Préalables aux Elections Provinciales : Majorité, Pius Muabilu pousse l’Opposition vers la justice !

*Très courageux, Pius Muabilu ne recule nullement devant l’adversité. Plus d’une fois, il l’a prouvé. Et, l’histoire récente de la RD. Congo en sait quelque chose. Ici, l’homme, la cinquantaine révolue, revient spécialement sur les traces de l’Opposition dont il note une sortie malencontreuse, ce lundi 20 avril 2015, au sujet de cette affaire de préalables montés en épingle contre la tenue des élections provinciales. En un mot comme en mille, le leader du CNC, l’un des partis arrimés à l’avant-garde de la Majorité Présidentielle, parle de la simple diversion lorsqu’il lit, entre les lignes, les conditionnalités présentées sous un nouveau bouquet par l’Opposition dans la perspective, sûrement, de défaire la machine électorale engagée sur les rails, depuis le 15 avril 2015, avec l’enrôlement des candidatures pour les provinciales d’octobre 2015. Difficile combat d’arrière-garde. Prises de position risquées mais, surtout, faux pas, croit-on, au CNC. Quoi qu’il en soit, les portes de la justice sont ouvertes. Et, l’Opposition comme d’ailleurs tout sujet de droit en RD. Congo aurait intérêt à s’en saisir, avec une plainte dûment rafistolée, pour tenter de barrer la route à la CENI, si elle était reconnue en tort, selon que cette fois-ci, l’on croit qu’elle aurait enfreint la Constitution, les lois et autres textes réglementaires en matière des élections en RD. Congo. Agir autrement, c’est se tromper lourdement d’adresse, conclut-on, au CNC.

Que faire ?

‘’Allez en justice ! ‘’. Tel est l’appel en guise de réplique du Président national du CNC, réservée à l’opposition politique, en rapport avec des préalables posés à la Centrale électorale. Parti Kabiliste et fier d’appartenir à la Majorité Présidentielle, actuellement, dirigée par son Secrétaire Général, Aubin Minaku, sous le leadership du Chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, Autorité Morale, le CNC, il convient de le souligner, est le premier à répondre, coup sur coup, à l’Opposition. Hier, en effet, dans une déclaration lue au siège de sa formation politique, à la 4ème rue Limete à Kinshasa, Pius Muabilu a soutenu que si certains compatriotes ne sont pas d’accord avec la CENI, à l’instar de ceux de l’Opposition ou des forces politiques et sociales, c’est leur droit. Mais, ils n’ont la latitude d’imposer leurs vues aux autres. Voilà pourquoi, se voulant réaliste, Pius Muabilu Mbayu Mukala, estime qu’il leur appartient, comme d’ailleurs cette pratique est courante dans tout Etat de droit, de saisir les instances judiciaires compétentes.

Sessanga, le modèle…

Autant Sessanga Delly l’a fait, autant les autres devraient suivre ce bel exemple, en serpentant les voies, si escarpées soient-elles, de la justice congolaise. Surtout que la Cour Constitutionnelle, l’Organe qualifié en la matière, est déjà opérationnelle. Sans aller plus loin, le CNC, pense à haute voix, M. Pius Muabilu, considère qu’agir autrement, ce serait la meilleure façon de jeter la poudre aux yeux du peuple congolais, le Souverain Primaire. En d’autres termes, ce serait, pour l’Opposition, une fuite en avant qui, manifestement, cacherait une peur bleue face au processus électoral, devenu ainsi une sorte de croque-mitaine.

Chaise vide ?

A l’en croire, la population a besoin d’une opposition qui s’occupe de ses besoins réels. Raison pour laquelle, il leur prie de participer aux élections, au lieu de persévérer dans la politique de chaise vide.

Par rapport au le calendrier global tant contesté, il estime que ses compatriotes demande à la CENI de discuter sur un dossier qui a été voté à l’Assemblée Nationale, dont ils font partie. « Ce n’est pas le respect de la loi, parce qu’après tout, ce sont eux qui ont réclamé ce calendrier global », soutient-il. Il rappel tout de même, qu’au retour du Dialogue inter congolais de Sun City, toutes les parties prenantes s’étaient mises d’accord sur le fait que les élections devraient commencer par les locales. Toutefois, ces arriérés qui font couler encre et salive, sont programmés, conformément aux lois.

