*L’affaire relève d’une compétence exclusive, conformément à la loi organique portant création et fonctionnement de la CENI. Jean-Pierre Kambala, Rapporteur de la CENI,  l’a dit, ce week-end, à Kinshasa, pour rappeler à toutes les parties prenantes aux élections que l’heure est venue  de s’y préparer, dès maintenant, au lieu de se  triturer les méninges  en recherchant, désespérément, un difficile consensus autour du calendrier publié, le jeudi 12 février 2015.


Pris au sérieux, cet almanach de la CENI,  ainsi connu de tous, ne connaîtra point  la  moindre retouche, même s’il est admis qu’un nombre non moins considérable d’opérateurs politiques récusent la multiplicité de contraintes  consécutives à  son applicabilité. De mémoire d’homme, Kalamba ne se souvient pas d’une seule  phrase, ni d’un seul alinéa,   de cette loi organique qui enjoindrait à  la CENI, de procéder à ces conciliabules politiques, pour organiser les élections en RD. Congo.  Il reconnaît, cependant, des limites de la CENI en termes de moyens logistiques, matériels et financiers. Cela fait partie, d’ailleurs,  de contraintes que la CENI a, elle-même, listées et portées à la connaissance de l’opinion tant nationale qu’internationale. Il appartient au gouvernement, au parlement, à la communauté internationale ainsi qu’au peuple congolais, de contribuer à la réussite du processus électoral, conformément à ce calendrier. Qu’on se le tienne pour dit ! Pas plus. Mais, sur l’autre versant, Kalamba Jean-Pierre, parlant au nom de Malumalu, toujours  retenu, pour des raisons de santé, en Afrique du Sud, a précisé que le calendrier publié est global, consensuel et, même, réaliste et  constitutionnel. Il intègre, en effet, les différents scrutins du cycle électoral et assure la régularité des élections en RD. Congo, en épongeant  notamment, tous les  arriérés électoraux de 2006 et 2011.
Ce calendrier, de l’avis de ses façonniers, ceux-là mêmes  qui sont les mieux placés, pour les défendre, contre vents et marées, repose sur un large consensus en raison de discussions engagées en amont, avec les partis politiques, la société civile ainsi qu’avec les institutions impliquées dans le processus électoral.  Il est réaliste du fait que le coût avancé procède de la réalisation d’un budget pluriannuel convenu avec le gouvernement congolais. Il est, enfin, constitutionnel et légal car, il respecte   les bornes tracées dans la Constitution et est conforme aux exigences de   délais légaux. Dans cette édition, La Prospérité, Quotidien en quête de la lumière et de  la vérité, met entre les mains des ses nombreux et fidèles lecteurs, l’intégralité du texte marquant   cette sortie médiatique du Rapporteur de la CENI qui tente, ici, de répondre à toutes les voix dont celles  des USA, de l’UE, des forces politiques et sociales congolaises, réclamant, à cor et  à cri, la tenue d’un dialogue grâce auquel, un consensus national  se devait d’être trouvé sur ce calendrier, avant le début de  son exécution. Même l’hypothèse avancée par le vieux lion du Katanga, M. Charles Mwando Nsimba, qui, dernièrement, disait qu’en marge du  rapport de la CENI  à l’Assemblée Nationale, à la session de mars 2015, les Députés Nationaux avaient le pouvoir d’examiner, séquence par séquence, le contenu dudit calendrier, et d’y apporter, éventuellement, des contre-propositions, semble ne plus résister aux arguments développés, dans ce document. Lisez et relisez-le ! Vos réactions sont aussi  les bienvenues, dans ces mêmes colonnes. Alors, vite ! Passez à l’action !



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