C’est scier la planche sur laquelle notre démocratie est assise. Le fait de militer dans un parti politique ou une ONG ne confère pas une immunité judiciaire », a averti Lambert Mende.



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