D’après les règlements, il revient à la commission d’organisation de statuer pour fixer l’opinion sur les termes de ce match. La commission va se réunir éventuellement ce vendredi 26 juin. Saint Eloi Lupopo doit encore attendre pour connaître son adversaire, pour la finale de lundi 29 juin. Si la commission homologue le résultat de 1 but à 0 en faveur de Bukavu Dawa, Renaissance va s’arrêter là. C’est la KFA avec son goal-average +4 qui croisera Lupopo en finale. Si la Commission n’homologue pas ce résultat, suite à l’absence non justifiée des arbitres, alors que deux équipes étaient encore présentes sur terrain, elle sera obligée de reprogrammer ce match.
Tout compte fait, il y a lieu de noter que dans ce match, il n’y a pas eu envahissement du terrain pour que l’arbitre se retrouve dans l’impossibilité d’achever la rencontre jusqu’au bout. Il n’y a pas eu non plus jets des projectiles sur l’air de jeu qui pourrait insécuriser les joueurs, amenant l’arbitre à arrêter le match. Le trouble n’a duré que quelque 2 minutes, et aussitôt maîtrisé par la police. Curieusement, alors que les deux équipes étaient encore sur terrain, c’est Monsieur l’arbitre, KabongoKabwanseya, c’est son nom, s’est enfermé dans les vestiaires « climatisés » de Kamalondo, pour ne plus jamais ressortir. Pourtant, il n’y avait plus rien qui pouvait l’inquiéter. D’ailleurs, le stade a été pratiquement vide. Qu’a-t-il fait pour fuir ?
Film du match !
Après une première mi-temps, sans but, avec un jeu moyen de part et d’autres, la deuxième période a repris avec le même rythme. L’on jouait la 61ème minute, quand l’arbitre Kabongo sort un joueur de Renaissance du terrain. Mashingilw, victime de deux cartons jaunes, laisse ses coéquipiers en infériorité numérique. Six minutes après, soit à la 67ème, l’arbitre de la Ligue de Kananga sort un deuxième joueur de Renaissance. DjumaShabani, lui, verra directement un carton rouge pour un pied levé. Insolite, DjumaShabani ne sortira pas d’abord du terrain, l’arbitre poursuit le jeu avec un joueur expulsé. L’on ne sait pas dans quelle intention l’arbitre a poursuivi le match sans que le joueur incriminé ne sorte. Il a fallu une interpellation du protocolaire pour que KabongoKabwanseya se rende compte. Finalement, DjumaShabani va quitter les siens. Aussitôt sa sortie que tout Renaissance n’a pas apprécié cette décision de Monsieur l’arbitre, OC Bukavu Dawa sur une balle arrêtée, ouvre le score par Benoît Bakulu à la 70ème minute. Pendant ce temps, les joueurs de Renaissance se révoltent. La police intervient, y compris le président de l’équipe, l’Evêque Pasteur Mukuna et la situation redevient normale. Dans la foulée, un arbitre de touche aurait reçu un coup de la part d’une personne non autrement identifiée. Occasion pour les arbitres qui vont entrer dans les vestiaires pour ne plus jamais revenir sur terrain. Le match se termine en queue de poisson au profit de qui et au détriment de qui ? La commission va trancher.
Pour l’homme de Dieu, l’Evêque Pascal Mukuna, l’arbitre était sous pression, il avait la corde au cou : «Ne dites pas que l’équipe n’était pas forte. L’arbitre a commencé à déranger dès les premières minutes de la rencontre. C’est lui (arbitre) qui a gâché la fête. Je regrette. Parfois, vous ne savez pas ce que l’arbitre a dit à ces enfants (joueurs, NDLR) : Naza na singa na kingo (j’ai la corde au cou, NDLR). C’est grave ! Renaissance était bien préparée pour jouer la finale. C’est regrettable».
EG