C’est dans ce cadre que s’inscrivent les deux journées organisées par la communauté dite « Grand Kasaï », Association Sans But Lucratif, qui s’est tenu du 1er au 2 mai, à Kinshasa, pour cogiter sur les différents sujets cités ci-haut, en y annexant le problème des potentialités de développement de leur espace géographique.
L’ASBL Grand Kasaï Fondation, par l’entremise de son Président, Denis Kambayi, a donné le sens de cette concertation. En effet, en se basant sur l’adage « mieux vaut prévenir que guérir », il a relevé quelques points à l’ordre du jour. Il y a lieu de citer entre autres, le découpage territorial, comment mener une coexistence pacifique dans cette communauté qui, au départ, était constituée de deux Provinces : Kasaï Oriental et Kasaï Occidental. Mais qui, aujourd’hui, est éclatée en cinq Provinces, à savoir, le Kasaï, le Kasaï central, Kasaï Oriental, la Lomami et le Sankuru.
Le thème arrêté pour ces deux jours était : « l’unité et la diversité culturelle et politique ». Près d’une centaine des membres et d’invités venus de tous les coins du pays, ont y ont participé. Les uns et autres ont, à cette occasion, réitéré sans cesse renouvelée la volonté de raffermir l’unité et de promouvoir la cohabitation pacifique, telle qu’elle avait été exprimée, lors de la sixième rencontre en juin 2013.
Il y a lieu de préciser, enfin, que les deux Provinces du Kasaï s’étaient également engagées à vulgariser leurs limites légales à l’intention des populations des villages limitrophes, pour éviter des conflits inutiles.
Emelrich Luboya