Ni chevauchement, ni télescopage des processus. Le Découpage est une réalité. Tandis que les élections en sont une autre. Mais, le tout culmine vers la consolidation de la démocratie à la base. En clair, rien ne saura arrêter, ni freiner le nouvel envol pris par le gouvernement congolais en vue de matérialiser, conformément au calendrier global, les échéances électorales.

D’ailleurs, pour Boshab, l’heure a sonné, pour la classe politique de se pourvoir en ordre de bataille, pour relever les défis des élections. Au lieu de se triturer les méninges, en recherchant désespérément un hypothétique dialogue, consensus ou compris autour du calendrier alors que la CENI, l’organe technique chargé des élections, enregistre déjà les candidatures. A propos du financement, l’homme affirme que le gouvernement dispose du minimum de moyens, pour faire progressivement le nécessaire.

 Du reste, tout en parlant d’un processus électoral apaisé, Evariste Boshab Mabudj Mabilenge est resté égal à lui-même, nonobstant toutes les flèches mouchetées qu’il a personnellement encaissées, en marge de ce débat somme toute houleux. A tout prendre, il dit également que le gouvernement est conscient de ses responsabilités. Découpage et élections vont ainsi se conjuguer à un rythme dicté par la politique de ses moyens, tout en tenant compte, bien sûr, des impératifs du temps. A la thèse du glissement, il oppose l’antithèse de la mobilisation tous azimuts de tout le monde, pour l’éviter. Dans tous les cas, le glissement ne se décrète pas. D’où, son appel à la requalification de l’action de tous les acteurs politiques, toutes tendances confondues, dans la perspective de se préparer sérieusement, pour se faire élire.

Vive tension

La tension allait crescendo dans le chef des politiques congolais, au sujet du découpage territorial et du processus électoral, dont le train a déjà quitté la gare. Mais, pour le Député Christophe Lutundula, quelques zones d’ombre persistaient encore. Ce qui fait qu’il a demandé des éclaircissements à Evariste Boshab qui, ce week-end, s’est présenté deux fois successives devant les Députés. D’abord, le vendredi 17 avril et, puis, le samedi 18 avril 2015. Il était question, pour lui, de répondre aux préoccupations soulevées sur le découpage territorial et le processus électoral. Serein du haut de la tribune de l’Assemblée nationale, il a tenu à rassurer les députés nationaux quant au bien-fondé et à la détermination du gouvernement de mener à bien ces processus impérieux jusqu’au bout. En sus, il a appelé la représentation nationale et l’opinion à faire confiance en l’action du gouvernement. « Vous pouvez avoir confiance dans votre Etat », a-t-il indiqué. La tenue effective du processus de découpage territorial et l’application totale du calendrier global auront lieu, en dépit de multiples contraintes, y compris tant d’autres résistances. Encore que les chevauchements supposés occupent déjà les esprits des congolais.

Inquiétude

C’est là, l’inquiétude du Député Lutundula. Convoqué, Evariste Boshab a éclairé la lanterne de l’opinion publique sur cette question précise. Dans son entendement, malgré les retards enregistrés dans l’application de la loi sur le découpage territorial pour la mise en place de 26 nouvelles provinces dans le pays, le processus électoral ne devrait subir aucune implication négative. S’agissant de l’installation des nouvelles provinces, l’homme a soutenu que le processus électoral enclenché est irréversible. Cela est, d’ailleurs, une exigence constitutionnelle et non une simple précipitation du Gouvernement, a-t-il souligné. L’installation de ces nouvelles provinces que certains qualifient de « provincettes » ne constitue aucun obstacle à l’organisation des prochaines élections au pays, a-t-il fait savoir. Quant au cycle électoral, Boshab n’a pas donné sa langue au chat. Selon lui, en effet, l’organisation des élections est une volonté sans équivoque du gouvernement et du peuple congolais. Pour ce faire, il a indiqué qu’aucun problème ne va se poser concernant les ressources pour organiser ces échéances. Il a laissé entendre, en outre, que tout se passera dans les délais impartis. C’est une obligation pour le Gouvernement de s’en occuper, tel que le texte constitutionnel en vigueur en RD. Congo, l’exige. Il faut signaler, ici, que le Gouvernement a déjà pris toutes les dispositions possibles pour assurer un déroulement paisible de ces processus engagés au pays, a-t-il rassuré.

Débat houleux

Il convient de signaler qu’un débat houleux, très animé, a eu lieu à l’hémicycle du Palais du Peuple. Certains élus de l’opposition, tels que Mayo Mambeke, Sessanga Delly, Emery Okundji… estiment que le tandem découpage territorial et calendrier global sont là des stratégies concoctées par quelques cadres de la majorité présidentielle pour cimenter les assises du fameux glissement, au-delà de l’échéance 2016.

Pour Mayo Mambeke, les acteurs politiques de la majorité présidentielle sont les premiers à ne pas croire en ce calendrier global. Mais, ils savent que c’est là, le moyen par lequel ils chercheraient le glissement. Pour balayer d’un cran cette position, Boshab a dit que tout glissement est imprévisible. Ce qui signifierait, à l’en croire, qu’il y aura, une fois de plus, en RD. Congo, une passation pacifique du pouvoir entre un président sortant et le nouveau Président élu.

«Le calendrier électoral est le domaine exclusif de la CENI », a lâché un Député, ce jour-là, lors du débat. D’ailleurs, le président de la CENI, l’Abbé Apollinaire Malumalu, a rappelé à la classe politique, aux partenaires traditionnels de la RDC et à toute la population, le jeudi 16 avril 2015, que le calendrier global ne sera pas modifié et que les élections, toutes les élections alors, vont se tenir dans les délais.

Ce faisant, Evariste Boshab a exprimé la volonté et la détermination de l’Exécutif Central, de conduire jusqu’à son terme, tous les processus enclenchés. Il a notamment, indiqué qu’un organe technique mis en place s’occupe de l’organisation des élections alors qu’un autre, s’occupe de la décentralisation territoriale. « Le Pouvoir travaille dans le but de répondre aux attentes de la population, souverain primaire, dans un Etat dit démocratique comme la RD. Congo », a-t-il conclu.



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