‘‘Etat des lieux du parti, enjeux électoraux et perspectives d’avenir’’. Tel était le thème autour duquel les participants au Congrès extraordinaire du PPRD, venus de toutes les provinces, ont échangé deux jours durant, soit du 14 au 15 mai 2015, à la Foire Internationale de Kinshasa. C’était, également, l’occasion pour les congressistes de se faire une idée des réalisations du pays, sous le leadership du Pprd, à travers son Initiateur, Joseph Kabila, avec ses exécutants de première force qui se recrutent dans les rangs du Pprd. Parmi eux, Matata Ponyo, le Premier Ministre et Chef du Gouvernement ; Minaku Ndjalandjoko, le Président de l’Assemblée nationale, pour ne citer que ceux-là. Ces cadres du parti présidentiel étaient donc invités au Congrès extraordinaire de leur formation politique, pour parler de leurs prouesses. Connu pour ses performances économiques depuis qu’il est à la tête du Gouvernement, M. Matata Ponyo a axé son intervention sur la révolution de la modernité chère au Raïs. Un projet de société, dit-il, qui entend faire de la RDC ‘‘un vivier d’intelligence et du savoir-faire, un vivier de la citoyenneté et de la classe moyenne, grenier agricole, puissance énergétique et environnementale, un pool économique et industriel, une terre de paix et de mieux être, une puissance régionale au cœur de l’Afrique’’. Le Premier Ministre a, par ailleurs, mis en exergue plusieurs acquis et a souligné la nécessité à ce qu’ils soient préservés et consolidés. Parlant de la croissance économique, son point fort, mais alors très fort, entre 2012 et 2014, Matata Ponyo a soutenu que la croissance économique en RDC est restée vigoureuse et soutenue, se situant en moyenne à 8,2%, nettement au-delà de la moyenne africaine établie à 6,6% l’an. Cette croissance, indique-t-il, est de plus en plus inclusive au regard de la baisse du taux de chômage et de l’incidence de la pauvreté ainsi que de l’amélioration de l’indice du développement humain. S’agissant du taux de chômage et de l’indice de pauvreté, ils étaient à 60% et 71% entre 2005 et 2009. Pour la période 2010 à 2014, ils se sont situés à 40% et 63% respectivement. Pour l’indice du développement humain, depuis 2014, la RDC a gagné plus de 14 places. De 186 sur 187 en 2013, notre pays a occupé en 2014 la 174ème position sur 187. Au plan sécuritaire, sous l’impulsion et la direction du Chef de l’Etat, une attention particulière, rappelle-t-il, est accordée à la réorganisation des Fardc et services de sécurité notamment, en ce qui concerne leur appui logistique.

Découvrez, ci-après, l’essentiel de l’intervention du PM Matata à la clôture du Congrès extraordinaire du PPRD, le vendredi dernier à la Fikin.

RDC : LES REALISATIONS

Dans son discours d’investiture de 2011, le Chef de l’Etat a exposé sa vision axée sur la révolution de la modernité. Ce projet de société entend faire de la RDC ‘’ un vivier d’intelligence et du savoir faire, un vivier de la citoyenneté et de la classe moyenne, grenier agricole, puissance énergétique et environnementale, un pool économique et industriel, une terre de paix et de mieux être, une puissance régionale au cœur de l’Afrique’’. Il a, par ailleurs, mis en exergue plusieurs acquis et a souligné la nécessité à ce qu’ils soient préservés et consolidés.

Ces acquis sont les suivants :
Le rétablissement progressif de la paix dans le pays et les Etats voisins ;
La réunification du territoire national ;
La réhabilitation de l’autorité de l’Etat ;
L’instauration de la démocratie et de l’Etat de droit ;
La stabilité du cadre macroéconomique et la relance de l’économie.

Le chef de l’Etat qui voulu placer sa confiance en Matata Ponyo, l’a nommé à la tête du Gouvernement dès avril 2012.

La mission confiée au gouvernement était de matérialiser, à travers les Programme Quinquennal de 2012 à 2016, le projet de société axé sur la révolution de la modernité.

A titre de rappel, les objectifs du programme Quinquennal du Gouvernement sont les suivants :
Poursuivre et finaliser les réformes institutionnelles en vue de renforcer l’efficacité de l’Etat ;
Consolider la stabilité macro-économique et accélérer la croissance et la création des emplois ;
Poursuivre la construction et la modernisation des infrastructures de base ;
Améliorer le cadre de vie et les conditions sociales de la population ;
Renforcer le capital humain et faire de la société congolaise un vivier de la nouvelle citoyenneté ;
Renforcer la diplomatie et la coopération au développement.

Après trois ans de gestion de la chose publique, plusieurs réalisations sont relevées à l’actif du gouvernement. Ces réalisations concernent tant le plan économique, social, sécuritaire que diplomatique.

Au plan sécuritaire, sous l’impulsion et la direction du Chef de l’Etat, des progrès notables ont été enregistrés dans la pacification de l’Est du pays, notamment avec la défaite infligée par les FARDC au M23.

