La République Démocratique du Congo est réellement assise sur le volcan qui peut entrer en éruption à tout moment, estime le secrétaire général et président ai du Rassemblement des congolais démocrates et nationalistes (RCDN) dans une lettre ouverte adressée au président de la République.

La problématique du calendrier électoral, l’incarcération et privation de liberté de certains leaders politiques et d’opinion à la veille des élections, le découpage territorial, la découverte de la fosse commune à Maluku. Tels sont les quatre points ayant constitué l’essentiel du contenu de la lettre ouverte de Moïse Moni Della Idi adressée au Chef de l’Etat le 15 avril 2015. Il demande, dans sa missive, à Joseph Kabila de vouloir « rasséréner » l’atmosphère politique avant ci pendant le début des scrutins en posant des actes héroïques concourant à la paix et à la cohésion nationale. « Grâce à votre expérience politique et votre sagesse que vous reconnaissent même vos adversaires politiques, vous pouvez poser des actes qui seraient enseignés dans l’histoire politique du Congo et resteraient gravés dans la mémoire de Congolais même après la fin de votre mandat, en 2016 », écrit-il à son correspondant. Parmi ces actes que devrait posé Joseph Kabila, Moni Della mentionne la convocation d’un dialogue inclusif conformément aux Résolution 2098 et 2211 du Conseil de sécurité, pour discuter des questions profondes liées au processus électoral ; l’application scrupuleuse de l’amnistie dans l’esprit des concertations nationales, qui devra revêtir d’un caractère général et non sélectif afin de permettre à tous les « compatriotes arrêtés arbitrairement de retrouver leur liber-, té ainsi que certains leaders politiques d’exercer la grâce». Il demande également au chef de l’Etat d’appliquer la grâce présidentielle pour remettre, commuer et réduire les peines des compatriotes détenus injustement, pour qu’ils prennent une par active aux échéances électorales 2015-2016. Parmi les compatriotes victimes, selon lui, de l’arbitraire et de l’intolérance politique du régime, il cite Roger Lumbala, le chef de son parti, Mbusa Nyamwisi, Jean-Claude Muyambo, Mike Mukebayi, Bertrand Ewanga, Christopher Ngoyi. « En posant ces actes et en vous surpassant ainsi, vous entrerez dans le panthéon de l’histoire mondiale, dans la cour des grands à l’instar de Nelson Mandela qui, non seulement pardonna ses détracteurs jusqu’à accepter son bourreau, Frederick Declerck, à devenir son vice-président mais aussi accepta de quitter le pouvoir dans les règles de l’art », déclare-t-il. Et d’ajouter : « Pour l’intérêt supérieur de la nation, nous vous conseillons de ne pas écouter les flatteurs, les zélateurs, les jouisseurs, les profiteurs, les courtisans, les partisans, les vautours et autres parasites qui ne vivent qu’au dépend de celui qui les écoute, et ne se soucient guère de l’intérêt général, comme le corbeau et le renard dans la fable de la Fontaine.» Moni Della a également plaidé pour que le président de la République s’implique personnellement pour que les organes de régulation des médias puissent procéder à la réouverture de tous les médias « fermés injustement » : RLTV, CANAL FUTUR, RTCE, CANAL KIN, CONGO NEWS.

Par Katz

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