Quant à son parti politique, il affirme qu’il est bel et bien prêt, et ne reculera pas. D’ailleurs, toutes les batteries continuent à se mettre en place afin de marquer la présence et de s’imposer, le moment venu, sur l’ensemble du territoire de la République. Les calculs au CNC sont faits, pour se battre sérieusement aux fins d’engranger l’essentiel des voix, lors des joutes électorales 2015 – 2016.

En conclusion, paraphrasant un proverbe Wolof, Pius Muabilu affirme et ceci n’engage que lui : « Prendre l’offensive ne garantit pas la victoire ! ».

Dans son texte, ci-après, il s’y exprime. Tous les points sur les ‘’i’’. Alors que les barres sont également sur les ‘’t’’. L’Opposition, ainsi pédagogiquement éclairée et conscientisée, n’aurait qu’en apprécier la teneur, avant d’agir, à son tour, sur le même marché ouvert à la bataille électorale. Les Opinions aussi linéaires que perpendiculaires s’exprimant librement et naturellement, sous l’œil vigilant des futurs électeurs, il va de soi que l’Opposition refasse ses stratégies dans le dessein de préparer une réelle montée en puissance sur l’actuelle Majorité, à l’issue des empoignades électorales garantissant, par exemple, les chances égales à tous les compétiteurs. C’est, d’ailleurs, la voie la mieux indiquée, pour rêver d’une alternance juridiquement et politiquement acceptable et loyale en RD. Congo.

LPM

Déclaration Politique du Congrès National Congolais (CNC) par rapport aux préalables avancés par l’Opposition concernant le cycle électoral

Le Congrès National Congolais (CNC), parti membre de la Majorité Présidentielle, parti Kabiliste et fier d’appartenir à la Majorité Présidentielle dirigée des mains de maître par son Secrétaire Général, Aubin Minaku, sous le leadership du Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange, Autorité Morale, a suivi avec amertume et consternation la déclaration politique de l’Opposition Congolaise qui pose des préalables pour participer aux élections Locales, Municipales et Provinciales qui pointent à l’horizon en République Démocratique du Congo. Au regard de ces faits gravissimes, anticonstitutionnels et anti-démocratiques, le Congrès National Congolais, prenant à témoin la communauté tant nationale qu’internationale déclare ce qui suit :

1.Le Congrès National Congolais (CNC), ne laissera personne, acteur politique de la Majorité tout comme de l’opposition, membre de la Société Civile, violer la constitution en s’en prenant à l’indépendance de la CENI et au caractère exclusif des pouvoirs qui lui sont dévolus en matière de calendrier électoral.

2. Le Congrès National Congolais (CNC), rappelle aux uns et aux autres que le respect de la Constitution s’impose à tous aussi bien à la Majorité tout comme à l’opposition ainsi qu’à la Société Civile.

3.Le Congrès National Congolais (CNC) fait observer que si la CENI estime que les arriérés électoraux de 2006 et 2011 ne peuvent qu’être régis par la loi qui était en vigueur au moment de l’organisation desdits scrutins conformément au principe de la non rétroactivité de la loi, certains compatriotes pensent le contraire notamment, ceux de l’opposition, c’est leur droit. Il leur appartient comme dans tout Etat de droit de saisir les instances judiciaires compétentes. 

4. Le Congrès National Congolais (CNC) soutient indéfectiblement la CENI dans tous ses efforts tendant à organiser des élections libres, démocratiques et transparentes.

5. Le Congrès National Congolais (CNC) salue la bravoure et le professionnalisme des dirigeants de la CENI, principalement le Président de la CENI, Monsieur l’Abbé Apollinaire Malumalu qui mérite respect et considération, son expertise en matière électorale étant reconnue au niveau tant national qu’international. 

6. Enfin, le Congrès National Congolais (CNC) encourage et félicite le Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange, Autorité Morale de la Majorité Présidentielle, pour avoir placé le pays sur les rails de la démocratie.

Je vous remercie

Honorable Pius Muabilu Mbayu Mukala