Postures. Encore et toujours des postures. Le oui suivi… du non au Dialogue n’a rien de nouveau. Ni d’étonnant. Pas donc matière à crier au coup de théâtre. Sauf à prendre cette expression au premier degré. Ce qui, en fait de théâtre, renverrait à la comédie bien de chez nous. C’est-à-dire le vaudeville. Les Congolais connaissent par cœur ce dada du personnel politique. 
Vouloir une chose et son contraire. Dire oui le matin et non à midi pour redire oui la nuit. Ce yoyo est à l’image de la transhumance qui caractérise l’espace politique congolais. Qui est qui ? Difficile de savoir. Qui est opposant à quel pouvoir et à partir de quand ? Pas facile de se retrouver dans ce jeu de rôles.
Reste qu’en creusant dans le caractère notoirement lunatique de la classe politique congolaise, on peut bien trouver des raisons …exogènes du refus du dialogue. Personne n’ignore tout le bien que certains majors de la "communauté internationale " pensent des " affaires congolaises ". Et surtout l’échelle de priorités que ces " partenaires traditionnels " ont fixée par rapport au processus électoral. "Election présidentielle dans le délai et le respect de la Constitution d’abord ", telle est la doctrine, mieux la loi d’airain. Le reste suivra ou comme dans les Ecritures, nous sera donné par surcroît.
Alors, les tenants du front du refus auraient voulu danser sous cet air d’élection présidentielle d’abord qu’ils ne s’y prendraient pas autrement. Dans un pays où nombre d’acteurs sont connectés à l’extérieur, ce refus subit peut tout aussi signifier qu’à l’international, les lignes n’ont guère bougé. A méditer.

José NAWEJ






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