Actuellement, notre armée s’emploie à neutraliser les FDLR et L’ADF-NALU. A ce sujet, le Chef du gouvernement exprime toute sa sympathie à toutes les victimes à l’Est du pays, principalement à Beni. Le gouvernement fait de la normalisation de la situation sécuritaire sa priorité absolue et son souci permanent.

La sécurité de notre population est un acquis non négociable de la souveraineté au même titre que l’indépendance nationale.

Au plan économique, l’inflation est sous contrôle et le taux de change est remarquablement stable. Entre 2012 et 2014, la hausse du niveau général des prix a été en moyenne annuelle de 1,6% en RDC contre 6,6% pour l’Afrique du Sud du Sahara. Le taux de change parallèle, lequel reflète la réalité du marché, est resté stable au cours de la période 2012- 2014, avec certaine tendance à l’appréciation entre 2013 et 2014. Cette situation offre l’opportunité de maîtriser les prix en monnaie nationale de biens importés, surtout ceux de première nécessité. Ces résultats permettent de protéger le pouvoir d’achat de la population et de donner une meilleure visibilité de l’économie pour les investissements et hommes d’affaires.

Entre 2012 et 2014, la croissance économique en RDC est restée vigoureuse et soutenue, se situant en moyenne à 8,2%, nettement au delà de la moyenne africaine établie à 6,6% l’an. Cette croissance est de plus en plus inclusive au regard de la baisse du taux de chômage et de l’incidence de la pauvreté ainsi que de l’amélioration de l’indice du développement humain. S’agissant du taux de chômage et de l’indice de pauvreté, ils étaient à 60% et 71% entre 2005 et 2009. Pour la période 2010 à 2014, ils se sont situés à 40% et 63% respectivement. Pour l’indice du développement humain, depuis 2014, la RDC a gagné plus de 14 places. De 186 sur 187 en 2013, notre pays a occupé en 2014 la 174ème position sur 187.

Au plan sécuritaire, sous l’impulsion et la direction du Chef de l’Etat, une attention particulière est accordée à la réorganisation de nos forces armées et services de sécurité, notamment en ce qui concerne leur appui logistique.

Au plan économique, les réalisations suivantes ont été enregistrées :

S’agissant de l’agriculture, il y a lieu de relever la réhabilitation de DAIPN, le développement du parc agro-industriel de BUKANGA LONZO, l’installation de l’usine d’engrais à BOMA, le lancement de deux campagnes agricoles.

En matière de transport, il est à retenir le retour de l’Etat dans le secteur de transport urbain et dans le domaine aérien à travers la création des sociétés TRANSCO et CONGO AIRWAYS, l’octroi aux privés des bus HYUNDAI à crédit, l’acquisition des locomotives pour la SNCC et l’ONATRA, les travaux de l’aérogare moderne de N’DJILI.

Concernant la Jeunesse et les sports, le gouvernement a lancé le projet de construction des stades municipaux dans les principales villes de la République.

Pour ce qui est de la Santé et de l’éducation, il est à noter la construction et réhabilitation de 1.000 écoles, de 300 hôpitaux et centres de santé.

Dans les domaines des Infrastructures, les Travaux relatifs à la voirie urbaine et au projet RRR (Réunification de la République par la Voie Routière) se poursuivent sans désemparer.

En matière de la salubrité, les opérations d’assainissement des villes vont s’intensifier comme des cercles concentriques.

Au plan des réformes structurelles, les dispositions du traité OHADA entrent progressivement en application, le guichet unique de création des entreprises est opérationnel voilà plus d’une année, le guichet unique pour le commerce extérieur est en cours de finalisation. Quant à la réforme de l’administration publique, après la bancarisation de la paie des agents et fonctionnaires de l’Etat, qui a connu un franc succès en termes de maitrise de la masse salariale et des effectifs, elle se poursuit et se consolide.

Par ailleurs, certaines Lois cruciales sous-tendant et conditionnant la transformation structurelle de notre économie ont été adoptées au parlement ou sont en voie de l’être. Il s’agit de la Loi sur le Partenariat Public Privé, du Code minier, du Code des Hydrocarbures, de la loi sur la Banque centrale, de la loi bancaire, du Système national des paiements, du crédit-bail, de la loi sur la libéralisation dans le secteur de l’électricité, de la loi sur les assurances…

La citadelle du développement n’est pas imprenable. Ce qui importe, c’est la façon de s’y prendre. De nos neuf voisins, quatre sont déjà des pays à revenu intermédiaire. Il s’agit de la République du Congo, de la Zambie, de l’Angola et du Soudan du Sud. La RDC est mieux lotie que ces pays en termes de potentialités en ressources naturelles et humaines. En 1960, elle constituait le bastion africain de l’industrialisation

Elle doit aujourd’hui reconquérir sa position d’antan.

La RDC est au milieu de gué et elle ne peut qu’avancer. Le pire sera de ne pas intégrer cette donne.

Kinshasa, le 14 mai 2015

Matata Ponyo Mapon

Premier Ministre




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