Les besoins humanitaires nécessitent une mobilisation des ressources estimées à six cent quatre vingt-douze millions de dollars (692.000.000 $) pour l’ année 2015, a révélé, Mme Anarita Marcantonio, Responsable du bureau de coordination des Affaires humanitaires au Nord-Kivu, en marge de la cérémonie de lancement, à Goma, du plan de l’action humanitaire pour l’ensemble de la République démocratique du Congo.
Ce plan humanitaire représente la stratégie commune des organisations humanitaires, notamment les agences des nations Unies et les organisations non gouvernementales nationales et internationales, en
soutien aux autorités, pour répondre de manière coordonnée aux nombreux besoins humanitaires des populations.
soutien aux autorités, pour répondre de manière coordonnée aux nombreux besoins humanitaires des populations.
« Pour que l’impact de l’assistance humanitaire ne s’arrête pas à court terme, il est important qu’une coordination effective soit mise en place entre les humanitaires et les mécanismes chargés de la sensibilisation et du développement, et notamment avec le Gouvernement congolais, pour créer une réelle complémentarité des interventions », a suggéré Mme Anarita Marcantonio. Le Vice-gouverneur de la province du Nord-Kivu, Feller Lutayichirwa a procédé au lancement du plan de relance en cette partie du pays a salué l’action salvatrice des acteurs humanitaires au profit des nécessiteux.
Il a reconnu la résurgence des besoins recensés sur l’ensemble du Nord-Kivu depuis l’année 2012. Les statistiques de l’Ocha estiment le nombre des personnes déplacés à 2.800.000 personnes dont environ 900.000 dans la seule province du Nord-Kivu. Environ 70% des personnes déplacées vivent actuellement en familles d’accueil-familles souvent en situation de vulnérabilité-tandis que le reste se trouve dans des sites de déplacement. En 2015, environ 11 millions de personnes pourraient être à risque dans les zones touchées par les épidémies, estime Ocha qui cite les catastrophes naturelles et les épidémies telles que la rougeole et choléra comme étant parmi les principales priorités auxquelles il faudra faire face cet exercice qui s’annonce
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